Tous les deux membres de l’internationale socialiste, le chef de l’Etat français, François Hollande, et son homologue malien, Ibrahim Boubacar Keïta vont se retrouver en décembre prochain à Paris. Ça sera l’occasion pour notre président de prouver au président français-dont il sollicite l’appui logistique pour la reforme d’une armée forte et la mise en place d’un système de renseignement solide- qu’il n’est pas le président élu par les seuls Maliens de l’intérieur. IBK est tenu de haranguer les Maliens de France dans les rues de Paris, histoire de prouver une fois de plus que sa popularité est omniprésente et sans équivoque. Elu avec plus de 77 % au second tour, le candidat du RPM, crédité par un vote populaire et du soutien de plus de 80 associations, des partis alliés, a donc un dernier examen à passer.
Un pari qui est loin d’être gagné d’office car depuis la formation du gouvernement qui comprend d’anciennes figures des régimes précédents, des réactions de certains alliés d’IBK ne se sont fait pas attendre. Le stade à moitié vide d’hier est était-il l’une des conséquences de ce gouvernement diversement apprécié ? Rien n’est moins sûr.
Pour espérer bénéficier de tout le soutien du président dont le pays a à lui seul promis plus de 223 millions de dollars au Mali, IBK ne devra pas prendre cette demande d’Hollande pour une plaisanterie.
Markatié Daou
La Syrie à Bamako :
Une question de prudence pour IBK
Abordée lors d’une conférence de presse conjointe entre les présidents du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, François Hollande de la France, Idriss Déby Itno du Tchad, la question syrienne demeure une préoccupation pour la communauté internationale et pour des chefs d’Etat. Si le président français fait de la résolution de cette crise syrienne un défi, son homologue Ibrahim Boubacar Keïta du Mali s’en méfie d’abord. Posée au président français hier lors d’une conférence de presse, la question de la Syrie n’a pas été abordée par le président malien qui n’a pas bondi dessus comme les trois conférenciers du jour (Déby , Hollande, IBK) se complétaient dans les réponses. Le tout nouveau chef de l’Etat malien ne veut pas pour le moment commettre l’erreur commise par un de ses prédécesseurs qui s’était prononcé contre une position commune de la communauté internationale et la suite, on la connaît.
O.D
Moussa a été condamné… Il a purgé sa peine… il a donc payé en partie sa dette, car il y a des choses que seul Dieu peut pardonner, mais il doit rester à l’ombre car ses apparitions intempestives dérangent la grande majorité de nous maliens y compris ceux qui se réclament de lui.
Quant à IBK nous attendons de voir…..
Franchement, à y voir de près on ne peut rien espérer de lui car n’en déplaise à ses supporters circonstnciels, IBK est juste la continuité de ce qui s’est passé pendant les 10 dernières années.
Son obesession pour le pouvoir est fondamentalement anti islamique.
Il n’ pas hésité à plonger notre pays dans le chaos que nous avons connu pour y parvenir. Il est à la base du coup d’état à quelques semaines de la fin du mandat afin de remettre à zéro le compteur des élections, et je me rappelle encore qu’il est celui qui a dit immédiatement que celles ci pouvaient se tenir dans les 6 mois avant de se muer de facon grotesque. Dégoûtant…..cette politique malienne…
Le gouvernement est constitué uniquement de maliens comme nous tous. Au lieu de continuer à les critiquer, il faudrait leur faire des bénédictions. Car leur réussite sera celle de tous les maliens. Le gouvernement sera jugé à l’œuvre.
Oui il n’y a que des maliens au gouvernement tout comme il n’y a que des maliens dans l’équipe nationale du Mali.Le peuple a les attributs de l’entraîneur d’équipe,il doit imposer ses chois aux pouvoirs publics et non le contraire,car ça serait l’autocratie,la tyrannie,les abus.Le pouvoir corrompt et rend fou.
Mr le journaliste! soyons sérieux il n’y avait pas de stade à moitié vide hier. La partie située en haut de la loge officielle était interdite au public pour des raisons de sécurité. En plus, les maliens aspiraient uniquement au changement raison pour laquelle il y a eu tant de mobilisations autour du candidat IBK. Cela étant acquis il n’y a plus de nécessité à assister à une investiture. Tout ce que nous voulons maintenant, c’est que le président se mette au travail pour le bonheur des maliens. Popularité ou pas, il faut qu’il travaille seulement. ATT a su dribler tout le monde avec son slogan trompeur à l’endroit des enfants:” mes amis les enfants”! car quiconque montre qu’il éprouve de la sympathie à l’endroit des enfants, conquit facilement le cœur de leurs parents. Sans oublier ses parties de plaisanteries. C’est ce que ATT a fait. Les maliens aujourd’hui veulent plus qu’une simple popularité. Nous voulons des actes concrets.
Hollande et même IBK lui même voyait que le stade était à moitié vide!
Voilà une très bonne analyse de Mariétou Daou. Vous avez été la seule personne journaliste à analyser le pourquoi le stade était malheureusement vide hier. Tous les autres journalistes se plaisaient à dire que le stade était plein à craquer. IBK doit tirer les enseignements! c’est bel et bien le gouvernement qu’il a formé qui est décrié des maliens!!
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