Le roi Mohamed VI est arrivé à Bamako : De nombreux cadeaux royaux sont attendus

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IBK et le Roi du Maroc (photo archives)Au moins neuf conventions et protocoles d’accord seront signés pendant cette visite d’État de cinq jours.

 

 

Le Roi du Maroc Mohamed VI a entamé hier mardi une visite officielle de cinq jours au Mali, où son pays entend peser sur le processus de réconciliation nationale en cours. Le Souverain marocain a été accueilli en fin d’après-midi à l’aéroport de Bamako par le Président Ibrahim Boubacar Keïta. Une salve de 21 coups de canon, réservée aux hôtes de marque, a salué l’arrivée du roi.

 

 

Puis ce fut la salutation des personnalités maliennes présentes à l’accueil. Ainsi, le Roi Puis, Mohammed VI a été salué par le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed, le gouverneur et le maire de district de Bamako et l’ambassadeur du Mali au Maroc.

 

 

Les deux Chefs d’État ont gagné la tribune d’honneur pour saluer les couleurs nationales au son des hymnes nationaux des deux pays, avant de passer en revue un détachement militaire qui rendait les honneurs.

 

 

Puis ce fut le tour des officiels de saluer Sa Majesté. L’un après l’autre, ils ont tous salué le Douverain chérifien. Il s’agit notamment du Premier ministre Oumar Tatam Ly, du président de l’Assemblée nationale Issaka, Sidibé, des membres du Gouvernement, les chefs de missions diplomatiques accréditées à Bamako, du Chef d’état-major et des officiers supérieurs de l’armée malienne, de l’ambassadeur du Maroc au Mali, Hassan Naciri, des membres de la mission diplomatique marocaine, des représentants de la communauté marocaine établie au Mali, des représentants d’établissements marocains installés à Bamako, ainsi que des notables et chefs religieux maliens.

 

 

Ensuite les deux chefs d’État se sont dirigés vers le Salon d’honneur de l’aéroport international Bamako où les deux chefs d’État ont eu droit à un bain de foule. Après une brève pause, le cortège officiel s’est dirigé vers le lieu de résidence de SM le Roi acclamé par des milliers de personnes massées le long de la route entre l’aéroport et le centre-ville.

 

 

Le Souverain marocain est accompagné, lors de cette visite, d’une importante délégation comprenant notamment, les conseillers du Souverain, MM. Taib Fassi Fihri et Fouad Ali El Himma. La délégation comprend également le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar, le Ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, le Ministre de l’Économie et des Finances, Mohamed Boussaid, le Ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, le Ministre de l’Équipement, du Transport et de la Logistique, Aziz Rebbah, le Ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Économie numérique, Moulay Hafid Elalamy, le Ministre de la Santé, El Houceine El Ouardi, le Ministre de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Abdelkader Amara, et le Ministre du Tourisme, Lahcen Haddad ainsi que Youssef Amrani, chargé de mission au Cabinet Royal. Aussi la délégation comprend t-elle des responsables et des opérateurs économiques représentant les secteurs public et privé et d’autres personnalités civiles et militaires du Maroc.

 

 

DEUX FOIS EN SIX MOIS

En six mois, c’est le deuxième voyage au Mali du Souverain marocain, invité d’honneur du président IBK à sa cérémonie d’investiture du 19 septembre 2013 à Bamako, après son élection en août.

 

Cette nouvelle visite se tient au moment où se déroulent à Bamako des réunions préparatoires à des négociations de paix avec les groupes armés du nord du Mali, dont la rébellion touareg du Mouvement National de Libération de l’Azawad (Mnla).

 

 

Avec l’accord du Président IBK, le Souverain marocain a reçu le 31 janvier en audience Bilal Ag Achérif, secrétaire général du Mnla, l’incitant au dialogue avec le Gouvernement malien, alors que ce mouvement venait de claquer la porte d’une réunion “exploratoire” organisée à Alger avec les groupes armés du nord du Mali.

 

 

Selon le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed, “c’est à la demande personnelle du président malien que le roi a récemment reçu les responsables du Mnla, pour apaiser la situation. Nous ressentons déjà les résultats positifs de cette rencontre. Le Mali n’est la chasse gardée de personne, le roi est chez lui au Mali”.

 

 

En fait, le Maroc est un des principaux partenaires économiques du Mali, en particulier dans les secteurs des télécommunications et bancaire. Les deux pays sont liés par plusieurs accords de coopération et la visite du roi sera l’occasion d’en signer de nouveaux. Au moins neuf conventions et protocoles d’accord seront signés pendant cette visite. Ils permettront de renforcer les échanges et la coopération entre le Maroc et le Mali.

 

 

Mais cette coopération entre deux pays musulmans ne s’arrête cependant pas à l’économie, puisqu’en septembre 2013 à Bamako, le roi Mohamed VI avait annoncé l’octroi de bourses à 500 Maliens, invités à venir au Maroc étudier un “islam de tolérance” pour devenir imams et contrer ainsi l’influence des islamistes radicaux au Mali.

 

Moussa TOURÉ

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2 COMMENTAIRES

  1. -Eh Mohamed VI hier tu me parlais d’emploi des jeunes et de création d’usines.
    Je t’avais dit que Karim et belle famille ont déjà de l’emploi.
    Tu me disais que ce n’était pas assez.
    Ça y est, c’est bon maintenant j’ai gagné le pari de l’emploi.

    -Ah bon frère IBK, en une soirée tu as gagné le pari de l’emploi?

    -Exactement!
    Je viens de mettre le Lieutenant-Colonel- le-fils-ancien-président-Alpha comme conseiller militaire à la Commission Africaine.
    Ce n’est pas beau ça?

    -Très bien!
    Mais pour gagner le pari de l’emploi, il faut faire baiser le chômage sous la barre des 10% alors qu’il est entre 70 et 80% au Mali parmi les jeunes.

    -70 à 80% de chômeurs?
    Mais Mohamed VI c’est énorme comme taux de chômage!
    Comment tu calcules ça?

    -C’est simple!
    Tu prends le nombre de jeunes qui n’ont pas un emploi et tu le divises par le nombre total des jeunes du pays.

    -Alors voyons tout cela à tête reposée!
    Karim, mon fils a déjà du travail, Mami sa femme aussi à travers son père, Mala le fils d’Alpha c’est fait au Tchad.
    Donc pour moi le nombre de chômeurs au Mali c’est zéro et le nombre total des jeunes maliens c’est 3.
    Donc 0 sur 3, cela doit faire 0% si je ne me trompe…
    Eh, je ne suis pas d’abord avec toi Mohamed VI car moi je trouve 0% de chômage au Mali…

    -Ah mon frère IBK parce que tu n’as pas pris le nombre réel des chômeurs et des jeunes au Mali.
    Ton numérateur et ton dénominateur ne sont pas bons dans ton calcul “à tête reposée”.
    Donc ton taux de chômage de 0% n’est pas le bon non plus.
    Rien qu’en prenant les jeunes sur la route de l’aéroport qui n’ont accueilli dans l’allégresse tu vas avoir banalement les 70% de chômeurs.

    -Ah je te comprends maintenant Mohamed VI.
    Toi tu comptes même les “cases Saramaya” et les “FSJP”.

    -Comment ça les “cases Saramaya”et les “FSJP”?
    C’est quoi ces termes?

    -“Cases Saramaya” ce sont des filles “de motos Djakarta” qui vont à l’école supérieure mais qui n’apprennent rien et qui ne peuvent même pas aligner une seule phrase en français (notre langue officielle) à fortiori, parler correctement une langue étrangère.
    Les FSJP ce sont les étudiants de notre faculté de droit qui prennent le capitaine Sanogo (un hors-la-loi invétéré) comme leur parrain de la semaine de l’étudiant en droit et qui se tirent dessus avec des balles réelles sur leur campus à badalabougou pour avoir des places à l’AEEM.

    -“Djakarta”, ” Aeem”, vraiment le Mali c’est compliqué.
    Je croyais que j’allais tout faire en 5 jours mais je vais pouvoir rester à tes côtés mon frère IBK pendant 5 ans.

    -Inchallaou Mohamed VI, Inchalaou!
    “I ye nboyan, Alla mi i boyan”!

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