Coopération : Ibrahim Boubacar Kéita exprime sa gratitude au président du Faso

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IBK_Faso1Dans un périple qui l’a conduit dans plusieurs pays africains, Ibrahim Boubacar Kéita (IBK), nouvellement élu président du Mali, est arrivé ce samedi 31 août 2013, à Ouagadougou. Au menu de sa visite, un entretien avec le président Blaise Compaoré à qui il tient à « exprimer sa gratitude pour ses efforts de médiation qui ont ramené la paix au Mali ».

 

 

Il était exactement 15h 15 mn, lorsque l’avion transportant le tout nouveau président malien s’est posé sur le tarmac de l’aéroport international de Ouagadougou. En plus du président Ibrahim Boubacar Kéita, l’avion avait à son bord des membres d’une forte délégation qui accompagnait le nouvel homme fort de Bamako. Au bas de la passerelle, attendaient Jérôme Bougouma, Ministre de l’Administration territoriale et de la sécurité qui remplaçait Assimi Kouanda qui a été momentanément empêché, le général de brigade Honoré Nabéré Traoré ainsi que d’autres personnalités burkinabè. Accueil sobre, sans les hymnes nationaux des deux pays, sans le salut des drapeaux vu que IBK n’a pas encore prêté serment, et les deux hommes s’engouffrent dans le salon d’honneur.

 

 

Nouvellement porté à la tête de l’Etat malien à l’issue d’une élection apaisée, libre et transparente, Ibrahim Boubacar Kéita est venu traduire sa reconnaissance et son amitié au chef de l’Etat burkinabè. « C’est une visite de reconnaissance, d’amitié et d’affirmation de la fraternité qui m’a toujours lié au président Compaoré », a-t-il indiqué à sa descente d’avion.

 

 

Alors que le président Amadou Toumani Touré achevait son deuxième mandat à la tête de l’Etat malien, le pays a connu l’une des pires crises sécuritaires de son histoire. A la suite d’une attaque surprise des touaregs maliens contre les militaires en service au Nord du pays, des groupes djihadistes ont occupé le terrain chassant les rebelles touaregs. Pendant ce temps, au sud, l’armée, sous la direction du capitaine Haya Sanogo prenait le pouvoir en faveur d’un coup d’Etat contre le président Amadou Toumani Touré. Dans cette « catastrophe » sécuritaire, la CEDEAO ainsi que l’ONU ont instruit le président burkinabè de conduire la médiation. De ses actions est sorti l’accord politique de Ouagadougou qui a permis la tenue d’élection présidentielle apaisée. Pour le vainqueur de ces échéances électorales, il était temps pour lui, bien que n’ayant pas encore prêté serment de faire une tournée de remerciement à ceux qui ont œuvré au retour de la paix au Mali.

 

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« Il était indiqué que je vienne à Ouagadougou pour rendre hommage au peuple burkinabè, au président du Faso, pour tout ce qui a été fait afin que le Mali soit aujourd’hui dans l’état où il est. Notre pays a pu, avec l’appui considérable de l’ensemble de la Communauté internationale, celui de la CEDEAO et avec la médiation du président Compaoré, se sortir de là où il était et qui était de l’ordre de l’inhumain, de ce à quoi, dans nos pires cauchemars, nous n’avions pas pensé », a ajouté IBK.

 

 

Après cet entretien avec la presse, les différentes délégations ont embarqué pour la présidence du Faso où le président IBK a été reçu par le chef de l’Etat burkinabè.

En rappel, IBK a été élu président le 11 août dernier à l’issue du second tour de l’élection présidentielle qui l’a opposé à Soumaïla Cissé. Il sera investi comme président du Mali, le 4 septembre 2013.

 

 

Jacques Théodore Balima

Lefaso.net / samedi 31 août 2013

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