Le Luxembourg intervient dans différents domaines dans notre pays. Il s’agit de la santé de base, de l’hydraulique, des secteurs de la sécurité alimentaire. Le deuxième programme luxembourgeois concerne la formation professionnelle à travers la mise en place de centres de formations. Le comité a beaucoup travaillé avec le lycée technique de Bamako (lieu où fut proclamée l’indépendance du Mali en 1960). Au gouvernorat de Ségou, il a appuyé les collectivités à améliorer la gouvernance locale. Le programme prend fin cette année explique David Goebbels. « Nous sommes en phase d’identification d’un nouveau programme de 5 ans » se réjouit le diplomate qui estime que son pays n’a jamais arrêté la coopération avec notre pays. Le gouvernement luxembourgeois a appuyé les élections générales qui viennent de se dérouler à travers le « basket fund » du PNUD et suit avec un grand intérêt le processus de réconciliation en cours.
Puisque la réconciliation va de pair avec la décentralisation, le Luxembourg est présent à Kidal. Le Luxembourg appuie la MINUSMA et la Mission de formation de l’Union européenne (EUTM) à travers leurs interventions au Mali. Par rapport à l’aide budgétaire, la projection de Luxembourg va au delà des prévisions. Sur une prévision de 13 milliards de Fcfa, le Luxembourg a déboursé l’année dernière 11 milliards de Fcfa. Le pays compte débourser cette année 6,5 milliards de Fcfa. Au nord de notre pays, le Luxembourg appuie le programme alimentaire mondial (PAM) et le Comité international de la croix rouge (CICR). Toutes ces interventions ont permis à notre pays de s’éloigner de la crise qui a ébranlé ses fondements.
S. DOUMBIA