Les montants seront alloués à la réforme et à la consolidation de l’Etat de droit, à l’éducation et au renforcement de la société civile.
Une signature de documents de convention de financement entre le Mali et l’Union européenne a lieu le 30 mars à Koulouba entre le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiéman Hubert Coulibaly, et Alain Holleville, ambassadeur de l’Union européenne en présence du ministre de l’Economie et des Finances Boubou Cissé.
S’étalant sur la période 2018-2020, les conventions sont axées sur la réforme, la consolidation de l’Etat de droit, l’appui à l’éducation et le renforcement de la société civile. La cérémonie de signature a été précédée d’un dialogue politique entre les acteurs et s’inscrit dans le cadre de l’accord de Cotonou qui encadre la coopération entre l’UE et les pays ACP.
Instrument stratégique, le dialogue politique permet de renforcer le partenariat et d’atteindre les objectifs de l’accord. La rencontre était la première session de l’année 2018 qui a abordé les questions d’intérêt commun notamment le processus électoral et la situation sécuritaire.
Aux termes de cette activité, les deux parties ont signé trois conventions de financement d’un montant global de 114,7 milliards de F CFA. Une première convention porte sur un contrat d’appui à la réforme de l’Etat et la consolidation de l’Etat de droit au Mali avec un montant d’environ 130 millions d’euros, soit 85 milliards de F CFA.
La 2e convention est un programme d’appui à l’inclusion scolaire au Mali avec une enveloppe de 40 millions d’euros, soit 26 milliard de F CFA pour une période d’exécution de 6 mois.
La 3e convention est un programme d’harmonisation et d’innovations au bénéfice des initiatives de la société civile d’utilité sociale (Hibiscus) pour un montant de 5 millions d’euros, avec une période d’exécution de 60 mois.
Le ministre Tiéman Hubert Coulibaly a remercié au nom du gouvernement ce soutien et accompagnement de l’Union européenne en tant que partenaire stratégique du Mali. Mais, selon Alain Holleville, cet appui budgétaire sous réserve des conditions d’éligibilité de l’UE exige deux conditions. Il s’agit du maintien du dialogue inclusif entre l’UE et le gouvernement du Mali et l’implication de l’ensemble des ministères techniques et acteurs publics pour le suivi des conditions générales.
Zoumana Coulibaly