L’Empire du soleil levant est un vieux partenaire de notre pays qu’il assiste dans des domaines aussi prioritaires que l’école, la santé et le développement agricole. On connaissait bien les "dons japonais" qui, annuellement, font le bonheur de dizaines d’opérateurs économiques maliens qui les acquièrent sans bourse délier avant de les revendre avec des profits substantiels et de rembourser le capital au trésor public malien. On aura, à présent, un institut de formation des maîtres de l’enseignement fondamental.
En effet, le Japon a entamé, depuis 6 mois, le projet de construction d’un Institut de Formation des Maîtres sur la route de Kati. L’ouvrage est financé en totalité par l’Etat japonais à travers une de ses agences de cooopération: la JICS (Japan international cooperation system). Il coûtera 687 millions de yen, soit environ 3 milliards 435 millions de FCFA. Le délai d’exécution des travaux est de 15 mois. L’Institut, si tout va bien, sera livré au Mali avant fin septembre 2011.
La JCIS est représentée au Mali par monsieur Masao Hattori, qui a installé ses bureaux dans l’ACI 2000. Il est assisté par un jeune Malien du nom de Biby Traoré, chargé notamment des affaires administratives. Joint par nos soins, M.Masao Hattori nous dira que sa structure a été déléguée par le Ministère de l’éducation Nationale du Mali, qui est le Maitre d’œuvre officiel de projet de construction. Il nous a révélé que la construction de l’Institut est confiée à des entreprises maliennes et est structurée en 3 lots: le premier lot est adjugé à l’Entreprise Togola Construction, le second à ETROBA-SA et le troisième à SAGEC-BTP.
L’Institut comportera 4 bâtiments de 3 salles de classes chacun, un laboratoire, une bibliothèque, une salle polyvalente, 8 dortoirs dont 4 pour hommes et 4 pour femmes, 4 bâtiments pour le logement du directeur de l’Institut, du directeur des Etudes, du Surveillant général et de l’Econome et, enfin, une petite maison à l’entrée pour le gardien.
Monsieur Masao Hattori a estimé que les travaux de terrassement sont déjà finis et que les travaux en sont à la phase des fondations. Le représentant de la JICS s’est réjoui de l’accompagnement de l’Etat malien dans l’élaboration des documents administratifs et dans l’octroi d’une exoration fiscale pour les travaux.
Ce projet va contribuer à renforcer les infrastructures scolaires de base au Mali.Pour qui sait que l’avenir d’une nation repose sur sa jeunesse, l’Institut de formation des maîtres est d’une valeur inestimable.
Yacouba Doumbia
