Avec 60 milliards de dollars à toute l’Afrique, il faudra que le Mali puisse présenter des projets bancables dans un cadre de développement stratégique. Mais avec une administration politisée et des décrets de nominations de complaisance à des postes techniques, le Mali aura un grand défi à obtenir sa part de ces financements, manquant cruellement de compétences, et aussi longtemps que persistera la crise multidimensionnelle en cours. Les géants économiques tels l’Afrique du Sud, le Nigéria, le Kenya et l’Afrique du Nord ainsi que les pays réputés avoir une bonne gouvernance tels que Rwanda, Botswana, Ile Maurice … bénéficieront de la plus grande partie de cette aide financière. Car l’offre est une chose, mais la réalisation en est une autre. Il faut des compétences dans un système de bonne gouvernance pour relever ce dernier défi.
En effet, l’on se souvient d’une première expérience que le Mali n’a pas pu honorer, notamment la visite d’IBK en septembre 2014 : 34 engagements signés pour plus de 5500 milliards de FCFA dans les domaines stratégiques des infrastructures, du bâtiment, du transport, de l’énergie, de l’investissement, des mines, de la technologie, du numérique…
À l’invitation du Forum Economique Mondial (WEF), le président de la République, IBK a effectué du 9 au 13 septembre 2014 une visite à Tianjin, en République Populaire de Chine, pour prendre part à cet important rendez-vous qui reçoit chaque été plus de 1600 participants venant de 90 pays. Pour son édition 2014, IBK était le seul chef d’Etat invité du sommet au cours duquel il a participé à un panel de haut niveau axé sur les infrastructures en Afrique, eu des entretiens avec les autorités chinoises et des capitaines d’entreprises du monde entier.
La visite avait permis de conclure des partenariats stratégiques avec la signature de conventions pour des projets structurants conformément au programme présidentiel “le Mali d’abord”. Pour ce faire, au cours de sa visite à Tianjin, en marge du Forum économique mondial, IBK a eu deux entretiens avec le Premier ministre chinois, Son Excellence Monsieur LI Keqiang. Outre les 18 milliards de FCFA de don sans conditions, et le prêt de 8 milliards de FCFA sans intérêt soit vingt-six (26) milliards de FCFA, la République Populaire de Chine a offert gracieusement à notre pays 600 bourses d’études sur une durée de 3 ans. Elle a offert également à notre pays, à titre de don, un (1) centre de formation aux métiers du bâtiment et un (1) centre de formation agricole, la rénovation du Centre International de Conférences de Bamako (CICB) et la réalisation d’une Centrale solaire de 2KW à Koulouba. En appui aux efforts des autorités maliennes dans la prévention contre l’épidémie de fièvre Ebola, le gouvernement chinois a offert gracieusement au Mali une aide matérielle médicale d’une valeur de 80 millions de FCFA composée entre autres de : 1000 pulvérisateurs, 1000 combinaisons stériles, 30 tentes d’isolement médicalisées, 600 masques stériles, 600 bottes, 1000 thermomètres.
En outre, la visite de Tianjin a offert à IBK l’opportunité de donner un coup d’accélérateur politique aux projets en instance en vue de la conclusion de conventions et accords de financement. Dans ce cadre, notre pays a “raflé la mise” avec la signature d’accords de prêts ou de conventions dans les domaines suivants:
- Équipement, Transports et Désenclavement.
1- La réalisation du Chemin de fer Bamako-Conakry long de 900 kms, pour 8 milliards de dollars soit 4000 milliards de FCFA,
2- la rénovation de la voie de chemin de fer Bamako-Dakar, à hauteur de 750 milliards de FCFA
3- La réalisation du 4ème pont pour une enveloppe de 60 milliards de FCFA,
4- La réalisation de la phase II de l’Université de Kabala pour un montant de 35 milliards FCFA,
5- La réalisation de la Route du Savoir Sénou-Kabala
6- La réalisation du Pont sur le fleuve Niger à Ségou pour un montant de 60 milliards de FCFA,
7- La réalisation de 7 ports secs à Bamako, Kati, Sikasso, Kayes, Nara, Naréna et Gao pour un montant de 32,5 milliards FCFA,
8- Le Dragage du fleuve Niger, pour un montant de 120 milliards FCFA environ,
9- L’aménagement des berges du fleuve Niger à Bamako, pour un montant de 100 milliards de FCFA,
10- La réalisation de la route Bamako-Koulikoro en deux fois deux voies aller-retour et du pont sur le Kayo pour un montant de 52 milliards de FCFA,
11- La réalisation des routes du Nord:
a)- Kwala-Goumbou-Nara, pour un montant de 31 milliards,
b)- Ansongo-Ménaka-et Ansongo-Anderamboucane pour un montant de 68,2 milliards FCFA,
c)- Tombouctou-Bambaramaoudé- Douentza (35 milliards FCFA),
12- La réalisation de 4 barrages en OBT sur le fleuve Sénégal: (Moussala, Badoumbé, Boudofara, Bindougou),
13- La réalisation et/ou l’extension de l’adduction d’eau à Sikasso, Ségou, San et Koutiala, pour un montant de 21 milliards FCFA,
14- La réalisation des infrastructures du sommet France-Afrique de décembre 2016, pour un montant de 60 milliards FCFA,
15- La réalisation de 24.000 logements sociaux pour un montant de 400 milliards FCFA,
16- La réalisation de la route Kayes-Aourou-Frontière de la Mauritanie,
17- L’aménagement de 100.000 hectares à l’Office du Niger.
- Energie :
1- La réalisation de la centrale hydro-électrique de Diré,
2- La réalisation d’une centrale hybride à Kidal,
3- La réalisation d’une centrale hybride à Tombouctou qui sera reliée à Diré et à Niafunké,
4- La réalisation de la centrale solaire de la Cité administrative,
5- La réalisation d’une centrale solaire de 40 MW à Kati, pour un montant de 81 milliards de FCA,
6- La réalisation d’une ligne de transport de 225 KV Bi-ternes Koutiala-San-Mopti en prévision de la liaison du Nord et du Sud du Mali,
7- La réalisation de la ligne d’interconnexion Kayes-Diéma-Kita-Bamako de 225 KV Bi-ternes qui permet de couvrir toute la zone minière de la première région,
8- La réalisation du transformateur à Sanankoroba pour permettre la stabilisation de la distribution d’électricité à Bamako,
9- Le renforcement des postes de transport et de distribution de Kalaban-Koro, de Lafia et Balingué avec la ligne de liaison de la nouvelle zone industrielle de Dialakorobougou pour un montant de 30 milliards FCFA,
10- La réalisation de la boucle de Bamako pour environ 110 milliards FCFA.
III. Industrie et Promotion des investissements
1- La création d’une usine pharmaceutique,
2- La création et l’aménagement de zones industrielles,
3- le financement d’une ligne de crédit pour la création de PME et PMI en négociation avec ICBC et SINOSURE,
4- La réalisation de 9 zones industrielles dans les différentes régions de Sikasso, Ségou, Kayes et le District de Bamako, pour un montant de 82 milliards FCFA,
5-La relance de l’usine de thé de Farako pour un montant de 22 milliards,
6-la construction d’une usine de concentré de tomates pour un montant de 30 milliards FCFA
7- La réalisation d’une usine de traitement de déchets ménagers à Bamako et sa périphérie.
Avec 34 engagements signés pour plus de 5500 milliards de FCFA, les résultats obtenus lors de cette visite étaient au-delà de toute espérance. Ce fut la fête à Bamako. Mais à ce jour, faites vos comptes uniquement sur le volet Équipement, Transports et Désenclavement. Vous constaterez que le Mali a raté les réalisations qui se chiffrent à environ4500 milliards de FCFA sur les 5500 milliards.
Pour être plus concret, disons que pour la réalisation du Chemin de fer Bamako-Conakry (le président guinéen n’était pas de la rencontre en Chine et ne pouvait donc pas enlever les fonds) la Chine avait promis 4000 milliards FCFA, et 120 milliards pour un pont à Bamako et autre à Ségou. Tout le monde peut témoigner que ces réalisations de 4120 milliards sont restées lettres mortes.
Avec la mauvaise gouvernance, le déficit de compétences et la crise multidimensionnelle en cours, il y a des doutes à ce que le Mali relève le défi des réalisations. IBK est fortement interpellé à travers les membres du gouvernement en charge de mener les opérations. Et nous serons tous heureux, à commencer par lui-même, qu’il relève le défi. Mais attention, on peut tripatouiller les élections, manipuler les résultats électoraux, mais pas du tout les offres de la Chine. Là, c’est carte sur table.
Mamadou DABO
comrades from Julu Mandingo to Julu Ubuntu. This appear to be long range plan. Have anyone drafted steps plus stages process that generate profit that will contribute to fulfilling these plans plus reduce need to borrow? If not it is because you all have focus great intelligence on corruption as oppose to productions that are straightforwardly profitable. That is primary cause in this over crowded world Ubuntu are at top of list of those to first be annihilated. We are able to change that if you all put your self-reliance will do immediately intelligence to work. I know I have confronted such conditions many times with no one but me to depend on. I expect In Kind actions from Ubuntu thereafter we will assist where need.
Very much sincere,
Henry Author(people of books) Price Jr. aka Obediah Ubuntu IL-Khan aka Kankan aka Gue.
translationbuddy.com
Les memes mensonges qu’en 2014 nous reviennent tres rechauffes, IBK est ne incompetant et c’est vrai et il va mourrir incompetant c’est vrai.
https://fr.euronews.com/2019/09/01/yemen-une-frappe-de-l-arabie-saoudite-fait-plus-de-100-morts
Pendant ce temps les missiles vendu par Paris dont l’Arabie-Saoudite était venue chercher
boursier.com/actualites/reuters/nouvelles-interrogations-en-france-sur-un-cargo-saoudien-234366.html
Le député ex-LREM Sébastien Nadot estime, lundi sur franceinfo, que dans la guerre au Yémen, “la France est manifestement du côté des bourreaux”.
La France “arme les bourreaux” au Yémen, dénonce, lundi 15 avril sur franceinfo, le député ex-LREM de Haute-Garonne Sébastien Nadot, après les révélations de Disclose en partenariat avec la cellule investigation de Radio France. Le député a été exclu du groupe LREM en décembre 2018 après avoir déposé plainte auprès de la Commission européenne pour vente d’armes illégales et déployé une banderole “La France tue au Yémen” devant l’Assemblée nationale.
La France est manifestement du côté des bourreaux et ce sont les populations civiles yéménites qui en font les frais. C’est absolument terrible. Il y a un traité sur le commerce des armes. Donc la France est en faute en exportant des armes vers les pays de la coalition aujourd’hui, la France enfreint le droit international et c’est incroyable.
Matignon ment tout simplement. Matignon a les éléments suffisants pour savoir que potentiellement la France vend des armes qui peuvent servir contre les populations civiles. 30% des frappes de la coalition vont sur des populations civiles.
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