Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Moctar Ouane et l’ambassadeur du Royaume de Belgique au Mali, Daniel Bertrand, ont signé lundi deux conventions de financement.
La première concerne un projet d’appui aux activités maraîchères dans la ceinture périurbaine de Bamako. Le seconde convention bénéficie au programme gouvernemental d’appui institutionnel afin d’améliorer le commerce de détail dans le cadre de la lutte contre la pauvreté.
Le coût total des accords s’élève à près de 1,7 milliard de Fcfa. Les deux conventions signées et l’accord conclu, il y a moins de cinq mois entre nos deux pays découlent des actions inscrites dans le Programme indicatif de coopération (PIC) pour la période 2004-07, adopté par nos deux gouvernements, lors de la 3ème session de la commission mixte tenue à Bruxelles les 29 et 30 juin 2004 a rappelé le ministre Ouane. Elles visent à appuyer les efforts de notre pays dans ses efforts de développement des activités maraîchères périurbaines à Samanko, l’amélioration du commerce de détail et la filière blé dans la région de Tombouctou.
Par le premier accord, le gouvernement belge, met à la disposition de notre pays une enveloppe de plus de 1,103 milliard de Fcfa pour la mise en œuvre du Projet d’appui au développement des activités maraîchères périurbaines à Samanko (PADAMS). D’une durée de 4 ans, le PADAMS va contribuer à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la pauvreté. Il s’agit de créer à Samanko un périmètre maraîcher viable et durable et d’y installer des exploitants dans le domaine de l’horticulture, conformément, au schéma directeur de développement rural adopté par notre pays en 2000. La mise en œuvre de ce projet contribuera, sans nul doute, à combattre la précarité sociale et économique des exploitants maraîchers.
Quant au second accord, il concerne le financement relatif à la mise en œuvre du Programme gouvernemental d’appui institutionnel afin d’améliorer le commerce de détail dans le cadre de la lutte contre la pauvreté. Le coût du projet s’élève à près de 600 millions de Fcfa et sa durée est de 42 mois. Son objectif est d’améliorer le commerce de détail et de lutter contre la pauvreté. L’exécution de ce programme contribuera à développer et à formaliser le commerce au détail dans une approche de formation et d’implication du système bancaire. Il s’agit d’une part de promouvoir les activités des commerçants détaillants qui occupent plus 50% de la population active de l’informel et d’autre part de lutter contre le développement de ce secteur, qui est le terreau fertile de la fraude, a expliqué le ministre Ouane.
L’ambassadeur belge s’est félicité de la signature des deux conventions qui vont aider à améliorer les conditions de vie de nos populations. Elle témoigne, selon Daniel Bertrand, de l’excellence de la coopération belgo-malienne.
A.O. DIALLO
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