Initiée en 2005 et pilotée par Diakonia une ONG suédoise, la Coopération suisse vient de lancer la 3e phase de son projet pour la période 2014-2018. Le projet est destiné aux populations maliennes, singulièrement la société civile et les collectivités locales.
Il porte sur la gestion des ressources naturelles (terres, forêt, eau). Il vise à créer un cadre de concertation et de résolution durable des conflits, c’est-à-dire de favoriser l’émergence de mécanismes alternatifs locaux de prévention et de gestion des conflits liés à l’accès aux ressources naturelles. Ce qui passe par la création et le renforcement de la gouvernance locale au niveau des collectivités, à travers les formations, la gestion démocratique au sein des organisations de la société civile et les forums d’échanges entre les cadres de concertation.
Le représentant de Diakonia/Afrique, Patrick Targuet, a salué au nom du consortium d’ONG l’ambassadeur de Suède pour son soutien au programme. Il a remercié le ministère du Développement rural d’avoir accepté de présider la cérémonie de lancement.
S. E. Eva Emnéus, ambassadeur de Suède au Mali, a expliqué comment le nouveau programme va prendre en compte le renforcement des capacités de la société civile, la question genre.
Daniel Simon Kéléma, le secrétaire général du ministre du Développement rural, a remercié la Coopération suisse pour son soutien constant au peuple malien. Il a affirmé que le projet cadre parfaitement avec les ambitions du président de la République pour la société civile et pour la bonne gouvernance locale.
Il a remercié le consortium des ONG qui va coordonner les activités pour les populations maliennes. Le coût du programme 2014-2018 est estimé à 5 milliards de F CFA.
Zoumana Coulibaly
