Mali-Inde : La coopération entre les deux pays au beau fixe

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«La coopération entre le Mali et l’Inde est excellente. L’Illustration la plus parfaite de cette merveilleuse coopération est la visite il y a une année du vice président Indien au Mali avec des hautes personnalités de l’Inde. Cette visite, on se souvient a été sanctionné par la signature de trois accords majeurs entre les deux nations. Ils vont dans le domaine de la normalisation de notre coopération, de l’échange culturel et le financement de la construction du patrimoine culturel de Tombouctou. En Mars 2017 aussi, l’on retient que la visite au Mali du Ministre délégué des affaires étrangères de l’Inde a permis d’avoir une réunion mixte entre nos deux Etats. Nous poursuivons l’accord», a expliqué le chargé d’Affaires de l’Ambassade de l’Inde au Mali, Shri Manoj B Verma, aux hommes des médias au déjeuner de presse qu’il a initié à leur intention le 3 Octobre 2017, au Restaurant Ponna (Aci 2000).

L’Aide de l’Inde envers le Mali, dit le diplomate, est de deux sortes: l’aide directe et l’aide indirecte. L’aide directe est faite dans le cadre de la coopération bilatérale. Dans cette aide, dit-il, se trouvent les lignes de crédits. « Pour le moment, l’Inde a octroyé au Mali 303,62 millions de dollars au Mali pour des projets d’électrification rurale, la mise ne place d’une usine d’assemblage de tracteur, le développement du chemin de fer, le projet d’interconnexion entre le Mali et la Côte d’Ivoire, le projet d’agriculture et transformation agricoles. Des projets qui sont en cours d’exécution», explique-le chargé d’affaires, Shri Manoj B Verma.

Concernant l’aide indirecte, poursuit l’orateur, il a trait au projet réseau panafricain qui concerne la gouvernance, la santé et l’éducation en ligne. Dans ce projet, la mise en œuvre du cas du Mali a concerné le secteur de la santé. Là, il a trait aussi au volet tarifs préférentiels pour renforcer la coopération commerciale entre le Mali et l’Inde. Ce qui, dit-il, permet le non payement de taxes ou impôts sur les produits maliens en destination vers l’Inde et vice versa.

Dans le domaine de la formation, poursuit Shri Manoj B Verma, il y a le volet de la coopération technique et économique Indienne qui prévoit 60 places gratuites au Mali en 2017. On a également, souligne le diplomate, le forum au Sommet Indien-Afrique qui prévoit beaucoup de bourses aussi. Le programme de recherche CV Raman est aussi dans cette aide indirecte.  Pour ce programme, l’initiative doit venir du candidat lui-même de postuler d’avoir une bourse de recherche en Inde et au Mali. Il y a, indique-t-il, des formations spécifiques à l’endroit des militaires maliens aussi en fonction du besoin de l’Etat malien chaque année.

L’on cite aussi comme projet le conseil indien pour les relations culturelles (formation universitaire). «La politique d’assistance d’aide au développement de l’Inde envers le Mali est de permettre que le premier bénéficiaire soit la population afin qu’elle entreprenne à son tour», résume le diplomate. Pour renforcer la coopération entre les deux pays, dit-il, la réalisation d’un centre d’excellence en Anglais Indien au Mali en gestation. «Dans ce centre, la formation se fera uniquement par des professeurs Indiens », précise Shri Manoj B Verma.

Lors du déjeuner de presse, l’avis du diplomate indien sur la situation sécuritaire du pays, sur la presse malien, a été demandé. Sur la situation sécuritaire, il indique : «Je suis arrivé au Mali il y a neuf mois. Je constate à travers la presse qu’il y a des attaques fréquentes. Le cas de «Kankaga». Je suis inquiet, mais je pense personnellement que le gouvernement est à pied d’œuvre pour maitriser la situation. Mon souhait est que la situation redevienne normale le plutôt possible pour le bonheur de ce fameux peuple».

Quant à mon analyse sur la presse malienne, je dirai: «de façon générale, je pense que les journalistes maliens s’intéressent plus aux hommes politiques. Ce que je souhaite, qu’ils s’intéressent à l’aspiration de la population. Car l’homme politique s’inspire de cela pour avoir son poste. Je souhaiterais aussi qu’ils aient un regard vers les médias Indiens pour s’inspirer de leurs expériences. Car l’Inde étaient dans la situation du Mali il n’y a pas longtemps ».

Hadama B. Fofana

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