Fête du trône : Maroc au rang des pays démocratiques les plus avancés

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Le Maroc a fêté le mercredi dernier le quinzième anniversaire de l’accession du Roi Mohammed VI au trône. Occasion pour les différentes chancelleries du Maroc de magnifier cette grande date avec leurs frères à travers le monde. A Bamako, l’Ambassadeur du Royaume du Maroc a offert une réception à l’hôtel Radisson Blu à laquelle plusieurs hautes personnalités du pays ont pris part. Parmi lesquelles, l’ancien président par intérim, le Pr. Dioncounda Traoré.

 

 

 

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Le Roi Mohammed VI

Le Royaume du Maroc a soufflé sur les quinze bougies de l’accession du Roi Mohammed VI au trône. C’était le mercredi 30 juillet 2014. Ainsi, partout à travers le monde, les chancelleries marocaines ont organisé des réceptions à l’honneur de leurs ressortissants et des pays résidents.

 

A Bamako, capitale du Mali, l’Ambassadeur du Maroc a organisé une réception à l’hôtel Radisson Blu à l’honneur des autorités maliennes et des ressortissants de son pays. Ont pris part à cette cérémonie grandiose et pleine de significations, plusieurs personnalités parmi lesquelles, on peut citer, entre autres, les membres du gouvernement, à leur tête le Ministre des Affaires Etrangères, de l’intégration africaine et de la Coopération internationale, M. Abdoulaye Diop, le Président par intérim, le Pr. Dioncounda Traoré, les leaders politiques, les acteurs de la société civile, etc.

 

Deux discours ont marqué cette réception, à savoir celui de l’Ambassadeur du Royaume du Maroc au Mali et du Ministre Abdoulaye Diop. Dans leurs interventions, les deux personnalités ont mis l’accent sur la bonne coopération qui unit Maliens et Marocains dans plusieurs domaines de développement. Pour preuves, les récentes visites de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Mali et celle du Président Ibrahim Boubacar Kéïta au Maroc.

 

 

Cette célébration du 15ème anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au trône constitue un événement à forte charge patriotique aux significations historiques riches en symboles politiques et civilisationnels. Elle représente aussi une occasion pour le renouvellement de la Béia (allégeance) entre le Trône et le peuple marocain, pour poursuivre ensemble l’édification du pays et la réalisation du développement durable dans tous les domaines.

 

La fête du trône a constitué, depuis que les nationalistes marocains ont pris en 1934, en coordination avec le Sultan Sidi Mohammed Ben Youssef, l’initiative de célébrer cet événement sous le joug du colonialisme français, un message de défi des plus clairs à l’adresse de l’occupant, et le début effectif du processus pour revendiquer la libération nationale.

 

Le trône marocain, faut-il le rappeler, est le pilier de l’Etat marocain, le symbole de sa souveraineté, le garant de la préservation de l’intégrité territoriale, de son unité et de son identité nationale.

 

 

Moderniser les institutions politiques et législatives

En effet, la date du 30 juillet 1999, jour de l’accession de S.M le Roi Mohammed VI au trône de ses glorieux ancêtres, constitue une journée mémorable dans l’histoire du Royaume. Depuis son intronisation, le Souverain a donné le ton à une nouvelle politique économique visant à faire changer l’image du Maroc dans divers domaines et d’en faire un pays émergent capable de faire face aux défis de la conjoncture internationale.

 

C’est pourquoi d’ailleurs, S.M le Roi a élaboré un programme global visant la modernisation des institutions politiques et législatives et à doter le pays de tous les moyens politiques et institutionnels leur permettant d’accéder au rang des pays démocratiques et avancés.

 

Grâce aux nombreuses initiatives courageuses et audacieuses de S.M le Roi, qui reflètent une volonté et une détermination pour le changement, le Maroc a réussi à consolider le processus d’édification global et à réaliser le progrès et les aspirations du peuple marocain.

 

Pour preuve, l’annonce par S.M le Roi dans son discours historique du 9 mars 2011 d’une réforme globale de la Constitution et son adoption ensuite à la majorité par référendum populaire le 1er juillet 2011, a d’ailleurs constitué le summum des réformes politiques initiées par le Souverain. Des réformes saluées par la communauté internationale et au niveau régional. La Constitution marocaine a constitué une avancée importante dans la vie politique et sociale d’autant que cette loi fondamentale consolidait les droits et les libertés et renforçait le rôle du pouvoir exécutif et l’indépendance de la justice.

 

 

Un appel historique

Cette réforme constitutionnelle a permis au Maroc de se prémunir de tous les dangers qui guettent le pays, et un autre élément reflétant l’existence d’une véritable culture réformiste dans la vie politique nationale.

 

Sa Majesté le Roi Mohammed VI réitèrera ainsi constamment ses appels pour réaliser davantage de progrès dans le processus de réformes politiques et économiques et accorder la priorité aux projets de développement et de création d’emplois.

 

“En affirmant notre volonté d’encourager l’investissement, nous réitérons notre appel au gouvernement pour qu’il accorde la priorité à tout ce qui est de nature à stimuler la croissance et à favoriser la création d’emplois. Il doit veiller à une complémentarité entre les impératifs de consommation locale et l’exportabilité de notre production, avec tout ce que cela induit comme effets positifs sur la balance des paiements “, avait souligné le Souverain dans son discours à la Nation à l’occasion du 14ème anniversaire de la Fête du Trône.

Parallèlement aux initiatives politiques et économiques, le Roi a lancé un grand chantier de réformes pour l’édification de l’Etat de droit et des institutions et la protection des droits de l’Homme, ce qui confirme la volonté du Maroc d’aller de l’avant dans ce domaine.

Le modèle marocain, salué aux niveaux continental et international et qui est devenu un exemple à suivre, s’articule autour de plusieurs axes qui constituent le pilier du projet d’une société démocratique et solidaire.

 

Dans ce contexte, le Maroc a adhéré aux conventions internationales les plus importantes relatives aux droits de l’Homme, a mis en œuvre les recommandations de l’IER et a adopté également un nouveau Code de la famille qui consolide les droits de la femme et des enfants.

 

 

B.Koné

 

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