Coopération Mali-France-union européenne : Le montant global s’élève à 12,5 milliards de F CFA

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Le Ministre des Affaires étrangères, de la coopération internationale et de l’intégration africaine S.E M. Abdoulaye DIOP et l’Ambassadrice de France au Mali S.E Madame Evelyne DECORPS

La salle de conférence du Ministère en charge des Affaires Etrangères a servi de cadre, le lundi 20 février 2017, à la signature de deux conventions de financement du projet « Sécurité humaine et développement ». La signature des deux conventions s’est déroulée  entre le ministre, Abdoulaye Diop et l’ambassadeur de France au Mali, Evelyne Decorps, en présence du ministre de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Hamadoun Konaté et de la chargée d’affaires de la délégation de l’Union Européenne au Mali, Manuela Riccio.

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Sécurité humaine et développement dans le  Nord  du Mali », notre pays vient de signer avec l’Union Européenne et la France deux conventions de financement pour un montant global de 12,5 milliards de F cfa.
La première convention porte sur une coopération déléguée de l’Union Européenne d’un montant de 13 millions d’euros, soit 8,523 milliards de F cfa provenant du fonds fiduciaire d’urgence et la deuxième convention porte sur une subvention de l’Agence française de développement (AFD) d’un montant de 5 millions d’euros, soit 3,270 milliards de F cfa. Le Mali contribue à hauteur de 655,9 millions de F cfa.

Le projet « Sécurité humaine et développement dans le Nord du Mali, Phase 2 » vise à contribuer à l’amélioration rapide des conditions de vie des populations et à la reprise de l’activité économique locale par la réalisation d’infrastructures socio-économiques ; la construction de marchés et de parcs à bétail ; la réhabilitation et la réalisation de pistes, d’écoles primaires et de centres de santé communautaires. L’objectif général du projet est de contribuer à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation. Le projet participe ainsi au retour et au renforcement de la sécurité dans les zones ciblées et permet l’investissement public dans les zones fragilisées par le conflit. Le projet soutient aussi le redémarrage des activités génératrices de revenus.
Cet acte symbolique d’une solidarité et d’une amitié sincère contribuera, selon le ministre Abdoulaye Diop, à atteindre des objectifs du Cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté et des Objectifs de développement durable ainsi que la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Et d’ajouter que la France et l’Union Européenne restent des partenaires stratégiques du Mali en matière d’aide publique au développement.
Les réalisations d’infrastructures à travers ce projet contribueront, a indiqué l’ambassadeur de France au Mali, au renforcement du lien social, de la confiance et du dialogue entre les communautés et aussi au renforcement des capacités des collectivités locales en particulier celles nouvellement créées.
Le projet sera mis en œuvre pour une période de 39 mois dans les régions de Gao, Kidal, Tombouctou, Ménaka, Taoudénit et de Mopti.

Mamadou Dolo

 dolo@journalinfosept.com

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1 commentaire

  1. C’est bien de nous donner de l’argent pour parer à l’urgence. Mais on pourrait faire beaucoup mieux…!
    Et si la FRANCE nous aidait tout simplement à œuvrer pour le long terme, au plus durable… ? C’est à dire au développement économique et social de notre pays. Je suis sûr que ce résultat là, est mieux à même d’atténuer les conflits sociaux ou communautaires.
    La france peut aider le MALI à la recherche, jusqu’à la découverte, à l’extraction du pérole Malien et à son exploitation. La FRANCE peut aider le MALI à la recherche, jusqu’à la découverte, et à l’extraction et l’exploitation d’autres ressources minières que regorgerait le sol Malien. Aussi à construire des ponts, des routes sûres et des auto-routes praticables toutes saisons, hivernage ou pas.
    Aider à créer des nouvelles lignes de chemins de fer reliant nos grandes aglomérations entre elles…, des lignes de chemins de fer pour nous relier avec tous nos pays voisins. Dépuis les lignes de chemins de fer construites par les Colons à l’époque coloniale, il n’y en a pas eu d’autres de construites, alors que la démographie a augmenté. Les besoins de circulations des personnes et des bien ont aussi augmenté dans nos pays depuis les indépendances. En plus, cela permettra non seulement de créer beaucoup d’emplois. Les emplois ainsi crées, pourraient diminuer la tentation des jeunes Maliens à émigrer vers l’Europe… ?

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