Lors de l’ouverture des travaux du forum sur l’investissement, le 16 novembre dernier à Dubaï, le directeur exécutif de Dubaï Port World, Mohammed Al Shaibani, a souligné que « le Président IBK est un homme préoccupé par le développement de son pays, passionné par son pays ».
Le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, était l’invité d’honneur du Forum sur l’investissement tenu du 16 au 17 novembre 2017 à Dubaï sur «Les opportunités d’investissements en Afrique ». Le chef de l’Etat était accompagné par une forte délégation composée du Ministre des Transports, Me Baber Gano, des ministres chargés de la promotion de l’Investissement et du secteur privé, Konimba Sidibé, de la Santé, Samba Sow et du Développent industriel, Mohamed Ali Ag Ibrahim, du Secrétaire général adjoint de la Présidence, Moustapha Ben Barka. Lors de l’ouverture de ce forum qui a enregistré la présence du Président de la Gambie, Adama Barrow et du Premier ministre de Sao Tomé, Patrice Trovoada, le Directeur exécutif et CEO de la Corporation de l’Investissement de Dubaï, Mohammed Al Shaibani, a magnifié l’engagement du Président Ibrahim Boubacar Kéïta à assurer le développement de son pays. Selon lui, « le Président de la République du Mali, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta est un homme préoccupé par le développement de son pays, passionné par son pays ».
Selon son Directeur exécutif, la DP World accorde une grande importance au Mali comme en témoigne la signature d’un protocole avec la délégation malienne. Il a manifesté son impatience à traduire en actes concrets le protocole signé. « L’équipe de DP World est prête », a lancé Mohammed Al Shaibani.
Dans son discours, le Président IBK a souligné que le cadre macroéconomique du Mali a été assaini. «Et de nombreux indicateurs montrent des évolutions encourageantes », citant un taux de croissance économique robuste avec une moyenne annuelle de l’ordre de 6%, un dynamisme entrepreneurial sans précédent des jeunes, un budget d’Etat priorisant les secteurs moteurs de l’économie (agriculture, industrie, commerce), les dépenses en faveur des forces armées et de sécurité, le secteur social, notamment en faveur des couches les plus vulnérables et les investissements structurants pour booster l’économie, les avancées notables au niveau du retour de la paix et de la sécurité à travers la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation.
Un vibrant plaidoyer sur les opportunités d’investissements au Mali
Pour lui, le Mali a entrepris la mise en œuvre d’un programme intense de réforme du climat des affaires afin d’augmenter les investissements directs étrangers. « Les réformes ont porté principalement sur la facilitation des procédures de création d’entreprises, l’obtention du permis de construire et le règlement de l’insolvabilité », a-t-il souligné. Le Chef de l’Etat a fait savoir qu’une grande partie du budget a été allouée à la réalisation d’infrastructures pour environ 175 millions d’euros (115 milliards de FCFA). Aussi, a-t-il déclaré, une loi sur le Partenariat Public Privé (PPP) a été adoptée pour créer un cadre juridique favorable à l’investissement privé dans les secteurs des infrastructures. « Ces initiatives nous ont conduits à l’organisation prochaine d’un Forum International sur les Investissements « Invest in Mali » à Bamako du 07 au 08 décembre 2017. Ce forum vise à mettre en lumière une économie et un Mali qui affirment une ambition forte : redevenir l’un des hubs économiques de la sous-région ouest-africaine et renouer avec l’esprit de conquête qui fonde et nourrit l’histoire du Mali », a-t-il plaidé.
L’invité d’honneur de ce forum a évoqué les opportunités d’investissement qui existent au Mali, un pays qui regorge de ressources minières et hydrauliques avec un potentiel irrigable estimé à 37 millions d’hectares. Il a rappelé que les revenus d’exportation proviennent essentiellement des produits comme l’or, le coton et le bétail. « Ces produits ne sont que faiblement transformés et s’exportent à l’état brut », a-t-il indiqué avant de plaider pour la mise en place des conditions idoines pour la transformation des produits locaux afin de favoriser une nouvelle ère industrielle au Mali. « Le Mali ambitionne de mettre en œuvre, parmi d’autres projets et dans un esprit de partenariat gagnant-gagnant, un projet d’aménagement des berges du fleuve Niger à Bamako et le lancement de la 4ème licence de téléphonie mobile », a fait savoir le Président Ibrahim Boubacar Kéïta.
C’est maintenant sur les Arabes qu’il jeté son dévolu. Ils seront vite déçus lorsqu’ils prendront la température du pays. Comme le gars de Dubaî Port croit qu’il va faire des affaires, il s’est très vite converti en griot, comme s’il savait que IBK aimait ça. Ces initiatives devraient être prises depuis quatre ans, mais, le crétin a préféré s’enrichir d’abord. Ce n’est qu’à moins de dix mois des élections, qu’il s’est souvenu subitement, qu’il a un pays à gérer, comme par hasard. Dans ces conditions, rien de sérieux ne pourra être fait en un laps de temps. Pour réaliser des infrastructures, réhabiliter les structures de santé, notamment en renouvelant le plateau technique, restructurer l’éducation et ensuite faire les états généraux carrément de l’administration, IBK a échoué à mettre à exécution ce plan, pourtant tracé et programmé par lui même. Comment il avait fait rêver les Maliens, ce n’est que lorsqu’il a montré son vrai visage, que les Maliens ont compris, qu’ils s’étaient fait niquer. Les investisseurs qui viennent au Mali en cette période trouble de la vie de ce pays, doivent tenir un filon du genre de celui qu’on réserve aux nouveaux amis qui viennent pour les corrompre. Les Arabes se comporteront comme les Chinois qui avaient soulés IBK de promesses, avant de se rétracter à quelques mois seulement de leur visite au Mali. Les informations sur la plupart des projets les intéressant leur avaient été fournies. A aucun moment, IBK n’a fait allusion à l’insécurité dans laquelle baigne le Mali. La découverte de cette situation perfidement masquée a créé un déficit de confiance entre les supposés investisseurs Chinois et le gouvernement des menteurs du Mali. Ce sont les Arabes qui viennent s’essayer à la place des Chinois. Ils réussiront peut-être, compte tenu du fait qu’ils sont les principaux bailleurs des djihadistes. Ils les laisseraient travailler certainement. Mais, c’est IBK lui même qui n’inspire pas confiance. Il n’a aucune maîtrise de la situation du pays, il ignore tout de ce qui se passe dans le Sud et le Centre, comme si ces zones ne faisaient pas partis du Mali. Gouverner est un art dit-on, mais, IBK n’est même pas allé au centre de formation, malgré sa longévité dans les affaires de l’état. En vrai bourricot, il n’a rien appris, avec tous les postes qu’il a occupé. Comme quoi, il faut féliciter les dresseurs d’ânes, il ne connaissent que le chemin qu’ils empruntent d’habitude, tout changement de route compliquerait les choses au meunier.
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