Le Mali, objet d’un “terrorisme politique, diplomatique et médiatique”

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La diarrhée verbale de certains de nos partenaires incline plutôt le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga à en arriver à la conclusion que sous le couvert d’intentions bienveillantes pour le Mali ils nourrissent à son encontre de sombres desseins.
Dans un langage dru sorti de gorge chaude, le Premier ministre s’est érigé en pourfendeur des déclarations à l’emporte-pièces de dirigeants qu’il a qualifiées  de “terrorisme politique, diplomatique et médiatique” menés contre le Mali attaché au respect de sa ”dignité” comme à la prunelle de ses yeux. Qui s’avise à le ”piétine” ou le ”méprise” se heurtera à une riposte des plus vigoureuses.

Bamako  sait mesurer à sa juste valeur tous les sacrifices consentis par ses partenaires. « Le peuple malien n’est pas ingrat », conciliant, mais pas au point d’accepter l’inacceptable, de courber l’échine, autrement dit de s’aplatir pour qu’ils nous passent dessus. D’aucuns ne donnaient pas plus de deux ou trois semaines pour tenir face aux sanctions infligées par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uémoa). Le Mali reste débout et digne. L’âme d’un peuple est difficile à saisir.

Certes, le pays est ouvert à des compromis avec ses partenaires, mais pas à la compromission. « Notre dignité n’est pas à vendre ». Ce discours de haute portée politique prononcé sur une grande terre de culture – Kita –  sied à l’événement à la fois économique et culturel – car le coton est un des piliers de l’économie malienne, culturel aussi car il fait partie depuis la nuit des temps de notre identité.

Une nourrice a beau aimé l’enfant, elle n’en serait point sa mère. Comment peut-on s’illusionner au point de croire qu’on est fondé à faire des choix en lieu et place des Maliens et de leurs dirigeants. A vrai dire leur diarrhée verbale incline plutôt à en arriver à la conclusion que sous le couvert d’intentions bienveillantes pour le Mali ils nourrissent à son encontre de sombres desseins.

Georges François Traoré

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1 commentaire

  1. Monsieur le premier ministre d’un gouvernement issu d’un putsch

    En matière de diarrhée verbale vous êtes un expert. Cela c’est sûr. Mais bon vous avez besoin de cela pour exister. Dans quelques semaines cela ira mieux, très certainement. Mais pour qui ?

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