L’Office Central de Lutte contre l’Enrichissement Illicite (Oclei) a signé une convention de partenariat avec l’Autorité supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption (ASCE-LC) du Burkina Faso. Une signature de convention qui entre dans le cadre du séjour d’échanges d’expérience qu’effectue l’autorité du Faso de lutte contre la corruption auprès de l’Oclei. C’était le mardi 29 novembre au siège de l’Oclei.
Venir au Mali et s’inspirer de l’expérience de l’Office Central de Lutte contre l’Enrichissement Illicite (Oclei) du Mali en matière de lutte contre la corruption. C’est l’objectif du séjour à Bamako d’une délégation de l’Autorité supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption (ASCE-LC) du Burkina Faso, conduite par son contrôleur général d’Etat, Nion Philippe Néri Kouthon. C’est dans ce cadre que les deux institutions ont signé une convention afin de lutter efficacement contre la corruption.
C’est un phénomène transfrontier, a rappelé le président de l’Oclei. « Les outils, les stratégies, les approches doivent être également internationaux et même transfrontaliers de manière à ce que nous puissions continuer ensemble. Parce que seul, on peut fait des choses mais ensemble on peut en faire davantage », a expliqué Dr Moumouni Guindo.
Ce protocole d’accord prévoit un échange d’information, de pratiques, de développement d’outils, de technique de moyens et même de réalisation d’action commune, d’étude et d’enquête. Car comme le précise le président Guindo, le phénomène étant transfrontalier, les résultats ont également la vocation à se propager au-delà des frontières.
« Cette convention doit nous permettre de mutualiser nos moyens de lutte. Lorsque les fruits de la corruption sont externalisés, il faudrait se donner les moyens de passer toutes les frontières terrestres pour aller les appréhender là où ils sont cachés », a commenté le contrôleur général d’Etat de l’
du Burkina Faso. Elle permettra, selon Nion Philippe Néri Kouthon, d’aller outre les frontières pour identifier les avoirs au plus vite, les saisir, les recouvrer, les retourner aux populations qui ont été privées momentanément de ses ressources.
Enfin, la convention va permettre à l’ASCE-LC de passer la main à l’Oclei lorsque ses investigations mettraient en cause les burkinabés et vice-versa. Elle est le symbole de la bonne synergie qui existe entre le Burkina Faso et le Mali. « Ce sont deux pays qui ont les mêmes réalités culturelles, ethniques et politiques. Au-delà de cette synergie entre les deux pays, il est de bon ton qu’au niveau de nos institutions respectives que nous puissions aussi manifester cette bonne synergie », a expliqué Nion Philippe Néri Kouthon, vêtu du vêtement traditionnel du Faso, justifiant ainsi la signature de la présente convention. A titre de rappel, la 6e convention signée entre l’Oclei et une entité internationale.
Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net
De l’encre sur du papier, c’est a pleurer de rire
Le cirque continue …..
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