Coopération économique Mali –Maroc : De belles opportunités d’investissement se dessinent à l’horizon

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Les operateurs economiques du Mali
Les opérateurs économiques du Mali lors la signature des conventions (photo archives)

Le  premier Forum d’investissement et de coopération renforcé entre le Maroc et le Mali qui se tient du 14 au 15 avril a ouvert ses portes hier.  L’objectif du présent forum qui a eu lieu au Cicb est de dynamiser les relations de coopération. Ce rendez vous d’affaire,  qui a enregistré la présence de 63 opérateurs économiques marocains, sur 40 attendus, a, au menu, sept domaines prioritaires. Il s’agit de: l’agrobusiness, habitat, mines, énergie renouvelable, la santé, le transport, et les services.

 

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Abdoulaye Diop, en présence d’une  délégation de haut niveau  marocaine, conduite par la présidente de la Confédération générale des entreprises marocaines (Cgem), Miriem Ben Saleh Chaqroun, et celle du Conseil national du patronat du Mali.

 

Faut-il le rappeler, ce forum  intervient après la signature d’une douzaine de conventions à l’issue de la visite du roi Mohamed VI dans notre pays. Il vise à  faciliter  les relations commerciales et d’affaires  entre les operateurs économiques de nos deux pays.

Premier du genre,  ce forum est une ouverture du secteur privé marocain, qui dispose de grande référence dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant, est une option stratégique d’atouts complémentaires entre deux pays historiquement liés. Au menu de ce forum sept domaines prioritaires sont retenus, sur lesquels les operateurs économiques marocains et maliens  vont se pencher. Il s’agit  de : l’agrobusiness, habitat, mines, énergie renouvelable, la santé, le transport, et les services.

 

Dans son allocution, le Ministre, Abdoulaye Diop, a rappelé que ce forum d’investissement et de coopération renforcée est la concrétisation de la volonté commune de sa Majesté le roi Mohamed VI et du Président IBK  en vue de raffermir les liens de coopération, d’amitié et de fraternité séculaire liant nos deux pays.

 

Cette rencontre, indique t-il, permettra de donner une nouvelle dynamique à la coopération multiforme qu’entretiennent  le Royaume chérifien et le Mali. « La coopération économique, aujourd’hui consacrée en grande  partie au secteur privé,  se construit dans un esprit de partage réciproque  des expériences et les complémentarités de nos économies  et surtout dans un partenariat gagnant-gagnant», a-t-il dit. Avant d’ajouter  que notre pays à une économie à vocation essentiellement agropastorale et son développement est intimement lié à l’augmentation de la valeur ajoutée de l’industrie agroalimentaire. Partant, il a fait un tour d’horizon sur les domaines d’investissements prioritaires. Pour terminer, il assurera que le gouvernement mettra tout en œuvre pour favoriser l’éclosion d’initiatives et de partenariat qui découleraient du forum.

 

 

Pour sa part,  Mamadou Sidibé, Président du Conseil national du patronat du Mali, a estimé que les relations entre Rabat et Bamako sont au beau fixe. « Ce forum est le  témoignage  éloquent de la volonté des milieux économiques  de nos deux pays à renforcer davantage les relations économiques », a-t-il soutenu. Le Mali, poursuit-il, constitue une opportunité d’investissements privés. Dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires, il a précisé que le gouvernement a pris des  mesures dans ce sens. Concernant les domaines prioritaires d’investissement, il a indiqué  que le Mali regorge d’importants domaines d’investissements qui sont entre autres : l’énergie, la santé, les mines, les transports, l’agriculture.

 

S’agissant de la présidente de la  Cgem, Miriem Ben Saleh Chaqroun, elle a rappelé que lors du Salon de l’agriculture qui s’est tenu au Maroc, le Président IBK et Mohamed VI ont signé, le 8 mai  2014, une convention portant sur la non double imposition entre les deux pays. Ce qui permettra d’améliorer l’engouement des acteurs économiques sur le terrain. Elle a saisi cette occasion pour proposer la création d’un organisme pouvant abriter une bande de projets des secteurs public et privé et inversement.

 

Boubacar SIDIBE

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