La cérémonie de signature s’est déroulée dans la salle de conférence de la primature, en présence du ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Traoré Seynabou Diop, du ministre délégué, chargé du Budget, Barry Aoua Sylla et du responsable des infrastructures de la Délégation de l’Union européenne, Lucas Ferroni.
A cette occasion, le Premier ministre s’est réjoui de l’excellence des relations de coopération entre le Gouvernement du Mali et le Groupe de la Banque africaine de développement et la Commission de l’Union européenne.
Le financement de don d’un montant de 70 millions d’euros, soit environ 49,91 milliards de FCFA de la Commission européenne à travers la Banque africaine de développement par délégation, s’inscrit dans l’engagement de l’Etat à désenclaver le pays et impulser son développement économique et social. Le montant global du projet est de 132,85 millions d’euros, soit environ 87,14 milliards de FCFA. Le Mali apporte un financement de 15,30 millions d’euros, soit 10, 036 milliards de FCFA pour prendre en charge les coûts de sécurisation de la zone, les frais d’expropriation, de suivi de la mise en œuvre du Plan de gestion environnementale et sociale et de fonctionnement de l’Unité de gestion du projet.
Cet accord de financement contribue à la mise en œuvre réussie du Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (CREDD) pour la période 2019-2023, notamment dans son axe n°2 « la paix, la sécurité et le renforcement du vivre ensemble » et son axe stratégique n°3, « la croissance inclusive et la transformation structurelle de l’économie par le développement des réseaux d’infrastructures ».
La responsable pays de la BAD, Louise Djoussou-Lorng a salué le partenariat avec le Mali et réaffirmé « la disponibilité permanente de la Banque, votre Banque, aux côtés du Gouvernement du Mali dans tous ses efforts de développement exprimés dans le CREDD 2019-2023 ».
Le Premier ministre, Dr Boubou Cissé a renouvelé les vives félicitations et les remerciements du Gouvernement du Mali à la BAD et à l’Union européenne pour la mise à disposition de ces financements en mixage de prêts et de dons. Il a ajouté que « le projet d’aménagement de la section Bourem-Kidal de la branche malienne de la route transsaharienne (RTS) est une infrastructure au centre d’enjeux économiques, sociaux, politiques et sécuritaires à l’échelle du continent. Cette route est située sur les corridors transafricains Alger/Lagos et Dakar/Djibouti, identifiés comme prioritaires par le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA), pour atteindre les objectifs du NEPAD à l’horizon 2020 ».
La réalisation de la route permettra de résoudre des problèmes majeurs de paix, de sécurité, de développement économique et social et de fragilité. C’est un projet important pour l’unité nationale, la paix et la cohésion sociale qui va permettre de désenclaver la région de Kidal, renforcer le processus de pacification en cours dans les zones du nord du Mali et accroître les échanges entre la région de Kidal et les autres régions du Mali ainsi que les échanges entre le Mali et l’Algérie.
Enfin, ce projet est hautement important pour la sous-région du Liptako-Gourma et plus particulièrement dans sa partie malienne, car il va contribuer à la réduction des inégalités de développement.
Faite la stimulation du coût securitaire de la route pour mettre les uns et les autres à l’aise.
GESTICULATEUROPÉENS
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