Le Premier ministre de transition, Diango Cissoko, était en visite de travail les dimanche 17 et lundi 18 février au siège de l’Union Européenne à Bruxelles. Il était accompagné de ses proches collaborateurs. Ils ont ensuite été rejoints par deux parlementaires maliens, le 2ème Vice-président de l’AN, Assarid Ag Imbarcaouane et l’Honorable Haïdara Aïssata Cissé. Au cours de cette visite l’Union européenne a pris des engagements fermes en faveur de notre pays.
Au cours de son séjour à Bruxelles, le PM a eu des séances de travail et des entretiens avec plusieurs hauts fonctionnaires européens, notamment le Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, qui a fait des engagements concrets pour le Mali. Il a ainsi annoncé le lancement de la Mission Européenne de Formation de l’armée malienne et une aide logistique et financière, d’un montant de 50 millions d’euros soit 33 milliards de FCFA, à la Mission Internationale de Soutien au Mali, sous conduite africaine.
Le Président Barroso a aussi informé ses hôtes de l’adoption d’une assistance initiale de 20 millions d’euros, soit 13 milliards de F CFA, pour l’aide humanitaire au Mali en 2013 et de la reprise graduelle de la coopération au développement pour une enveloppe financière de 250 millions d’euros, soit 164 milliards de FCFA, y compris l’appui budgétaire en cours de préparation. Le Président de la Commission de l’Union européenne a informé également du lancement immédiat d’actions à impact rapide dans des domaines variés, à travers une enveloppe de 20 millions d’euros, soit 13 milliards de FCFA qui a été approuvée juste avant l’arrivée du Premier ministre.
Pour José Manuel Barroso, l’Europe doit aider l’Etat malien à exercer son autorité sur toute l’étendue de son territoire. Pour cela, il a insisté pour qu’après les opérations militaires, l’on passe rapidement à la phase de reconstruction. Pour ce faire, l’Union européenne prévoit d’organiser vers la mi-mai 2013 une Conférence internationale sur la reconstruction du Mali. «Le peuple malien peut compter sur l’Europe. L’histoire et la culture du Mali ont beaucoup donné à l’humanité. C’est le moment pour le monde entier de le lui rendre», a souligné le Président de la Commission de l’Union européenne pour qui le dialogue politique et la tenue d’élections crédibles sont indispensables à la stabilisation de notre pays.
«Il est important que les prochaines élections présidentielle et législatives, annoncées pour le mois de juillet, ainsi que la création d’une Commission nationale de dialogue et réconciliation, soient autant d’opportunités pour unifier le pays et le peuple malien», a souhaité José Manuel Barroso.
Pour sa part, le Premier ministre Diango Cissoko a salué cette marque de solidarité de l’Union européenne à l’égard de notre pays. Il a rappelé que l’Europe avait toujours été un partenaire de poids pour le Mali dans ses actions de développement. Diango Cissoko s’est réjoui de l’initiative de l’Union européenne d’organiser une conférence internationale en faveur de notre pays, estimant qu’elle renforcerait l’engagement de l’Europe aux côtés du Mali. Il a aussi préconisé que l’aide d’urgence soit consolidée par un appui au développement.
Youssouf Diallo
Oui, des engagements qui rempliront les comptes et poches de la racaille au pouvoir et couteront aux Maliens, nombre de privations à venir: la privatisation amplifiée de l’économie, le démantèlement des services publics (santé, éducation,… Ce sera l’Etat minimum avec la classe politique corrompue idoine et nécessaire pour accompagner ce démantèlement général. C’est par ce biais que les Maliens se verront payer leur pseudo-élan national qui a consisté à agiter des petits drapeaux français au passage des troupes de la coloniale. Et au final , c’est encore une victoire des ethno-sécessionnistes touaregs et autres djihado-wahhabites. Ils auront là réussi leur mission: livrer encore d’avantage le Mali aux prédateurs de la bancocratie mondiale. Bonjour les dégâts à venir dans un Etat failli, endetté et hostile à toute perspective de refondation nouvelle proposée par les patriotes du pays!
Oui, des engagements qui rempliront les comptes et poches de la racaille au pouvoir et couteront aux Maliens, nombre de privations à venir: la privatisation amplifiée de l’économie, le démantèlement des services publics (santé, éducation,… Ce sera l’Etat minimun avec la classe politique corrompue idoine et nécessaire pour accompagner ce démantèlement général. C’est par ce biais que les Maliens se verront payer leur pseudo-élan national qui a consisté à agiter des petits drapeaux français au passage des troupes de la coloniale. Et au final , c’est encore une victoire des ethno-sécessionnistes touaregs et autres djihado-wahhabites. Ils auront là réussi leur mission: livrer encore d’avantage le Mali aux prédateurs de la bancocratie mondiale. Bonjour les dégâts à venir dans un Etat failli, endetté et hostile à toute perspective de refondation nouvelle proposée par les patriotes du pays!
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