Les présidents Vladimir Poutine et Assimi Goïta : Une estime réciproque

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Ça pourrait être sa première sortie hors du pays depuis son installation au pouvoir, le 7 juin 2021. Et l’invitation n’est pas venue de n’importe quel président. Il s’agit de Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie. Pour certains observateurs, il est le dirigeant le plus puissant du monde. Pour d’autres, il est à égalité avec son homologue et rival américain, Joe Biden.

Ce président emblématique et courtisé affiche une grande estime à l’égard de notre chef de l’État. «J’ai eu un riche entretien téléphonique avec S.E.M. Vladimir Poutine. Nous avons évoqué les voies et moyens de renforcer la coopération bilatérale notamment économique et sécuritaire. Je salue un partenariat gagnant-gagnant basé sur le respect mutuel», a écrit le colonel Assimi Goïta sur son compte Twitter, mardi dernier.

Selon le service de presse du Kremlin, la discussion entre les deux personnalités a porté sur des questions d’actualité concernant le développement ultérieur des relations bilatérales, y compris les liens commerciaux et économiques. Les deux dirigeants ont aussi souligné l’importance de l’initiative de la Russie de faire don aux pays dans le besoin d’environ 300.000 tonnes d’engrais bloqués dans les ports européens à la suite de sanctions illégitimes.

Ils ont réaffirmé leur intention mutuelle de renforcer davantage la coopération russo-malienne en matière de sécurité afin d’éradiquer les groupes terroristes sur l’ensemble du territoire malien. Le président Vladimir Poutine a invité son homologue Assimi Goïta à assister au deuxième sommet Russie-Afrique prévu à Saint-Pétersbourg en 2023. Les parties ont convenu de poursuivre les contacts.

Hier, dans la journée, on pouvait constater que des milliers de Maliens avaient «liké, aimé» le message que le président Goïta a posté sur son compte Twitter. Cela montre que le partenariat stratégique que les autorités de la Transition ont noué avec la Russie est bien apprécié par nos compatriotes pour avoir produit des résultats tangibles notamment dans le domaine de la défense et de la sécurité. En effet, toutes les commandes d’acquisition d’équipements militaires comme les hélicoptères de combat et les avions de transport de troupes en Russie ont été exécutées avec satisfaction.

INSTRUCTEURS RUSSES-

Invité de l’émission «Mali Kura tassira» en mai dernier, le ministre de la Défense et des Anciens combattants, appréciant les succès engrangés par les Forces armées maliennes (FAMa) dans la lutte contre le terrorisme, a indiqué que les moyens ayant permis d’arriver à ces résultats, sont acquis dans le cadre d’un partenariat fécond avec la Russie. «Bamako entretient une relation diplomatique «franche» avec Moscou, basée sur le respect mutuel. Et cela ne date pas d’hier. Dès 1960, la Russie avait envoyé des centaines d’instructeurs et de conseillers pour aider notre pays à organiser son administration, son armée. C’est ce partenariat que les nouvelles autorités ont redynamisé aujourd’hui», a déclaré le colonel Sadio Camara.

Le chef du département de la Défense est surtout satisfait du travail que font les instructeurs russes au Mali. «En plus des précieuses compétences acquises par nos pilotes, l’expertise des Russes a permis de remettre en état d’usage certains matériels (blindés) que l’on croyait irrécupérables», s’est félicité le colonel Camara. Cependant, le ministre Camara a tenu à préciser que les «instructeurs russes ne participent pas au combat aux côtés des FAMa» contrairement aux informations distillées par une certaine presse étrangère.

Si les terroristes avaient réussi à prendre notre pays à la gorge, freiné son développement et détruit le tissu social, il faut reconnaître que le partenariat stratégique avec la Russie a permis à notre Armée de reprendre l’initiative. Cela s’est traduit par la déstructuration de la chaîne logistique de l’ennemi et de plusieurs de ses bases, ainsi que le retour massif de déplacés et de réfugiés dans leurs localités.

DIVERSIFIER- En plus du volet défense et sécurité,

Bamako et Moscou entendent diversifier davantage leur coopération en ciblant plusieurs domaines : commerce, énergie, agriculture, mines, hydrocarbures, transports et infrastructures. Une forte délégation ministérielle conduite par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a séjourné, en mai dernier, dans la capitale russe afin de concrétiser un certain nombre de projets comme l’approvisionnement correct et durable du Mali en blé et engrais pour éviter les pénuries et la flambée des prix.

En froid avec l’ancienne puissance coloniale (la France), le Mali peut, aujourd’hui, compter sur la Russie, membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, pour se faire entendre, surtout pour se faire respecter sur la scène internationale. Il faut rappeler que depuis 1960, l’Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS) offrait au Mali des bourses d’études, de stage de formation professionnelle dans plusieurs domaines à l’endroit des étudiants, des fonctionnaires, des Forces de défense et de sécurité. Cette politique d’aide a continué avec les gouvernements successifs de la Fédération de Russie.

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22 COMMENTAIRES

  1. Les dictateurs s’adorent entres eux à deux conditions :
    – Le convergences des intérêts provisoire du moment , ou
    – La subordination totale de l’un pour l’autre.
    Je ne fais pas un dessin pour savoir qui de l’un ou de l’autre est le vassal…

  2. En quoi cela regarde la ménagère qui n’arrive pas à nourrir ses enfants dont le mari a été tuer par les mercenaires russes.

    • Monsieur ou Dame Ali, demande à ta “ménagère” ce que son mari a pu bien faire aux maris d’autres ménagères pour se faire tué, car beaucoup d’autres maris n’ont pas été tués ; mais pourquoi son mari parmi tant d’autres ?
      Si son mari s’est fait tué parce qu’il tuait et terrorisait lui aussi d’autres pères de familles pour nourrir ses enfants, ce n’est que justice qui a été rendu

      • Arrêtes un peu, la France n’a pas fait 400 ans au Mali. En tout et pour tout la présence française au Mali a duré 72 ans. Dans mon village d’origine elle a duré moins de 50 ans.

  3. Pendant que la Russie a recours à la conscription pour combattre en Ukraine, les guerriers Bambaras flouent le peuple en lui faisant s’accrocher aux fantasmes d’une Russie puissante à ses côtés. Si la Russie ou n’importe quel pays peuplé de Slaves s’intéresse à un pays de Noirs, de surcroît musulman, cela veut dire qu’elle a compris ce que les leaders amateurs du Mali ne peuvent comprendre. Quelle que soit la force et la puissance d’un pays, il ne peut s’en sortir étant empêtré dans un isolement Diplomatique. Si c’était du gagnant-gagnant comme vous dites, 14% de l’économie Russe est détenu par les compagnies Françaises, ce qui fait de la France le premier investisseur étranger en Russie. Qu’est-ce que la Russie gagnerait avec un pays miséreux comme le Mali ?

    • Si la Russie n’a rien à gagner “avec un pays miséreux” comme vous le dites, qu’est ce qui l’oblige alors ?
      Chers experts économistes chevronnés, merci d’indiquer à la Russie avec qui elle gagnerait.

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  4. Poutine en est rendu a parler à des voyous de quartier pour assoir sa légitimité internationale.
    Le Mali n’existe pas pour Poutine (ni la RCA en encore moins le Burkina)….mais il ne lui reste que çà…avec la Corée du nord…. la Chine et l’Inde regardent déjà ailleurs
    La géopolitique est comme un jeux de carte et ya que les imbéciles qui misent sur le perdant !!!! et ils sont peu nombreux sur l’échiquier

    • QUELLE DISSONANCE COGNITIVE….!!!

      CONNAITRE DES MOTS NE SIGNIFIE PAS SAVOIR LES UTILISER, RECONNAITRE LE CONTEXTE DE SON EMPLOI.

      ETRE TROLL DEMANDE UNE CERTAINE CULTURE AU MOINS GÉNÉRALE.

  5. Oui, la même estime qui unit un truand à son homme de main
    Tant que goita exécutera scrupuleusement les ordres du chef, il sera considéré à sa juste valeur, c’est-à-dire celle d’un simple exécutant.

    En même temps on sait que si on veut régler un problème diplomatique, ce n’est plus avec bamako qu’il faut discuter mais avec moscou.

  6. Les dictatures (maliennes ou russes) finissent toujours mal
    Lissez les livres , lissez l’histoire
    et vous serez terrifiés de voir comment va terminer le Mali, le Burkina, …..
    L’histoire n’est qu’un éternel recommencement …. et vous en serez les comptables

    • Bravo Chef charlatan prédicateur qui a déjà lu dans les livres d’histoire “comment va terminer le Mali, le Burkina, ….”
      Alors, et le sort de vos champions démocrates ? c’est quoi leur finalité ?

  7. Nous sommes sûrs que ces deux hommes ayant les mêmes visions ferons le bonheur de leur peuple sans aucune équivoque.
    ASSIMI= Averti Systématiquement, Spécialement dans l’Intérêt du Mali Indépendant
    GOITA= Garanti pour Occuper Intégralement et Totalement et Authentiquement la dignité de son pays.

    VLADIMIR = Valeureux Label Amélioré doté d’une Dextérité d’Intervention avec Méditation Inlassable pour Restaurer son pays totalement déchiré par les autres puissances.
    POUTINE = Prêt Ouvertement avec Ultra-Témérité Intégrant Nationalisme Extrême

    • En attendant, Poutine a réussi à transformer le pays très industrialisé (URSS) en un pays du tiers-monde dépendant de ses ressources naturelles (Russie). Quel exploit ! 😂😂

  8. Briser les 6 piliers de la domination française et édifier l’Etat Fédérale d’Afrique.

    1. Mettre fin à l’occupation militaire du territoire africain, notamment aux bases militaires implantées au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Niger, au Tchad, à Djibouti, au Gabon, etc. L’armée française a pour fonction en Afrique d’intimider nos dirigeants, “d’intervenir” (60 interventions en 60 années d’indépendance) et d’organiser des coups d’Etat pour renverser les régimes qui ne plaisent pas à la France, d’assassiner les leaders patriotes, de former, d’armer et financer des terroristes et des “rebelles” pour déstabiliser nos Etats et instaurer l’insécurité partout sur le territoire africain; d’obliger nos Etats à se former et à s’équiper auprès de la France; de maintenir nos armées dans une situation de sous-équipement de façon à justifier la présence de l’armée française sur notre sol; d’empêcher à tout prix la formation de véritables armées modernes africaines en lieu et place des “hommes en armes” que nous avons aujourd’hui; de quadriller le territoire africain afin de nous tenir en respect comme un gangster tient en joue ceux qu’il dévalise.

    L’armée française a aussi pour fonction de protéger les régimes dictatoriaux africains qu’elle a installés sur notre sol et travaille inlassablement à déstabiliser et renverser tous ceux qui s’opposent à elle sur le continent. Elle apporte sa caution et son soutien actif aux fausses démocraties, aux manipulations de votes par des régimes qui, parce qu’ils se savent protégés par la France, font ce qu’ils veulent et travaillent plus à préserver les intérêts de la France chez nous que les intérêts de notre peuple, le peuple africain.

    C’est pourquoi nous devons à tout prix chasser l’armée française de nos terres. Nous sommes mobilisés à cet effet et n’aurons aucun répit tant que le dernier soldat français n’aura pas quitté la terre sacrée d’Afrique.

    2. Nous ne voulons pas d’une réforme du franc CFA. Nous sommes mobilisés pour la fin du franc CFA, c’est-à-dire la fin de tout accord de coopération monétaire avec la France. Nous voulons créer et gérer nos propres monnaies indépendamment de toute ingérence de la France. Nous ne sommes pas des “Francs” (l’ethnie fondatrice du pays appelé “France”). Nous voulons un nom authentiquement africain pour notre monnaie commune. Plus aucune monnaie africaine ne doit s’appeler “franc”.

    3. Nous dénonçons les accords léonins de « coopération » imposés par la France au moment des « indépendances » et grâce auxquels elle a un statut préférentiel dans l’octroi des contrats, marchés et concessions qui lui permettent de piller nos richesses minières. Nous ne voulons plus être un marché captif pour l’écoulement des produits de l’industrie française. Nous dénonçons les « accords » commerciaux qui accordent un statut préférentiel à la France dans l’approvisionnement de l’Afrique en produits manufacturés. Nous voulons une industrie de transformation de nos matières premières sur notre propre sol. Nous voulons diversifier nos partenaires au plan mondial. Nous voulons commercer avec qui nous voulons.

    Nous dénonçons les intimidations, les menaces de coups d’Etat et d’assassinat et le chantage exercé sur nos dirigeants pour qu’ils consentent à brader nos richesses à la France.

    4. Sur le plan diplomatique et international, nous ne voulons plus être sous la tutelle de la France qui nous traite comme de grands enfants à qui il faut constamment tenir la main, qui ne se gêne pas, chaque matin que Dieu fait, pour se prononcer sur toute question nous concernant et nous dicter la conduite à tenir, notamment à l’ONU où elle nous impose systématiquement de nous aligner sur ses propres positions à elle comme elle tente encore de le faire concernant l’affaire ukrainienne.

    5. Nous voulons la fin du génocide culturel perpétré par la France et la francophonie au travers de l’enseignement du français dans toutes les anciennes colonies françaises au détriment des langues africaines qui meurent lentement mais sûrement faute d’être enseignées à nos enfants. Nous devons enseigner en priorité nos langues à l’école et non le français. Contrairement à ce que les Français tentent de nous faire croire, la pluralité « ethnique » et linguistique n’est pas un obstacle à l’enseignement de nos langues ou même au choix d’une langue commune. 90% des pays du monde sont multiethnique et plurilingues et pourtant partout, dans tous les pays du monde en dehors de l’Afrique, les gens enseignent en priorité leurs langues à leurs enfants. Les Africains sont les seuls, sur toute la planète Terre, à commettre méthodiquement et consciemment leur propre suicide culturel en refusant d’enseigner leurs langues à leurs enfants.
    6. Nous voulons la fin du racisme et de la guerre psychologique permanente menée contre nous par la France au travers de ses médias (RFI, France 24, Le Monde, Jeune Afrique, etc.) et des milliers de trolls qu’il a maintenant formés et qui infestent les réseaux sociaux africains en croyant dévoyer la mobilisation irréversible de la jeunesse africaine, qui nous couvrent de mépris et qui incitent à la haine entre Africains chaque jour que Dieu fait, qui sèment la zizanie et la division sur le sol africain, qui nous infantilisent et nous manipulent au gré des intérêts Français.

    LA FRANCE EST L’ENNEMIE MORTELLE DU PEUPLE AFRICAIN. ELLE SUCE NOTRE SANG ET NOUS CONDAMNE À LA MISÈRE. Chaque patriote du continent doit se donner pour mission de lutter sans relâche contre nos oppresseurs multiséculaires que sont les Français et contribuer à l’effondrement du système néocolonial qui nous maintient en esclavage.

    • À part le point 5 tout ce que tu racontes relève du délire. Notre mentalité d’esclaves nous pousse à éduquer nos enfants dans une langue qu’ils ne comprennent pas. C’est de là que vient notre retard dans tous les domaines.Ce n’est pas 90% mais 99,9% des pays qui sont pluri ethniques. La Somalie est le seul pays classé comme mono ethnique par les spécialistes.

      Le Président Modibo KEÏTA qui a été l’un des leaders les plus efficaces de l’Afrique avait quitté le Fcfa et la Zone Franc, pourquoi est-il retourné quémander le retour du Mali dans la Zone Franc ? Les pays Africains sont 14 à utiliser le FCFA, pourquoi les 40 autres pays sont aussi attardés que nous ? Ce n’est pas le FCFA et la France qui sont responsables de la corruption, la mauvaise gouvernance et la cleptomanie de nos leaders, c’est notre nature.

      • L’abandon du franc CFA ne pourra être que bénéfique pour nous. Tant que nous n’aurons pas le courage de sortir du franc CFA pour les raisons stupides qu’on avance (“stabilité”, “pourquoi Modibo Keita est retourne quémander?, etc. etc.), nous ne serons jamais ni économiquement libres, ni prospères car ce qui est vrai de Modibbo Keita ne le sera pas nécessairement de nous. .

        1. Tout d’abord, nos pays pays ne sont pas les seuls qui ont été colonisés par la France. Le Maroc, la Tunisie, l’Algérie, Madagascar, et la Mauritanie étaient tous d’anciennes colonies françaises qui avaient pour pour monnaie le franc CFA. TOUS CES PAYS ONT ABANDONNÉ LE FRANC CFA ET N’ONT JAMAIS RESSENTI LA NECESSITÉ DE REVENIR. ILS CONSERVENT TOUS ENCORE AUJOURD’HUI LEUR MONNAIE INDÉPENDATE ET NE S’EN PORTENT PAS PLUS MAL QUE NOUS (BIEN AU CONTRAIRE!). Pourquoi nous, on n’aurait pas le droit d’avoir notre propre monnaie? Parce que tous ces pays, à la différence de nos pays, sont “peuplés de “blancs”?…Plus ou moins.

        2. La Grande-Bretagne avait plus de colonies en Afrique que la France. Aucune des anciennes colonies de la Grande-Bretagne n’a pour monnaie la livre sterling. Toutes ont leurs propres monnaies indépendantes et ne s’en portent pas plus mal que nous.

        3. D’après l’Indice de développement humain (IDH, 2021) du PNUD, 7 des 10 pays les plus pauvres du monde se trouvent dans la zone franc. Dans ce lot, figurent les trois pays les plus pauvres de la planète, à savoir le Niger, le Tchad et la Centrafrique où plus 63 % de la population vit avec moins de 1,25 dollar par jour et une monnaie de singe, le franc CFA. Est-ce un hasard? Qu’est-ce que ces pays ont en commun sinon d’avoir été colonisés par la France et d’avoir pour monnaie le franc CFA?

        5. Liste des pays africains ayant leur propre monnaie et qui ne se portent pas plus mal que nous sur le plan économique. COMME TU PEUX LE VOIR, CE SONT TOUS LES PAYS, ABSOLUMENT TOUS LES PAYS, EN DEHORS DES COLONIES FRANCAISES, QUI ONT LEUR PROPRE MONNAIE. IL EN EST DE MÊME DANS TOUS LES PAYS ASIATIQUES ANCIENNEMENT COLONISÉS ET DANS TOUS LES PAYS D’AMÉRIQUE DU SUD ET D’AMÉRIQUE CENTRALE. Même de microscopiques pays comme la Gambie, L’Erythrée ou Djibouti ont leur propre monnaie et leurs citoyens n’en meurent pas. Alors que nous, nous avons peur d’avoir notre propre monnaie parce que nous pensons que quelque chose va nous arriver, un malheur va nous arriver si nous nous affranchissons de la tutelle de la France et prenons notre indépendance. .

        Algerian dinar
        Algeria

        Angolan kwanza
        Angola

        Botswana pula
        Botswana

        Burundian franc
        Burundi

        Cape Verdean escudo
        Cabo Verde

        Comorian franc
        Comoros

        Congolese franc
        Democratic Republic of the Congo

        Dalasi
        Gambia

        Djiboutian franc
        Djibouti

        Egyptian pound
        Egypt

        Eritrean nakfa
        Eritrea

        Ethiopian birr
        Ethiopia

        Ghanaian cedi
        Ghana

        Guinean franc
        Guinea

        Kenyan shilling
        Kenya

        Lesotho loti
        Lesotho

        Liberian dollar
        Liberia

        Libyan dinar
        Libya

        Lilangeni
        Eswatini

        Malagasy ariary
        Madagascar

        Malawian kwacha
        Malawi

        Mauritian rupee
        Mauritius

        Moroccan dirham
        Morocco

        Mozambican metical
        Mozambique

        Namibian dollar
        Namibia

        Nigerian naira
        Nigeria

        Ouguiya
        Mauritania

        RTGS Dollar
        Zimbabwe

        Rwandan franc
        Rwanda

        São Tomé and Príncipe dobra
        Sao Tome and Principe

        Seychellois rupee
        Seychelles

        Sierra Leonean leone
        Sierra Leone

        Somali shilling
        Somalia

        South African rand
        South Africa

        South Sudanese pound
        South Sudan

        Sudanese pound
        Sudan

        Tanzanian shilling
        Tanzania

        Tunisian dinar
        Tunisia

        Ugandan shilling
        Uganda

        Zambian kwacha
        Zambia

        TOUS LES PAYS DONT LA LISTE EST CI-DESSUS ONT PRIS LE RISQUE D’AVOIR LEUR PROPRE MONNAIE. SELON TOUTES LES STATISTIQUES DE TOUTES LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES, AUCUN D’ENTRE EUX NE SE PORTE PLUS MAL QUE LE NIGER OU LE MALI. BIEN AU CONTRAIRE!

        6. Chaque fois que les Africains sont aux portes de la liberté, il faut qu’ils se creusent la tête pour trouver de (fausses) raisons de ne pas prendre cette liberté. Ils sont comme les esclaves libérés dont parle Cheikh Anta Dio, esclaves qui vont jusqu’à la devanture de la porte et reviennent, effrayés, pour se refugier dans les bras de leurs maîtres en se demandant ce qu’ils vont faire de leur liberté, ce qu’ils vont devenir sans leur maître, parce qu’ils ont peur de prendre leurs responsabilités, de se retrouver tout seuls face à leur destin, parce qu’ils ont peur d’être libres.

        C’est la même chose avec le franc CFA. Chaque fois qu’un pays africain veut sortir du franc CFA, c’est notre mentalité d’esclaves, cette mentalité défaitiste forgée par 5 siècles d’humiliations, de persécutions de toutes sortes, de mépris, de massacres et de peur qui reprend le dessus sur nous et nous dit: “Il faut faire attention. Il faut être réaliste.”

        • Personne ne défend le FCFA, la vérité est que c’est la mauvaise gouvernance et non le FCFA qui soit à la source de notre malheur. Un seul exemple: le salaire du Président IBK était 10 supérieur au salaire de François HOLLANDE et 12,5 fois supérieur à celui de OBAMA. Que la monnaie nationale soit le dollar la HRYVNIA ou la naïra, qu’est-ce que cela change ? Quand on traverse les villes de Paris, Bamako et Washington, qu’est-ce qui explique ce salaire exagéré du Président Malien ? Il paraît que les autorités actuelles sont moins gourmandes et se contentent de seulement la moitié, ce qui fait de ASSIMI un homme 6 fois mieux payé que BIDEN. Si les autres sont à 100% responsables de notre retard, cela veut dire que nous n’en sortirons jamais. 💡💡💡💡

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