Depuis deux ans,
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On apprend de source crédible que cette requête d’alignement tarifaire concernant l’ensemble des étudiants camerounais du Mali serait inspirée d’une convention globale existant entre le Mali et le Cameroun depuis les années 1960. En plus de la liberté de circulation des biens et des personnes sur leurs territoires que ces deux pays partenaires s’accordent mutuellement, conformément aux clauses de la même convention, existerait entre eux la suppression de visa, la gratuité de l’enseignement pour leurs ressortissants etc.
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Prenant connaissance du contenu dudit accord, les étudiants camerounais du Mali auraient simplement demandé à être mis dans leurs droits, c”est-à-dire l’application des frais d’inscription de (cinq mille francs) 5000 francs CFA au lieu de (trois cent mille francs) 300 000 francs CFA imposables à tous les ressortissants étrangers désireux d’étudier dans une faculté malienne. Etant dans la même logique que leurs homologues des universités camerounaises, l’Assemblée de faculté de
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Tout en se déclarant légalistes, à l’époque les étudiants camerounais auraient assigné l’administration de
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Il ne pouvait en être autrement quand on sait les étudiants maliens au Cameroun sont soumis au paiement des frais d’inscription imposés aux ressortissants étrangers. Et c’est ce qu’aurait réalisé l’Ambassadeur du Cameroun au Mali avec résidence à Dakar.
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En clair, on comprend de cette situation que la non application de cet accord les étudiants maliens au Cameroun et ceux du Cameroun au Mali font les frais d’une politique verbale de leurs pays respectifs car en appliquant cet accord, un véritable boulevard va s’ouvrir aux étudiants des deux pays.
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De toutes les façons, on ne signe pas un accord pour le mettre ensuite aux oubliettes.
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Markatié Daou
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