La coopération entre les villes de Kati et de Puteaux se porte très bien. Cette ville française vient, en effet, de doter Kati de deux camions collecteurs pour l’évacuation des ordures. Une aubaine pour la mairie.
Le parc auto de la mairie de Kati, vient d’être renforcé par l’arrivée de deux bennes collectrices, offertes par la ville de Puteaux (France) pour l’évacuation des ordures et une « sotrama » payée sur fonds propres de la mairie (elle était gracieusement destinée aux bouchers de Kati, qui ont décliné l’offre). Ces derniers ont refusé le cadeau du conseil Communal pour la simple raison que le véhicule en question était petit, a fait remarquer le maire.
La cérémonie de réception, très sobre, s’est déroulée le jeudi 28 avril 2011 dans les locaux de la mairie sous la présidence du Préfet de Kati, El Hadj Ibrahim Mamadou Sylla. Etaient également présents l’honorable Mamadou Sidibé, les chefs de quartier, les leaders religieux, les représentants des femmes et des jeunes, les chefs de services et les élus communaux.
Le maire, Cheick Hamalla Haïdara, a félicité leur partenaire français et s’est réjoui de l’étroite coopération entre sa ville et celle de Puteaux. Il dira que depuis 1985, la mairie de Puteaux assiste celle de Kati dans la réalisation de beaucoup d’infrastructures notamment l’électrification du quartier de Samakébougou déjà réalisée, mais surtout la construction de hangars dans les marchés de Sananfara, Coco, Malibougou et Samakébougou. Il a aussi expliqué la participation et l’implication personnelle du maire de Puteaux dans l’équipement des centres d’état-civil secondaires et le CSCOM de Sanafara.
Le porte-parole des chefs de quartier, Fodé Koné, a réitéré le soutien des chefs de quartier ainsi que des populations à soutenir les actions posées par le Conseil Communal. Il a ensuite partagé l’idée du maire d’adresser une lettre de remerciement, au nom des populations de Kati, au maire de la ville de Puteaux.
Pour sa part, le Préfet, El Hadj Ibrahim Mamadou Sylla, s’est félicité des nombreuses actions réalisées par la mairie en si peu de temps. Il a ensuite invité les populations à jouer, à leur tour, le rôle qui est le leur dans le cadre du développement durable de la ville de Kati, c’est-à-dire, à s’acquitter de leur devoir de citoyen à travers le payement des taxes et impôts.
Soulignons que les deux bennes ont une valeur de 160 millions de francs CFA soit 80 millions francs par benne. La Sotrama a, quant à elle, coûté 5 millions CFA à la mairie.
Aliou B.S. Sissoko
