Mercredi dernier en début de soirée, selon nos informations, le Président de la République, S.E. Amadou Toumani Touré, ATT pour les intimes à la surprise générale des observateurs avisés de la politique internationale de notre pays, a pris un vol d’Air France à destination de Paris. La raison à croire nos sources « est de répondre à une invitation d’une association française qui défend contre becs et ongles les intérêts dit-on de la Libye. Out le Guide Libyen Mouammar Kadhafi ».
Le choix du locataire de Koulouba n’est pas fortuit nous confie une observateur avisé qui a requit l’anonymat « est qu’ATT aurait des accointances avec Mouammar Khadafi à tel point qu’il serait prêt à le défendre jusqu’au bout puisque cet homme est victime d’une cabale des puissances Occidentales à leur tête la France et les Etats-Unis d’Amérique. Et mieux, le Guide est victime d’une politique de deux poids, deux mesures de la part des Occidentaux et des Américains. La présence enfin du Chef de l’Etat à Paris revêt un caractère diplomatique important car n’oublions pas que huit otages français sont détenus par AQMI dans le nord Mali. Et puisque notre pays s’est spécialisé dans les libérations d’otages via les réseaux nordistes du septentrion, la présence de Hamady Hamady à Paris est une manière voilée de reconnaitre le CNT.
En tout cas, précisent nos sources, cette visite du locataire de Koulouba en France vient au mauvais moment et démontre pour bon nombre d’observateurs nationaux, surtout du côté des musulmans, une trahison du Guide qui n’a ménagé aucun effort pour les aider.
Membre de la mission de bons offices de l’UA, ATT aujourd’hui, par cet acte prouve qu’il n’est pas un traître contrairement à certains pairs qui ont à la surprise générale tourné leurs tuniques et par des déclarations à vous donner de la nausée. Pour ce défenseur du Guide Libyen : « ATT est un vrai ami qui respecte sa parole donnée. Et le malheur d’un ami est le sien. C’est ce qu’il défend. Cela ne saurait être une provocation à l’égard des envahisseurs de la Libye. De toutes les façons, les Etats ont des intérêts et non des amis ».
M DICKO