Berlin veut poursuivre son aide au Mali, même après le retrait des soldats de la Bundeswehr, a confirmé le secrétaire d’État au ministère du Développement dans une interview au quotidien conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung. Des propos qui tranchent avec la position française.
« L’Allemagne est active au Mali, avec les Nations-unies, les organisations non gouvernementales et les 300 personnes de notre société pour la coopération internationale. Il ne s’agit pas de coopérer financièrement avec le gouvernement militaire malien, il s’agit d’activités sur le terrain qui se veulent au plus proches de la population », a déclaré Jochen Flasbarth, le secrétaire d’État au ministère allemand du Développement.
C’est donc ainsi qu’il définit et justifie la position de Berlin qui, même après le retrait de la Bundeswehr du Mali, d’ici à la fin de l’année, veut poursuivre son aide au développement, voire la renforcer dans la région du Sahel.
Cette interview est une réponse aux propos de la ministre française des Affaires étrangère dans les colonnes du même journal. Catherine Colonna avait indirectement conseillé à Berlin de faire preuve de clairvoyance et de suivre le même chemin que la France. Les autorités françaises avaient, en retirant leurs troupes, mis fin également aux coopérations.
« Je ne partage pas ce point de vue français, a expliqué Jochen Flasbarth. Nous ne sommes pas naïfs à l’égard du gouvernement malien mais si l’on n’aide pas les gens sur place, dans leur vie quotidienne, il n’y a plus de levier pour changer son comportement ».
Avec un millier de soldats environ, l’Allemagne est le plus important contributeur occidental à la Minusma. Le pays avait prévu de se retirer progressivement d’ici à mai 2024 mais la décision de l’ONU de mettre terme à la mission avec effet immédiat a précipité les choses. Tous les pays participant à la mission onusienne doivent désormais se concentrer sur l’organisation du retrait de leurs troupes, qui devra être bouclé d’ici au 31 décembre 2023.
De son côté, le ministre malien de la Défense a assuré Berlin du «soutien » des autorités maliennes pour un retrait ordonné de ses troupes de la mission de l’ONU, Minusma, d’ici à la fin 2023, a annoncé le jeudi dernier, le ministère de la Défense allemand.
Arouna Traoré
Les maliens ont des idées pour son propre développement.
On en a pas besoin.
…Jochen Flasbarth: rester dans la vie quotidienne malienne avec comme objectif de changer le comportement du gouvernement malien:
1 – Quel mépris! Et dommage en même temps que le Bündnis/90DieGrünen soit devenu aussi violent que belliqueux, trahissant du coup ses idéaux fondamentaux de pacifiste et pacifique connu du centre-gauche, de protection de faibles, de la nature, de l’Être humains tout court dans la justice et l’équité!
2- A ces origines le parti est opposé à la guerre du Viêt Nam, soutient l’Ayatollah Khomey de son Exil en l’aidant à chasser le Shah Reza, soutient financièrement les luttes d’indépendances de l’Angola et du Mozambique au prix de manisfestation de milliers de personnes de fin 1960 jusqu’au ralliement avec le “Ostermarsch” conduisant à la chute du Mur de Berlin…
3 – Hélas: la co-belligérence lors de la guerre en Yougoslavie, au Kosovo durant laquelle le parti a failli se disloquer…Cérisse sur le gâteau: la violence face à la Russie, la menace des pays africains, le mépris des autorités indiennes et celles chinoises, incarnés par leur ministre des AE, l’arimage aveugle aux USA, qui se traduit par ces déclarations de son sécrétaire d’Éat, juste après celles des Amis contre des Officiers Militaires Maliens…
« Je ne partage pas ce point de vue français, a expliqué Jochen Flasbarth. Nous ne sommes pas naïfs à l’égard du gouvernement malien mais si l’on n’aide pas les gens sur place, dans leur vie quotidienne, il n’y a plus de levier pour changer son comportement ».
Je ne partage pas ce point de vue allemand. Les Maliens ne sommes pas naïfs à l’égard du gouvernement allemand.
C’est bien si l’Allemagne a une vision et une politique à l’égard du Mali différentes de celles de ses alliés impérialistes occidentaux qui sont dans la punition et la vengeance. Mais, malheureusement, je crois que l’Allemagne simule cette différence. L’Allemagne a actuellement des ministres, en particulier des affaires étrangères et des armées, de très mauvaise qualité, sans “personnalité allemande”.
Les autorités publiques de transition ne doivent pas faire confiance à l’Allemagne dans le contexte géopolitique actuel. Ce pays sera toujours en mission pour ses alliés occidentaux avec lesquels elle partagera tous les renseignements sensibles qu’elle réussira à glaner sur le Mali. Par exemple, l’Allemagne était en visite le 20 juillet dernier au siège de la CEDEAO au Nigeria pour financer des mesures anti-maliennes par la Commission de la CEDEAO interposée.
En particulier, ne confier à l’Allemagne aucun marché public ou information dans un des domaines relevant de la souveraineté nationale.
https://www.youtube.com/watch?v=NO7NW2FWvlg&t=238s&pp=ygUgbWFjcm9uIGV0IGxhIGpldW5lc3NlIGFmcmljYWluZSA%3D
…11 jeunes africains vendus à ce sommet, faisant du semblant comme Félix Tschisékedi…
Pourquoi Macron n’a pas invité Kemi Seba, Ben le Cerveau, Malema ou encore Nathalie Yamb…
– La même chose avec Fally Ipupa tout dernièrement en RDC…
Encore de l’aide au sous-développement dont le Mali n’a pas besoin!
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