Le Royaume du Maroc et le Mali renforcent de jour en jour leur coopération, une amitié fondée sur un partenariat gagnant- gagnant. Au-delà des liens historiques, les deux pays partagent une longue expérience d’échanges économiques.
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rn Le Maroc et le Mali s’aiment d’un véritable amour. Aux Maliens, le Royaume chérifien évoque d’abord un pays, le plus souvent lointain, auquel plusieurs pages de leur histoire se rapportent. Mais il n’y a pas que les Harma de Tombouctou, descendants du Royaume chérifien, entre le Mali et le Maroc. La présence des entreprises marocaines au bord du Djoliba est autant importante.
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rnL’une des premières entreprises est la résistante Royal Air Maroc, qui a survécu à la turbulence du secteur de l’aviation civile après le 11 septembre 2001. Cette compagnie aérienne est l’une des rares qui ouvrent le Mali au monde extérieur, faisant de la continentalité du pays un créneau économique important.
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rnLe Mali encourage les entreprises privées à investir dans tous les secteurs de son économie depuis plus d’une décennie. Ainsi plusieurs investisseurs Marocains ont pris la route de l’Ouest, au-delà des rivages du Sahara. La signature de l’accord de cession de la Banque internationale pour le Mali en 2009 est issue de ce mouvement des investisseurs marocains. Aujourd’hui, la BIM-SA , grâce à l’expertise du groupe AT tiwa fo Bank, se classe parmi les banques les plus performantes du pays. Et les résultats de la BIM attestent du nouvel élan pris par l’établissement.
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rnUn peu plus tard, a eu lieu à Bamako la signature de l’accord de cession de la Sotelma-Malitel , entre Abdeslam Ahizoune, président du directoire de Maroc Télécom, Diarra Mariam Flantié Diallo, ministre de la Communication et des Nouvelles technologies, et Sanoussi Touré, alors ministre de l’Economie et des Finances.
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rnCette cérémonie a même été rehaussée par la présence du chef de l’Etat, Amadou Toumani Touré, du premier ministre, Modibo Sidibé et de plusieurs membres du gouvernement et personnalités maliennes et marocaines. Maroc Télécom a déboursé 275 millions d’euros pour acquérir 51% du capital de Sotelma. « C’est l’une des plus importantes privatisations menées au Mali et en Afrique de l’Ouest », avait indiqué Mme Diarra.
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rnL’opérateur historique malien avait réalisé un chiffre d’affaires de 112 millions d’euros en 2007. A la fin décembre 2008, le parc était évalué à plus de 500 000 clients mobiles et actifs et plus de 78 000 clients du fixe. En tout cas cette acquisition ouvrait de nouvelles possibilités quant au projet cher aux Marocains, à savoir faire un hub technologique devant relier le Maroc au Burkina Faso, en passant par la Mauritanie et le Mali.
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rnLes Maliens aussi se déplacent beaucoup vers le Maroc, des hommes d’affaires et autres personnalités mobiles comme les religieux. Mais le motif le plus important de la mobilité des Maliens vers le Maroc est d’ordre éducatif. En effet, le Royaume chérifien offre chaque année au Mali des centaines de bourses d’études. Les étudiants sont de loin ceux qui en bénéficient, mais de nombreux cadres de l’administration malienne ont été formés dans le royaume chérifien.
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rnSoumaïla T. Diarra
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