Regagner confiance et stabilité dans un contexte mondial devenu multiple et complexe. Tel est le défi que lance le 45e Forum économique mondial de Davos aux plus de 2 500 chefs d’Etat, ministres, économistes et patrons qui se croiseront, dès aujourdd’hui, mercredi 21 janvier, dans cette commune du canton des Grisons, dans la haute vallée de la rivière Landwasser, dans l’Est de la Suisse.
Regroupant sous son thème “le nouveau contexte mondial” l’ensemble des grands enjeux économiques et politiques présents, le forum se veut résolument ancré dans l’actualité cette année. “Une année cruciale, à la croisée des chemins”, a lancé son fondateur Klaus Schwab lors de la conférence de présentation à Cologny, mercredi 14 janvier, rappelant les récents attentats de Paris.
La rencontre de cette année, à laquelle prendra part le chef de l’Etat malien, sera tournée vers l’avenir, avec des sessions consacrées notamment à la gestion des crises et la sécurité. Véritable plateforme de discussion, l’événement accueillera pas moins de 40 chefs d’Etat et de gouvernement. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, sera également présent. Presque toutes les zones en conflit seront représentées.
Problèmes urgents de la planète
Le forum économique mondial (World Economic Forum) est une fondation à but non lucratif dont le siège est à Genève. Ce forum est connu pour sa réunion annuelle à Davos, en Suisse, qui réunit des dirigeants d’entreprise, des responsables politiques du monde entier ainsi que des intellectuels et des journalistes, afin de débattre des problèmes les plus urgents de la planète, y compris dans les domaines économiques, de la santé et de l’environnement. Le forum organise également la ” Réunion annuelle des nouveaux champions ” en Chine et plusieurs réunions régionales qui se tiennent tout au long de l’année. Il a été créé en 1971 par Klaus M. Schwab, professeur d’économie en Suisse. Parallèlement aux réunions, le forum publie un certain nombre de rapports économiques et implique ses membres dans différentes initiatives liées à des secteurs spécifiques.
Le président de la République, comme nous l’écrivions dans notre livraison du lundi dernier, retrouve aujourd’hui une certaine respectabilité qui le fait inviter à différents foras mondiaux. C’est dans ce sens qu’IBK est au sommet de Davos, où il va rencontrer plusieurs dirigeants du monde occidental, asiatique et africain mais aussi des dizaines de chefs d’entreprises. IBK et sa délégation, composée d’opérateurs économiques, devraient nouer des partenariats féconds pour doper l’économie malienne. On parle de plusieurs dizaines de contacts et des conventions pour nouer des affaires dans des domaines comme l’agro-industrie, l’élevage, le textile, les mines, etc. Toute chose qui insufflerait une dynamique certaine au secteur privé du pays en phase de relèvement avec un climat des affaires le mieux classé dans l’espace UEMOA.
Renforcer l’embellie
C’est donc la légère embellie de la gouvernance IBK qui a des chances d’être renforcée si le chef de l’Etat et sa délégation arrivent à tirer le meilleur profit de ce déplacement. S’y ajoute qu’IBK sera ensuite en Allemagne dans le même but : drainer des projets de développement outre-Rhin vers les bords du Djoliba.
Rappelons qu’en 1971, l’économiste Klaus M. Schwab de l’Université de Genève avait invité 444 dirigeants d’entreprises d’Europe occidentale à participer au premier European Management Symposium (l’ancêtre du forum de Davos) sous le patronage de la Commission européenne et de différentes associations industrielles du vieux Continent, pour familiariser les entreprises européennes avec les pratiques de management en vigueur aux États-Unis. Ce qui a énormément profité ensuite aux Tigres asiatiques. Cette initiative a aidé beaucoup d’autres pays dans leurs efforts de promotion industrielle en vue d’atteindre l’émergence. Espérons que ce déplacement du chef de l’Etat va nettement conforter le pronostic favorable des observateurs quant aux chances de relèvement de la gouvernance IBK. Après les désormais tristes épisodes de l’avion présidentiel et du contrat d’équipements militaires.
Bruno D SEGBEDJI
Opportunistes
Et c’est ce qui va détruire l’émergence des entreprises nationales.Le développement ne peut se gagner que dans une gestion des ressources humaines et financières.
il faut que les gens se mettent au travail avec zèle et dévouement,que l’état joue son rôle de réglementation,de contrôle et de justice salam
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