Les Bombes à sous munitions, une réalité au Mali

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C’est ce qui ressort de l’atelier sur les dangers et la prévention des bombes à sous- munitions organisé par l’UNICEF, en partenariat avec la Commission Nationale de la Campagne Internationale de Lutte contre les Mines et les Bombes à sous-munitions, à l’intention des journalistes, membres du Réseau des Journalistes pour la Sécurité et le Développement en Afrique de l’Ouest (RJSDAO). C’était la semaine dernière, à la Maison de la Presse.

L’organisation de cette session de briefing, par l’UNICEF, s’explique par la menace que ces « engins de la mort » font planer sur le Mali. Notamment sa parie nord affectée, ces dernières années, par des rebellions armées. Aussi, les enfants restent les plus exposés à ces engins explosifs qui  peuvent faire, selon les spécialistes, de nombreuses victimes, des années après la guerre. Il ressort des données de l’UNICEF ces engins explosifs ou bombes à sous-munitions ont fait de nombreux victimes, cette année, dans les régions du nord du Mali. Au total 42 victimes ont été enregistrées dans les trois régions nord du Mali.

Selon le représentant  du ministre de la Sécurité, partout où il y a eu une guerre, il y a des Restes d’Explosifs de Guerre (REG). C’est pourquoi, indique- t-il, le Mali avec l’appui de ses partenaires, a initié, depuis 2007, une opération de déminage  suivie d’une campagne d’éducation sur  les risques d’engins explosifs. C’est lors de la guerre entre le Mali et le Burkina- Faso et des différentes rebellions qu’a connu le Mali que le territoire Malien a été envahi par les Restes Explosifs de Guerre.

Le représentant de l’UNICEF au Mali et l’ensemble des partenaires du Mali rappellent que cette situation interpelle l’Etat malien, ainsi que la communauté internationale. Mais aussi et surtout, les medias qui doivent informer et sensibiliser les populations sur les dangers  que portent ces engins explosifs. D’où la pertinence, selon le représentant de l’UNICEF au Mali, de cet atelier de briefing à l’intention des journalistes du RJSDAO.

 Le président du Réseau des Journalistes pour la Sécurité et le Développement en Afrique de l’Ouest (RJSDAO), Amadou Maïga, n’a pas caché sa satisfaction. Après avoir salué l’initiative de l’UNICEF, il indique que les mines à sous-munitions  qui guettent toute personne qui se déplace. Aussi, il  rassure que le RJSDAO ne ménagera aucun effort pour informer et sensibiliser les populations sur les dangers des bombes à sous-munitions.

Abou Berthé

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2 COMMENTAIRES

  1. cest une guerre civille qui se profille en toute vitesse a lhorizon cest ineduictable cest inevitable par ce que diarra ne veut pas leser le pouvoir diarra pense que le mali appartient a son beau pere criminelle GMT DIARRA SACROCHE AU POUVOIR POUR VOLER LES MIETTE QUI RESTE
    DE TOUTE LESFACON AUCUN EUROPENN NI AIDE POUR LES FINANCE NE TONBERONT AU MALI
    PERSOONE NE VAPLUS DONNER UN SOUS AU MALI MEME CEUX QUI SONT VENUE VONT REPARTIR PAR CE QUE IL SONT PRIT AU PIEGE DES PUTHISTE

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