Après le voyage fructueux du président IBK et sa délégation composée de cinq ministres au forum économique Mondial de Tianjin en Chine, le ministre de l’Industrie et de la Promotion des Investissements, Moustapha Ben Barka et son homologue de l’Economie Numérique de l’Information et la Communication, Mamadou Camara ont rencontré la presse pour échanger sur le bilan de leur séjour chinois. C’était le mardi 15 septembre dernier dans la salle de conférence du MIPI.
Décidément, la moisson du voyage présidentiel en Chine est au centre de l’actualité nationale. Après l’accueil triomphal réservé au président de la République, le samedi , émaillé par un point de presse, au cours duquel, le Chef d’Etat s’est longuement prononcé sur les contours des protocoles d’accord conclus avec certains consortiums d’entreprises chinoises, ainsi que les mesures qui seront mises en vigueur pour la gestion des projets et des fonds concoctés, les ministres Moustapha Ben Barka et Mamadou Camara, ont tenu à rencontrer la presse, afin de faire le bilan des activités phares de ce séjour chinois.
D’entrée de jeu, le ministre de l’Industrie et de la Promotion des Investissements est revenu sur le bilan global du séjour chinois et le bien fondé de la présence du Mali à ce forum. A l’en croire, ce forum économique et financier existe depuis plus de 40 ans. C’est lors de cette édition de 2014 que l’honneur a été fait au Mali d’être le seul pays présent avec son chef d’Etat, en la personne d’Ibrahim Boubacar Kéita. Toute chose qui fera dire au ministre Mamadou Camara que IBK au même titre que Seydou Badian Kouyaté sont reconnus comme les personnalités maliennes, fervents défenseurs de la coopération chinoise. C’est pourquoi, dira-t-il, cette invitation n’est autre que la reconnaissance d’amitié d’un homme d’Etat. Au cours donc de ce forum, informe Ben Barka, IBK a animé un important panel sur les infrastructures comme leviers de développement d’un pays. Dans le même registre, il ajoutera que tous les cinq ministres présents ont participé à des panels. Particulièrement, il dit avoir lui-même participé au panel portant sur la Santé. Malgré que cela ne soit pas son domaine, il dit avoir choisi ce domaine afin d’évoquer les besoins essentiels de notre pays en matières d’équipements médicaux.
Faut-il le rappeler, lors de ce voyage la délégation officielle malienne est revenue de la Chine avec entre autres, 18 milliards de FCFA de don sans conditions, un prêt de 8 milliards CFA sans intérêt, soit vingt six (26) milliards CFA, 600 bourses d’études et des équipements médicaux d’une valeur de 80 millions CFA. En termes d’accords avec les Consortiums d’Entreprises chinoises, les domaines sont aussi variés que porteurs. Touchant, entre autres, les infrastructures, les transports, le logement, l’énergie, la numérique, l’industrie et les mines.
Pour le ministre Mamadou Camara, la délégation n’est pas partie à cette rencontre comme simple spectatrice. A l’en croire, les services techniques du département de l’Industrie et de la Promotion des investissements ont préparé le dossier malien, en prenant en compte les domaines clés du développement. Toute chose qui aura donné des arguments convaincants à la délégation malienne pour faire adhérer nos amis chinois. « C’est après des échanges concrets que nous avons pu obtenir l’adhésion des entreprises chinoises dans l’exécution de ces projets », a souligné le ministre Ben Barka, avant de signaler qu’il s’agit des préoccupations évoquées dans le projet de société du président de la République. C’est pourquoi, à l’en croire, tout sera conduit conformément à la vision dégagée par le président lui-même. Lequel a évoqué la mise en place d’une cellule spéciale de conduite des projets, rattachée à la présidence.
Selon le ministre de l’Economie Numérique, de l’Information et de la Communication, la réalisation de ces projets consacrera le début de la deuxième phase du processus de gouvernance de l’actuel régime. Dont la première phase a été consacrée au processus de normalisation, sur le plan institutionnel et sécuritaire.
« Avec le FMI, il n’y a eu aucune sanction à l’encontre du Mali », dixit le ministre Camara
Par rapport à cette relance de la coopération chinoise, il n’ya-t-il pas lieu de craindre une collusion avec celle française ?
Aucunement. Estiment les deux ministres. Pour Moustapha Ben Barka, notre pays reste ouvert à tous les investisseurs de quelques pays que ce soient. « S’il ya des domaines sur lesquels les français veulent intervenir, nous les accueillons à bras ouverts, d’ailleurs ils sont déjà présents dans beaucoup de secteurs de notre pays, cela n’a rien à voir avec les chantiers, que nous voulons amorcer avec nos amis chinois ». Quant au ministre Mamadou Camara, il estime qu’il revient aux autorités maliennes de travailler intelligemment avec les partenaires étrangers. « Nous avons intérêt à multiplier nos partenaires. Le choix doit se faire en fonction des intérêts souverains du pays », a-t-il déclaré
Moustapha Diawara
La fin d’un pays!
Le réveil serait très dur pour les maliens et je crains fort que ce dernier coup de bluff d’IBK ne serait le coup de grâce pour le Mali.
Un pays dont le gouvernement est incapable de faire face aux dépenses publiques sans la moindre assistance financière internationale se trouve versé dans la folie dépensière d’un dirigeant qui se croit sorti des cuisses de Jupiter pour disposer de l’argent du pays comme bon lui semble pour lui seul et pour sa famille.
En un an de gouvernance dévastatrice et ravageuse, nous avons assisté aux pires rafles des finances publiques observées en Afrique occidentale depuis très très longtemps.
258 milliards sont incognito sortis du trésor public malien sans aucune contrepartie pour un peuple affamé et sans soins de santé de qualité ni éducation appropriée pour ses enfants.
Aujourd’hui le pays est suspendu aux décisions du FMI de reprendre ou non sa coopération financière suspendue depuis 3 mois pour cause de vagabondage financier très outrancier.
Les travailleurs de l’UNTM n’ont jamais vu la couleur de l’argent public gaspillé, les jeunes n’ont jamais rien vu d’emploi, les opérateurs économiques sont en train de payer pour une politique de gourmandise financière qui consiste à les étrangler de taxes et d’impôts et le citoyen lambda sent chaque jour la cherté de la vie comme pas possible.
La technique d’IBK est qu’en absence de solutions pour les préoccupations quotidiennes des maliens, il faut entretenir l’espoir par le mensonge.
Annoncer des projets tape-à-l’œil qui ne changeront rien dans le quotidien des maliens car ils ne seront pas réalisés dans les 5 années à venir.
Ni les chemins de fer annoncés (4000 milliards dont chacun de nous sait que le tronçon Bamako-Conakry a ses 4/5 du trajet sur le territoire guinéen donc. S’il devrait être financé il serait financé en Guinée pour 3200 milliards et non au Mali) ni les ponts à Ségou (60 milliards pour une ville qui n’a même pas 5 usines et dont le chômage des jeunes atteint plus de 60%) ne sont des projets immédiats.
Idem pour le 4ème pont de Bamako qui vient à peine d’avoir le troisième pont en 2010 ou 2011 (et gratuitement SVP car un don personnel du président chinois au Mali).
Mais IBK trouve un moyen d’annoncer un pont à Bamako pour 60 milliards alors qu’il manque cruellement d’entreprises pour créer de l’emploi pour les jeunes qui se dépriment autour du thé dans nos quartiers en espérant avoir un visa pour l’étranger.
Nos écoles sont à la dérive, les dirigeants du pays et tous ceux qui sont nantis ne daignent pas se soigner dans le pays car tout le monde connaît la qualité médiocre des soins de santé chez nous.
Au lieu d’investir dans les domaines et secteurs d’activité qui créent la richesse et l’emploi chez nous et améliorer la santé et l’éducation qui vont à vau-l’eau entre grèves intempestives, fuite de sujets d’examen et manque criante d’infrastructures, le régime dépensier d’IBK, ne trouve autre chose qu’un pont à 60 milliards.
Alors que chacun de nous sait comment il peine à finir les projets laissés par le régime ATT depuis 2012.
Deux ans sont passées, l’autoroute Bamako-Ségou n’est toujours pas terminée, les travaux de la corniche à Bamako sont pareils, la cité universitaire de Kabala est dans les mêmes situations.
Idem la station d’épuration d’eau de Kabala et le seuil de Djenné et je ne parle même pas des travaux de l’aéroport de Bamako Sénou.
Et expliquez-moi, un régime incapable de terminer des projets commencer depuis plus de 3 ans comment va t-il construire un chemin de fer sur le territoire d’un pays étranger en traversant le Fouta-Djalon, la Guinée Forestière, la Moyenne ou la Haute Guinée pour arriver à Conakry afin de résoudre le quotidien des maliens?
S’il vous plait expliquez-moi, un régime incapable de donner 17 milliards aux travailleurs de l’UNTM comment va-t-il construire un pont à Ségou pour 60 milliards?
Il y a quoi derrière le fleuve à Ségou pour justifier un tel ravage de l’argent public dans le “Ségou dinnin”?
Ou bien les balanzans de la ville de Damozon produisent maintenant de l’or pour le Mali?
Il est évident que la politique des effets d’annonce, du tape-à-l’œil et de la diversion incontrôlée ne fera pas long feu.
Il est évident également que ceux qui profitent de ses effets d’annonce pour encore piller 20 millions de l’argent public rien qu’en une soirée de folie dépensière pour accueillir un président qui ment vertement aux maliens rendront des comptes un jour au peuple malien.
Aucun milliard des 5500 milliards chinois annoncés par IBK et son régime ne verra le jour avant 2018 et ne produira aucun sou pour aucun malien avant 5 ans.
Alors expliquez-moi de quoi allez vous vivre alors qu’IBK continue son ravage sur le trésor public?
Eh bien mes gars préparez-vous à des augmentations de taxes et d’impôts et préparez vous à des augmentations des prix des denrées de premières nécessités et préparez-vous à la hausse des tarifs d’électricité et du coup des transports.
C’est ça la dure réalité que le régime dépensier d’IBK tente de vous cacher mais que vous n’allez pas tarder à sentir car la vie chère c’est comme du soleil et quand ça brille ça se voit.
Rien ne sert de m’insulter car je dis la vérité comme je le sens et je ne suis ni de près ni de loin lié à aucun homme politique malien et je vis assez confortablement loin du Mali et sans l’aide d’aucun malien mais je connais suffisamment le Mali pour y tourner le dos que je pourrai d’ailleurs faire sans anicroche.
Saludo!
On doit savoir ce que IBK a offert au Chinois avant de crier qu’il nous a ramené quelque chose.
Mr. Le ministre tu es vraiment malade. Es tu conscient de ce que tu dis. ‘Plus de 20 ans’….AS tu réellement connu tout ce qui s’est passé ces 20 dernières années comme développement-infrastructures….etc. Et puis toi même tu ne mérite même pas ta place si tu n’est pas le fils de Ben Kattra.
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