Coopération Mali-France : Comment fonctionne-t-elle ?

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L’Ambassade de France au Mali coordonne l’ensemble du dispositif d’Aide Public au Développement français (APD) en faveur du Mali, Aide qui provient de plusieurs ministères et programmes français et qui prend différentes formes : appui budgétaire, bourses d’études, prêts aux entreprises, projets ou programmes, subventions aux organisations de la société civile, expertise technique, etc.
L’aide française est également présente à travers la coopération décentralisée, la prise en charge des frais d’écolage des élèves et des étudiants maliens en France, la coopération communautaire (dont le FED, qui est mis en œuvre par la Délégation de la Commission européenne au Mali) ou la coopération multilatérale.

Quelles sont les priorités de la coopération française au Mali ?
Dans le cadre de programmes d’aide au développement votés par le Parlement, la stratégie de la France en matière de coopération et d’action culturelle est préparée par le ministère français des Affaires étrangères et européennes, en lien avec les ministères concernés. Elle est ensuite déclinée localement, pour mieux répondre aux résultats d’une négociation permanente entre l’Ambassade de France au Mali, les autorités maliennes et, depuis la mise en œuvre de la Déclaration de Paris, les différents Partenaires techniques et financiers (PTF) du Mali. Dans cette même logique d’efficacité de l’aide, les Etats membres de l’Union européenne partenaires du Mali s’imposent un exercice indispensable de coordination et de division du travail, afin de mieux se répartir les secteurs de concentration détermination par la partie malienne.
En juillet 2006, un Dioncounda Cadre de Partenariat (DCP), signé par la France et le Mali, a précisé les priorités de la coopération entre les deux pays, réexaminées dans le cadre de la Stratégie Commune d’Appui Pays (SCAP) en 2008 et 2009, les priorités stratégiques françaises au Mali se déclinent ainsi :
Les secteurs de concentration sont : l’éducation et la formation pour appuyer les choix politiques du Mali en vue d’améliorer la qualité du système éducatif et de renforcer la formation professionnelle ; l’eau et l’assainissement, afin de faciliter l’accès des populations aux services public d’eau potable et d’assainissement, tout en appuyant la gestion intégrée, durable et partagée des fleuves transfrontaliers ; l’accent est mis tout particulièrement sur le District de Bamako ; l’appui au secteur productif, destiné à favoriser le développement du secteur productif, clef du développement économique qui s’appuiera sur la mise en place d’un système financier adapté et complémentaire, la création d’un environnement juridique adapté, le renforcement des capacités commerciales et la promotion des investissements productifs.
Les secteurs hors concentration contribuant à l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement la santé et la lutte contre le VIH SIDA.
Les secteurs transversaux sont : la gouvernance démocratique (sécurité, justice, état civil, gouvernance financière, gouvernance urbaine) ; le développement local (coopération décentralisée et société civile) ; l’enseignement supérieur et la recherche ; la promotion de la diversité culturelle et de la francophonie.
Il existe aussi d’autres types de coopération : Avec 150 jumelages, le Mali est le premier bénéficiaire de la coopération décentralisée française, qui représentait près de 7 M¤ en 2008. Limitée à l’origine à des actions à caractère humanitaire et à des échanges culturels, l’action des collectivités locales s’est progressivement étendue à des domaines variés : appui institutionnel et gouvernance locale, activités rurales, appui à l’artisanat.
Compte tenu des enjeux de sécurité dans la zone sahélo-saharienne, le Mali bénéficie d’une aide de la France en matière de sécurité et de défense. Des actions visant à renforcer les capacités de souveraineté de l’Etat malien dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée ont été engagées en 2009, dans le cadre d’une approche régionale sur la sécurité dans la zone sahélo-saharienne (projet FSP « justice et sécurité en zone sahélo-saharienne »).
Par ailleurs, le soutien apporté en matière de coopération militaire structurelle (gérée par le DCSD au MAEE) s’élève à près de 4 M¤en moyenne annuelle. Cette aide est notamment orientée sur la formation des élites avec le soutien à 3 Ecoles à vocation régionale (ENVR) dans le domaine du maintien de la paix, de l’administration et de la formation d’état-major.
Le Mali et la France entretiennent des relations étroites et confiantes tant pour des raisons historiques, culturelles (avec notamment la francophonie) que communautaires (la diaspora malienne en France est très importante).
Qui met en œuvre la coopération française au Mali ?
Les trois secteurs de concentration sont en majeure partie mis en œuvre par l’AFD, à travers d’imposants programmes de développement. Il en va de même pour la Santé et la lutte contre le VIH SIDA, auxquelles contribue également le Service de Coopération et d’Action culturelle (SCAC) de l’Ambassade de France, qui apporte son expertise technique et son soutien à la formation à la recherche médicale au Mali et dans la sous-région Afrique de l’Ouest.
Le SCAC intervient sur l’ensemble des secteurs transversaux, par une assistance technique placée auprès des ministères et des établissements maliens, par des programmes de formation en France et sur place, par des crédits d’intervention et des projets de développement pluriannuels financés sur le Fonds de Solidarité prioritaire (FSP) dans le cadre de convention de financement signées avec les autorités maliennes.
L’AFD est également chargée de la mise en place technique de l’appui budgétaire de la France au Mali, ainsi que des mesures liées à l’annulation de la dette. Le SCAC contribue, par le biais de ses Assistants techniques placés au Ministère de l’Economie et des Finances du Mali, au renforcement des capacités des acteurs de la gouvernance financière et au dialogue sur l’Aide budgétaire avec les autorités maliennes et les PTF.

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3 COMMENTAIRES

  1. A QUOI A SERVI TOUTE CETTE COOPERATION MILITAIRE DEPUIS 2009

    CELA NE MARCHE PAS

    IL FAUT LAISSER LES AFRICAINS SE DEBROUILLER ENTRE EUX

    ILS SONT 54 ETATS FACE A 1500 ISLAMISTES

  2. PARDON!!!
    JE DIS AUX FRANCAIS QUE CELA NE SERT A RIEN D ARROSER LE MALI AVANT LES ELECTIONS

    LA PREUVE

    16/01/2013 Envoyer Imprimer RéagirL’opération militaire française au Mali est suivie de très près par les Etats-Unis. Depuis plusieurs années, comme le rapporte le New York Times, Washington a financé et formé l’armée malienne, considérée jusqu’ici comme la plus à même d’offrir une résistance solide à la menace islamiste. Le programme antiterroriste le plus ambitieux jamais mené dans la région, avance le journal, qui s’est soldé par un échec total. Le Pentagone a dépensé entre 520 et 600 millions de dollars depuis 4 ans, aidant les gouvernements d’une région allant du Maroc au Nigeria. Mais c’est au Mali où les Américains ont concentré le plus de ressources. En vain. D’un côté, le capitaine Amadou Haya Sanogo, qui a bénéficié de l’entraînement américain, renverse le président Amadou Toumani Touré sans que les Etats-Unis aient vu venir le coup.

    Répondre

  3. JE DIS AUX CHINOIS QUE CELA NE SERT A RIEN D ARROSER LE MALI AVANT LES ELECTIONS

    LA PREUVE

    16/01/2013 Envoyer Imprimer RéagirL’opération militaire française au Mali est suivie de très près par les Etats-Unis. Depuis plusieurs années, comme le rapporte le New York Times, Washington a financé et formé l’armée malienne, considérée jusqu’ici comme la plus à même d’offrir une résistance solide à la menace islamiste. Le programme antiterroriste le plus ambitieux jamais mené dans la région, avance le journal, qui s’est soldé par un échec total. Le Pentagone a dépensé entre 520 et 600 millions de dollars depuis 4 ans, aidant les gouvernements d’une région allant du Maroc au Nigeria. Mais c’est au Mali où les Américains ont concentré le plus de ressources. En vain. D’un côté, le capitaine Amadou Haya Sanogo, qui a bénéficié de l’entraînement américain, renverse le président Amadou Toumani Touré sans que les Etats-Unis aient vu venir le coup.

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