Présent au Mali depuis quelques jours, le directeur adjoint de l’Agence brésilienne de coopération, Demetrio Bueno Carvalho, a présenté dans les locaux de l’ambassade du Brésil au Mali, des corps de projets avec les acteurs maliens, selon les besoins du Mali. C’était en présence de l’ambassadeur, Raphael de Melo Vidal et du ministre de l’Elevage et de la Pêche, Dr. Kané Rokia Maguiraga.
Le Brésil est connu pour avoir des racines très importantes avec l’Afrique, des relations diplomatiques historiques essentielles avec le continent. Selon l’ambassadeur du Brésil au Mali, la coopération qui existe entre le Mali et son pays est sans égale. Et cette présence effective des responsables de l’ABC s’explique par le fait que le Mali est dans l’univers des priorités du Brésil.
La coopération du Brésil n’est pas commerciale, elle est basée sur le partage des bonnes pratiques et des expériences réussies, afin que le pays partenaire puisse les adapter et construire ses propres politiques, en renforçant ses capacités institutionnelles.
Dans son intervention, le directeur adjoint de ABC a salué les progrès significatifs du Mali dans le secteur du coton.
Il estime que son pays mène un partenariat différent avec le Mali par rapport à d’autres pays. ” Nous sommes présents au Mali pour décider de corps avec les Maliens, voir ce qu’on peut faire ensemble”, explique-t-il.
L’ambassadeur a saisi l’occasion pour saluer le président de la République IBK. Il a également partagé quelques projets futurs de la coopération avec le Mali, notamment le projet de transport public, de transformation du coton, alimentation scolaire pour les enfants, le projet politique public, le projet défense civile avec les maires du Mali dont le but est de contenir les inondations.
L’Agence brésilienne de coopération a déjà une forte présence au Mali depuis 2009 avec le projet de coton. Elle a toujours travaillé dans le silence au Mali alors que dans le cadre de la coopération, le pays a formé des producteurs de coton sur l’amélioration et la récupération du sol détruit par le changement climatique, par l’érosion, ou par les grandes pluies.
L’ambassadeur a laissé miroiter des investissements d’ingénierie en vue, notamment des promesses de bâtiments et de barrages à Sikasso et Koutiala.
Le ministre a expliqué que son département a décidé de travailler avec le Brésil. “Avec l’équipe qui est arrivée, nous allons voir ensemble quelques projets que nous avons en gestation au niveau du département”, dit-elle.
Le ministre affirme avoir constaté l’importance de l’exportation de la viande du Brésil à l’extérieur. Et que l’une des missions de son département est de mettre des stratégies en place pour pouvoir exporter la viande et non les animaux sur pieds qui est un manque à gagner pour le pays.
Ibrahima Ndiaye