Pour faire la lumière sur tous les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité, les crimes de génocide, les crimes sexuels et les autres violations graves du droit international, des droits de l’Homme et du droit international humanitaire sur tout le territoire malien, les parties signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation ont convenu de la mise en place d’une Commission d’enquête internationale. D’où la décision du secrétaire général de l’ONU de mettre en place cette commission, pour essayer de trouver des réponses sur ce qui s’est passé dans notre pays de janvier 2012 à janvier 2018. Une délégation de cette commission, opérationnelle depuis plusieurs mois, conduite par sa présidente Lena Sundh, a été reçue en audience vendredi dernier par le Premier ministre, Dr Boubou Cissé.
Les membres de la Commission d’enquête internationale pour le Mali, a confié Lena Sundh aux termes de l’audience, étaient venus faire le point du travail accompli au chef du gouvernement. A ce propos, la patronne de la Commission d’enquête internationale a rapporté que ces deux dernières semaines ont été riches en activités, à travers notamment l’organisation de deux ateliers au cours desquels, ils ont pu échanger avec des experts maliens particulièrement ceux du secteur de la justice.
« Je suis satisfaite de l’enquête, je suis aussi contente de l’état de la coopération donné par le gouvernement et les autres signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation », s’est-elle réjouie. Aussi, convient-il de souligner que cette commission, dont la première visite au Mali remonte à un an, devra présenter au secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres un rapport sur ses enquêtes, conclusions et recommandations aux fins de la lutte contre l’impunité, au regard des abus et violations identifiés.
Massa SIDIBÉ