Lutte contre l’insécurité alimentaire : Le Japon fait don de 47.711 tonnes de riz au Mali

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C’est par une cérémonie sobre mais pleine de signification que l’Ambassadeur du Japon au Mali, Daisuke KURUKI, a remis au ministre-commissaire à la Sécurité alimentaire, Oumar Ibrahima TOURE, un don de 47 711 tonnes de riz japonais. C’était le jeudi 27 septembre, dans la cour de l’OPAM.

Avant la remise symbolique, l’ambassadeur du Japon a affirmé que ce don rentre dans le cadre de l’assistance alimentaire. Selon lui, ce don a une valeur de 330 millions de yuans japonais, soit environ 1,8 milliard de francs CFA. « Ce don fait partie intégrante de la coopération économique bilatérale non-remboursable du Japon en faveur du peuple malien », dit-il.

Daisuke KURUKI ajoute que la crise alimentaire et nutritionnelle menace la population du Mali, plus particulièrement les régions du Nord et du Centre. Il estime que le changement climatique gêne les activités agricoles dans ces zones. Pour cela, le Japon soutient le Mali dans ces efforts pour le développement économique et social. Il préconise que ce riz offert par ce programme japonais soit mis en vente à un prix raisonnable dans les régions du Centre et du Nord.

Le diplomate affirme que les fonds issus de la vente à un prix accessible de ce riz seront appelés  «fonds de contrepartie» et cela va être utilisé pour financer divers projets de développement socioéconomique planifiés par les autorités maliennes. A travers ce mécanisme, l’assistance alimentaire du Japon peut contribuer deux fois au développement du Mali. De nombreux projets ont déjà été réalisés  avec ce fonds. Leur montant s’élève respectivement à plus de 6 milliards de francs CFA en 2017 et plus de 4 milliards jusqu’ici.

Pour sa part, Oumar Ibrahima TOURE souligne qu’une telle quantité de riz arrive à point nommé pour soutenir les actions de sécurité alimentaire du gouvernement du Mali sur toute l’étendue du territoire national. Il fait savoir que l’assistance alimentaire contribuera à coup sûr à soutenir la balance des paiements en faveur de l’économie du Mali qui, à travers cette opération, fait réception de biens de consommation d’un niveau si élevé sans règlement financier à l’extérieur ; la vente de ce riz sur le marché national à un prix concessionnel afin de stabiliser le marché céréalier et rendre plus accessible le riz aux consommateurs ; l’utilisation des produits de la vente de ce riz à des besoins de financement et de réalisation de projets de développement socio- économiques.

Le ministre-commissaire met l’accent sur la mise en œuvre effective du programme KR.17,  prévu pour le début de l’année 2019 et la diligence dans l’élaboration du KR.18 dont l’accord de don vient  d’être signé entre les deux gouvernements.

Il salue par la suite l’appui précieux du Japon au renforcement des capacités du dispositif de sécurité alimentaire. Cela à travers le financement de cinq silos destinés à la conservation du maïs, activités jusque-là inédite au sein du dispositif malien. Ces infrastructures implantées dans les grandes zones  de production  du pays ont coûté au Japon près de deux milliards neuf cents mille francs CFCA. Les travaux  de réalisation de ces cinq silos sont en cours d’achèvement.

Sanata GOITA (Stagiaire)

 

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1 commentaire

  1. Le japon est un pays inégalitaire certain homme sont encore de la plus basse caste , considéré comme « hinin » ou les burakumin .

    NB pour rappel , le terme de NIPON signifie « race supérieur »

    Il faut se souvenir qu’Abe est le petit-fils de Nobusuke Kishi, qui fut ministre du Commerce et de l’Industrie pendant la guerre. Emprisonné par les Américains comme criminel de guerre en 1945, Kishi fut libéré sans être jugé au début de la guerre froide, puis élu Premier ministre en 1957. Dans les années 1930 et 1940, c’était un nationaliste convaincu, un peu fascisant sur les bords. Après la guerre, sa profonde aversion pour le communisme en fit un allié de choix pour les États-Unis. Sa vie durant, il eut pour but d’obtenir la révision de la Constitution pacifiste imposée par les Américains, et de faire à nouveau de son pays une puissance militaire fière et redoutée. Il n’y parvint pas, et on ne sait si son petit-fils y parviendra à sa place.

    TraitAtlantistes

    Gwangseongbo a également servi lors de l’attaque américaine de 1871 pour forcer la Corée à s’ouvrir au commerce extérieur.

    Finalement, ces forteresses servirent une dernière fois en 1875, lors d’un échange de tirs de canon avec la flotte japonaise. Les coréens ont utilisé les canons abandonnés par les français après la retraite du contre-amiral Roze en 1866. Cet incident mènera au traité de Ganghwa, premier traité inéquitable d’une longue liste qui permettra au Japon d’annexer la Corée en 1910.

    Hypocrysie niponne

    http://historizo.cafeduweb.com/lire/11620-coree-france-japon-guerre-manuscrits.html
    Le Japon en détient le plus grand nombre (environ 60 000), volés pendant la période coloniale (1910-1945), suivit par les États-Unis (près de 30 000). Les manuscrits royaux de la dynastie Joseon étaient jadis conservés aux archives royales (Bibliothèque Kyujanggak) de l’île

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