Deux semaines après la signature de plusieurs conventions entre le Gouvernement du Mali et des Sociétés chinoises, le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré a reçu en audience, le vendredi 26 septembre 2014, le Directeur général de CRCC (China Railway Construction Corporation International), pour échanger sur la faisabilité du chemin de fer Bamako-Dakar.
À sa sortie d’audience, M Chang Xuehui, Directeur général des pays francophones d’Afrique de China Railway Construction Corporation (CRCC) International Limited, s’est dit satisfait de l’entretien qu’il venait d’avoir avec M. Mamadou Hachim Koumaré, le Ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement.
M. Chang Xuehui a souligné que les phases relatives aux études de faisabilité et travaux démarreront très bientôt avant d’ajouter qu’un accord tripartite sera signé le plus rapidement possible entre la partie chinoise représentée par la CRCC-International Limited et les Gouvernements du Mali et du Sénégal à travers les départements en charge des transports.
Le patron de la CRCC a dit que le 2 novembre 2013, sa Société et le Mali avaient déjà franchi un grand pas dans le dossier du chemin de fer Bamako-Dakar, par la signature des MOU en vue de réhabiliter l’ancienne voie ferroviaire et de construire une voie ferrée entre Bamako et Dakar et l’équipement du parc autorail malien en moyens de locomotion.
Cette question, dira M. Chang Xuehui, a été abordée avec le Président Ibrahim Boubacar Kéïta au cours d’une audience tenue à Koulouba, le 6 novembre 2013, soit seulement, 4 jours après la signature des MOU.
Pour le Ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, la réhabilitation du chemin de fer Bamako-Dakar est une priorité pour le Président de la République, M. Ibrahim Boubacar Kéïta. L’entretien qu’il vient d’avoir avec le Directeur général de la CRCC, a été fructueux pour les deux parties, car il est prévu, dans les prochaines semaines, la signature d’un accord tripartite pour entrer dans la phase décisive de construction ou de réhabilitation du chemin de fer Bamako-Dakar.
Ces rencontres d’échanges, a ajouté le Ministre Mamadou Hachim Koumaré, sont les suites logiques des conventions signées entre l’Etat du Mali et des groupements de sociétés et d’entreprises chinois en marge du Forum Economique Mondial tenu à Tianjin en Chine du 10 au 12 septembre 2014. Et le Ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement de confier que le chemin de fer Bamako-Dakar demeure un maillon important du trafic terrestre de notre pays.
Mamadou Hachim Koumaré, au nom du Président de la République, Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéïta, a remercié les Autorités chinoises pour leur assistance au peuple malien et le directeur général de la CRCC pour sa confiance en notre pays.
Selon le directeur général des pays francophones d’Afrique de la CRCC-International Limited, les études de faisabilité du chemin de fer Bamako-Dakar sont terminées depuis le 27 juillet 2014. La signature au début de ce mois de septembre 2014 en Chine de la convention relative à ce projet par les parties, malienne et chinoise, témoigne éloquemment de la volonté commune affichée par le Mali et la Chine dans la réalisation des projets de désenclavement et de développement.
Enfin, le directeur général de la CRCC n’a pas manqué de souligner l’engagement sans faille du Ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, qui ne ménage aucun effort pour la réalisation de ces projets.
Oumar Ouattara
La RN7 en 2x2voies dans le viseur des autorités maliennes
Moins de deux semaines après son retour de la Chine, le Ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement entre dans la phase active de l’exécution des projets de désenclavement dont des conventions ont été signées à Tianjin entre l’Etat du Mali et des Groupes de Sociétés et d’Entreprises chinois. C’est le cas particulier de la route nationale N°7 qui relie la ville de Sikasso à Zégoua (cercle de Kadiolo) frontière du Mali vers la Côte d’Ivoire. En effet, le Ministre Koumaré a accordé, le vendredi 26 septembre 2014, une audience au directeur général de la CDIG sur le dossier de construction en 3×3 voies de la RN7.
Le Mali, vaste pays sahélien sans littoral, d’une superficie de plus de 1 241 238 km² environ et d’une population estimée à plus de 15 millions d’habitants reste l’une des nations africaines les plus enclavées. Il partage plus de 5.200km² de frontières avec l’Algérie au Nord, le Niger à l’EST, le Burkina Faso au Sud-est, la Côte d’Ivoire au Sud, la Guinée Conakry au Sud-ouest, le Sénégal à l’Ouest et la Mauritanie au Nord-Ouest. Les principaux centres économiques du Mali se trouvent à plus de 1000 km des ports maritimes les plus proches. Les distances d’Est en Ouest et du Nord au Sud sont d’environ 1.700km.
C’est pourquoi dès son accession au pouvoir, le Président de la République, Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéïta et son Gouvernement ont aussitôt accordé une priorité aux actions de développement et de désenclavement.
Pour mieux exécuter ce vaste chantier de désenclavement, le Président de la République, Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéïta a fait appel à un homme de sérail, M. Mamadou Hachim Koumaré, pour diriger le département en charge de l’Equipement, des Transports et du désenclavement.
L’urgence étant le désenclavement (construction, entretien et réhabilitation des routes), le Président Kéïta, lors de son récent voyage en Chine s’est fait accompagner par certains membres du gouvernement dont le Ministre du désenclavement qui, dès son retour n’a ménagé aucun temps de son calendrier pour permettre la réalisation des projets tels que la construction du chemin de fer Bamako-Dakar, la construction de la deuxième phase de l’autoroute Bamako-Ségou, la dotation de la COMANAV en nouveaux bateaux, la construction en 2×2 voies de la RN7 qui relie la ville de Sikasso à Zégoua (frontière du Mali vers la Côte d’Ivoire).
SAMBOU
Tous ces projets sont financés et c est la l essentiel
Ce que la Chine s’apprete a faire au Mali doit etre apprecie a la mesure de ce soutien colossal.Je ne vois pas un autre pays pret a apporter a ce pays Sahelien une aide d’une telle ampleur.M. Koumare presente les traits d’un homme integre.Nous l’encourageons a s’entourer de cadres d’elite pour suivre le sillage des Grands Commis d’Etat qui ont servi notre pays pendant les annees critiques.Le programme des infrastructures est vaste.Ces projets doivent etre realises dans le cadre d’ une programmation rigoureuse a long terme,c’est-a-dire l’execution d’un pragramme susceptible de s’etaler sur plusieurs Administrations du Mali.Si nous avions agi de cette sorte,les grands arteres terrestres du Mali,ferroviaires et routiers seraient deja presque acheves.La Chine a construit son reseau ferroviaire en raison de mille kilometres de voies ferrees par an pendant des decennies.Vers le Nord-Est, le choix du dragage du fleuve Niger et l’achat de nouveaux bateaux pour remplacer les bateaux acquis par le regime de Modibo Keita est un choix tres valable, si l’on parvient a stabiliser le niveau du fleuve par la construction en cascades de barrages au Mali et au Niger.Le Bassin du fleuve doit etre une zone de prosperite grace a l’accroissement de la productivite agricole et agroalimentaire.Vers la Sud,la Guinee grace a son “bargaining power”. peut peser sur les negociations pour le demarrage de la ligne ferroviare Bamako/Conakry.Prioritairement le Mali doit s’integrer economiquement avec la Guinee et le Senegal en vue d’une industrialisation regionale pour assurer le decollage economique de la region Ouest-Africaine- cote Ouest.
Pourquoi on veut tout entamer en même temps sans jamais y parvenir…Tantôt on parle tram pour Bamako, tantôt de chemins de fer Dakar-Bamako, tantôt de Conakry-Bamako!Conakry reste le port maritime le plus proche de Bamako (moins de 600 Km). 😉
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