Le collectif des travailleurs licenciés de l’Unité d’appui à la coopération canado-malienne (UAP-CCM) a animé une conférence de presse hier à la Maison de la presse pour dénoncer la violation flagrante des droits fondamentaux des travailleurs par l’ambassade du Canada au Mali.
Selon le porte-parole du collectif, Anourou Cissé, les travailleurs ont exprimé à toutes les occasions leur attachement sans équivoque à la coopération canadienne, leur disponibilité et leur volonté d’accompagner le processus de licenciement dans la quiétude et l’entente. Le collectif déplore une violation de la loi et du principe de paiement d’ancienneté.
Après recours, le collectif n’a reçu qu’une enveloppe de 32 millions de F CFA au titre des rappels de la prime d’ancienneté contre un montant total de 112 millions. Non satisfait de ce geste de la représentation diplomatique, le collectif des travailleurs licenciés de l’Unité d’appui à la coopération canado-malienne (UAP-CCM) a saisi par lettre, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale pour plaider à leur faveur auprès des Canadiens. Sans suite.
Malgré ce mutisme du département, le collectif des travailleurs restent fermes sur leur décision et se disent prêts à lutter jusqu’à leur dernier souffle de vie. “Car il s’agit bien de notre droit”, a affirmé la présidente du collectif, Mme Bathily Sira Diop. Et d’inviter les plus hautes autorités à s’impliquer davantage pour la satisfaction totale de leurs doléances.
Aux termes de la conférence, le collectif des travailleurs exige le paiement du reliquat de la prime d’ancienneté qui s’élève à 73,7 millions de F CFA. En plus, il demande le paiement des dommages et intérêts à raison de 3 millions F CFA par travailleur licencié.
Adama Diabaté
Stagiaire
Ils ne peuvent rien et ils n’auront que dalle car les représentations diplomatiques sont en dehors de la juridiction malienne et leur immunité les protège de toute poursuite judiciaire.
La seule solution pour eux c’est de saisir un tribunal canadien sinon le Mali ne peut rien
“UAP-CCM a saisi par lettre, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale pour plaider à leur faveur auprès des Canadiens.” Erreur, c’est pas un ministère d’un autre pays qui va imposer quoique ce soit à une représentation diplomatique.
“Car il s’agit bien de notre droit”, a affirmé la présidente du collectif. Ceci étant, lutter pour la défense de vos droits. L’inspection du travail est là pour des sujets fâcheux du genre. Appeler les plus hautes autorités n’est pas ce qu’il y a de mieux à faire. Mais, interpeller les instances et institutions qui travaillent dans ce domaine. Si vous arrivez à avoir gain de cause, les enjeux ne sont pas énormes pour régler vos paiements que vous prétendez en avoir le droit.
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