Contrôle citoyen de l’action publique : La phase II pour renforcer la bonne gouvernance

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Le Groupe de suivi budgétaire (GSB) en partenariat avec l’ambassade du Danemark a lancé le vendredi 31 janvier 2014 les activités de la 2e phase du Projet d’appui aux initiatives du contrôle citoyen de l’action publique. C’était à l’hôtel Massaley de l’ACI-2000 en présence de la représentante du ministre de l’Economie et des Finances, Mme Diakité Kadidia Doumbia, et celle de l’ambassade du Danemark, Anne Marie.

 

 

La seconde phase du Projet d’appui aux initiatives du contrôle citoyen de l’action publique s’étalera sur 11 mois, c’est-à-dire de décembre 2013 à octobre 2014 pour un coût total de 153 508 772 de F CFA. Elle est financée par le royaume du Danemark.

 

 

Le projet dont les bénéficiaires sont, outre les organisations membres du GSB, la population malienne, vise principalement à renforcer la bonne gouvernance notamment à travers la culture de la redevabilité de la gestion des ressources publiques.

 

 

De façon spécifique, il vise à promouvoir la participation de la société civile au processus budgétaire de l’Etat par le biais du renforcement des capacités ; contribuer à l’amélioration de l’efficacité des dépenses par le canal de la redevabilité dans la gestion des ressources publiques et lutter contre la corruption et l’impunité.

 

 

Comme activités, il sera question d’organisation des ateliers d’information et de partage de la nouvelle loi des finances et le code de transparence budgétaire ; la formation/recyclage en matière d’analyse budgétaire et sur les opportunités de participation des citoyens à l’élaboration et au suivi de l’exécution des budgets.

 

 

Il s’agira aussi de la réalisation d’une étude comparative entre le programme de développement accéléré des régions du Nord, le plan pour la relance durable du Mali 2013-2014, les orientations et priorités du gouvernement pour la période 2013-2018, le CSCRP et le cadrage budgétaire de l’Etat, etc.

 

 

Pour Oumar Dembélé, responsable de plaidoyer au GSB, “notre pays sort d’une crise profonde qui a vu la déliquescence de notre Etat. Le Mali a besoin de se reconstruire, les pays amis du Mali se sont engagés à l’y aider. Cette reconstruction ne peut atteindre ses objectifs sans que nos gouvernants ne fassent de la bonne gouvernance une exigence quotidienne à tous les acteurs de la vie publique quel que soit leur niveau d’intervention ou de responsabilité. A cet effet, le contrôle citoyen de l’action publique demeure une approche efficace pour d’une part assurer la veille et renforcer la redevabilité des porteurs de responsabilité et d’obligation, et d’autre part développer la culture démocratique et la citoyenneté active au sein des communautés bénéficiaires des actions de développement initiées par l’Etat et ses partenaires. C’est ce qui justifie l’intervention du GSB qui, depuis sa création en mars 2007, œuvre pour l’institutionnalisation du contrôle citoyen à tous les niveaux de la gouvernance du développement”.

 

 

A titre de rappel, Oumar Dembélé a expliqué que de juillet 2008 à nos jours, le Groupe de suivi budgétaire (GSB) a réalisé avec l’appui technique et financier de son partenaire Oxfam Novib le programme citoyen de suivi des budgets de développement qui en est à sa troisième phase.

“Cet appui a permis de doter le GSB de capacités techniques et institutionnelles réelles pour l’accomplissement de sa mission première ; à savoir : le devoir d’informer le citoyen sur l’action publique et le contrôle citoyen et de positionner sur la scène comme un acteur de référence en matière d’analyse et de contrôle citoyen des budgets de développement. C’est aussi dans cette lancée que le GSB a développé des nouvelles initiatives et négocier de nouveaux partenariats dont celui conclu avec l’ambassade royale de Danemark”, a souligné le responsable plaidoyer du GSB.

 

A. Diakité

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