La sous-secrétaire adjointe et sous-directrice de la formation au service de sécurité diplomatique, Julie Cabus, a animé une conférence virtuelle avec les médias le 27 avril dernier, au cours de laquelle, elle a dévoilé les opportunités infinies dont l’Afrique regorge en termes de partenaires volontaires et capables. A l’entendre, le programme l’ATA vise à construire un partenariat sur un pied d’égalité au regard des intérêts communs à relever les défis de la sécurité civile.
Le programme d’Assistance antiterroriste (ATA) du département d’Etat a pour objectif de mettre en relation les enquêteurs antiterroristes et leurs homologues des autorités judiciaires des pays concernés. Il a mis en place des formations pour des compétences concrètes, comme les réponses aux situations de crise, les mesures en cas d’incident explosif, les enquêtes post-explosion et les opérations de patrouille frontalière en milieu rural.
La conférencière du jour, la sous-secrétaire Mme Julie s’est réjouie du fait que la formation est bien accueillie par les pays hôtes qui, ajoutera-t-elle, sont incroyablement accommodants et que les succès allant des pays d’Afrique de l’Ouest jusqu’à l’Afrique de l’Est et l’Afrique du Nord témoignent également de l’engagement que bon nombre des nations avec qui le programme a travaillé ont fait pour assurer le renforcement des capacités de leurs forces de police civile.
En effet, Mme Cabus et son équipe travaillent en étroite collaboration avec les ambassades américaines dans ces pays en vue de s’assurer que celles-ci sont en phase non seulement avec Washington, mais aussi avec le pays hôte pour répondre aux besoins de chaque pays. Toutefois, elle soulignera que le temps donné pour les formations est court.
Pour elle, le plus grand défi est de pouvoir faire tout ce que nous aimerons faire de manière à ce que nous puissions le faire en toute sécurité, efficacement et le temps dont nous avons besoin pour répondre aux besoins du pays hôte.
Par ailleurs, notre conférencière a fait cas du terrorisme dont plusieurs Etats d’Afrique orientale et australe continuent de faire face, dotés de ressources suffisantes et bien organisés.
Avec des partenaires tels que le Kenya, l’ATA a positionné les forces de l’ordre pour identifier et interdire les terroristes avant une attaque ou en atténuer l’impact grâce à des capacités renforcées d’intervenants de la force tactique, d’unités d’élite de sécurité des frontières et de leadership inter institutions.
Ibrahima Ndiaye