Annoncée en grandes pompes et de façon solennelle lors d’une conférence de presse conjointe avec le Président Ivoirien Alassane Ouattara, la médiation tant exaltée du Président Ghanéen John Dramani Mahama a tourné en fiasco, ou du moins n’a pas tenu toutes ses promesses. L’on pourrait même affirmer sans risque de se tromper que le Président Ghanéen, après avoir joué au Kotéba avec ses pairs, avait sans nul doute un agenda caché différent de celui de l’organisation sous régionale, qui est la CEDEAO. Il a fini par dérouler son almanach personnel qui était totalement aux antipodes de celui de la CEDEAO. Donc la médiation tant annoncée a été transformée en une quête des marchés pour son pays. Qu’est ce qui pourrait expliquer ce revirement à 180 degré de John Dramani Mahama ? Le Président ghanéen serait-il animé d’un sentiment de revanche vis-à-vis de son prédécesseur Nana Akufo Addo qui était un adepte de la ligne dure au sein de la CEDEAO ?
Fraîchement et démocratiquement élu par le peuple ghanéen, John Dramani Mahama qui s’est auto proclamé médiateur entre la CEDEAO et l’AES a fini par se discréditer aux yeux de ses pairs, en transformant la médiation tant espérée en un marketing économique en sa faveur. Et pourtant à la veille de ce que l’on pourrait qualifier de mini- tournée sahélienne du Président ghanéen, nombreux étaient les ressortissants de la sous-région à fonder un grand espoir sur cette médiation considérée par beaucoup d’observateurs comme celle de la dernière chance, mais à la surprise générale le président ghanéen a abusé de la confiance de ses pairs de la CEDEAO pour ne défendre que ses intérêts sordides. La surprise a été d’autant plus grande que les partisans de la préservation de l’unité et de la cohésion au sein de la CEDEAO ont été déçus par le comportement du Président ghanéen. Qui ne se rappelle de ces phrases pleines d’optimisme et de confiance tenues par les deux Présidents Ivoirien et ghanéen à propos de la crise au sahel. Alassane Ouattara dit avoir confiance en John Dramani Mahama et lui a demandé de convaincre les trois pays frères de rester dans la CEDEAO, car, a-t-il conclu, il y va de l’avenir des peuples de l’Afrique de l’ouest. Quant au Président ghanéen, il a assuré son interlocuteur du jour de sa disponibilité à œuvrer pour que les trois pays, à savoir le Mali le Burkina Faso et le Niger puissent revenir au sein de la CEDEAO, car dit-il, ce sont des pays qui comptent dans la sous-région et la sous-région a une importance pour ces trois pays et à John Dramani Mahama de conclure par cette phrase : il est toujours bon de rester dans un groupe de 15 plutôt que de rester dans un groupe de 3.
Qu’est ce qui pourrait expliquer ce revirement à 180 degré de John Dramani Mahama ?
Le Président ghanéen a certainement fait sien cet adage militaire selon lequel seul le terrain commande. En se rendant en grandes pompes et avec ardeur dans les pays du sahel et surtout avec la présomption d’innocence et de neutralité, il pouvait avoir bon espoir de pouvoir convaincre les trois Présidents de transition à renoncer à leur projet de séparation. Sur le terrain il se serait buté au refus des Généraux Assimi Goita du Mali, Abdouramane Tiani du Niger et du Capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso. Alors, face à la détermination de ses interlocuteurs à ne rien céder, il a décidé de faire d’une pierre deux coups, en plaidant la cause de son pays auprès de ces trois pays continentaux dépendant des produits d’importation jusqu’à hauteur de 80% comme le Mali. S’il est vrai que les pays n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts, il est tout aussi loisible pour un Président de surcroit médiateur autoproclamé de respecter sa feuille de route, celle qu’il a déroulée devant ses pairs. Le Président ghanéen va jusqu’à demander la reconnaissance de l’AES par la CEDEAO. Comme si le problème se situe à une simple reconnaissance d’une organisation souverainement mise en place par des Etats. Le problème est plutôt de préserver l’unité et la cohésion au sein de la CEDEAO, cette organisation qui a fait un grand bond qualitatif ces dernières années. A-t-on besoin de rappeler qu’aucun pays seul quelle que soit sa richesse, ne peut amorcer son développement, il doit plutôt s’intégrer dans un ensemble afin de profiter des avantages de la complémentarité.
Le Président ghanéen serait-il animé d’un sentiment de revanche vis-à-vis de son prédécesseur Nana Akufo Addo qui était un adepte de la ligne dure au sein de la CEDEAO ?
Les observateurs de la scène politique sous régionale ne se privent plus de faire un parallèle entre le comportement du pseudo médiateur auto-proclamé John Dramani Mahama qui est un opposant élu contre le candidat du président sortant et la ligne dure défendue par Nana Akufo Addo, celle du respect des principes qui régissent la CEDEAO. Les présidents africains ont cette propension de mettre à la poubelle tout ce que leurs prédécesseurs ont construit même ceux qui sont positifs. John Dramani Mahama rappelle fort opportunément le Président sénégalais qui avait également manifesté une opposition avant d’être aux antipodes du Président sortant Macky Sall en remettant en cause tout ce qu’il a fait. comme pour dire qu’en Afrique l’on est beaucoup plus dans des débats de personnes plutôt qu’être dans des combats des principes. John Dramani Mahama, pourtant élu de la plus belle des manières dans son pays, semble s’accommoder de la violation des principes qui régissent la CEDEAO en demandant aux pays de l’organisation sous régionale d’avaler l’amère couleuvre du coup d’Etat dont sont victimes les peuples de l’AES. Il n’est d’ailleurs pas le seul à adopter une telle posture, l’on peut citer pèle mêle les Présidents Umaro Sissoco Embalo de la Guinée Bissau, Faure Eyadema du Togo, pour ne citer que ces deux.
En somme, il est inadmissible et impensable qu’au moment où les nations se mettent ensemble pour former un front commun contre les autres afin d’avoir leur mot à dire dans le fonctionnement du monde, certains trouvent qu’on est mieux seul ou à trois pour se développer. A-t-on besoin de rappeler que la force des Etats Unis, de la Chine, de l’Inde et dans une moindre mesure de la Russie, réside beaucoup plus dans leur nombre que l’intelligence de leurs peuples. L’Afrique continuera à être la risée du monde, en dépit de ses immenses richesses, si les africains ne réalisent pas que leur destin ne pourrait jamais se concrétiser sans l’union. D’où le rêve des pères des indépendances de voir un jour se réaliser les Etats Unis d’Afrique.
Youssouf Sissoko
Let us cut through bullshit plus ECOWAS ass kissing of NATO. Whether demonstrating total circumstance appropriate use of common sense as it relates to Ghana plus dying ECOWAS or whether President John Mahama is genius acting with what majority of West Africans are perceiving as competent security plus reliable plus accountable governing direction actions we note those of ECOWAS corruption pact plus their media lackies do not hesitate to try to demean AES on rise under unbelievably difficult circumstances. Harden members of AES refuse to accept that any condition could be to difficult for AES nations to achieve their steps plus stages goals. More to point AES nations act in accordance with will succeed mind set as feasible plus like majority of Negroid Africa perceive soon AES nations will climb out of thought to be forever existing cesspool Colonialist NATO nations created. Thereof with varying application it is weekly to monthly becoming more believable all African nations are capable of climbing out of NATO Colonialist cesspool using variance of AES method plus having reliable partner like Russia.
Africa First!
People of Books.
Henry Author Price Jr aka Kankan