Le président de la République, Amadou Toumani Touré, a reçu en audience dimanche Henri de Raincourt, ministre auprès du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé de la Coopération.
L’audience s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Soumeylou Boubeye Maïga et d’autres hautes personnalités maliennes et françaises. Au terme de cette audience, Henri de Raincourt a, en présence de Soumeylou Boubeye Maïga et de l’ambassadeur de France, Christian Rouyer, expliqué à la presse les raisons de sa présence dans notre pays. Henri de Raincourt est venu participer à deux événements très importants : les premières Journées culturelles franco-maliennes et la rencontre préparatoire du Forum mondial sur l’eau. Rappelons que sur initiative du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Bamako a accueilli les 14 et 15 octobre les 1ères journées culturelles franco-maliennes. Henri de Raincourt a assuré que nos deux pays vont s’atteler à la pérennisation de cette rencontre qui sera organisée de façon rotative.
La Fondation Jacques Chirac organise depuis hier à Bamako un forum, dont le thème porte sur la « Solidarité pour l’eau dans les pays du bassin du Niger ». S’expliquant sur le choix porté par la Fondation Jacques Chirac sur notre capitale pour abriter cette importante rencontre, le ministre français de la Coopération a évoqué les efforts déployés par le président Amadou Toumani Touré et le gouvernement pour l’approvisionnement des populations en eau potable. Il a souligné que notre pays a fait plusieurs réalisations en matière d’adduction d’eau.
La rencontre de Bamako s’inscrit dans le cadre de la préparation du Forum mondial sur l’eau prévu au printemps en France. Des questions relatives à la sécurité dans la bande sahélo-saharienne ont également été abordées au cours de l’entretien avec la presse. Henri de Raincourt s’est réjoui du fait que les autorités maliennes aient mis en place un dispositif sécuritaire pour assurer la quiétude, faciliter la circulation des personnes et de leurs biens dans la zone. « Nous avons une passion pour le Mali, notamment sa culture et le plateau dogon », a-t-il assuré.