Plus qu’une coopération classique, Rabat et Bamako élargissent leurs relations bilatérales à des domaines plus sensibles comme celles de la défense, de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme. En visite officielle de cinq jours bien remplis au Mali, le Roi Mohamed VI coupe dame le pion au vieux Bouteflika qui peine à se faire entendre clairement par rapport aux négociations qui piétinent entre Koulouba et les groupes armés de l’Azawad.
Au moment où le dinosaure Bouteflika s’absorbe dans ses fragilités sanitaires et précampagnes électorales, le Roi Mohamed VI du Maroc s’affaire sur les traces de Kadhafi en Afrique sub-saharienne. Et, ça devient rutilent qu’au Mali le Roi est parvenu à fausser l’herbe sous les pieds du Doyen algérois. Au tour de la crise du Nord, Rabat est entrain de prendre Alger à rebrousse-poil.
Pour avoir tous les temps reflété sur la scène politique internationale des positions inconciliables, l’Algérie et le Maroc réduisent le Mali sur ce plan à un Etat funambule. A ses risques et périls, IBK marche sur la corde raide. En tout cas, par rapport au dossier brûlant du Nord, la glissade de Bamako est en telle enseigne que l’on est en droit d’être désormais pensif sur le glaive avec lequel le vieux Bouteflika va se rebiffer dans les mois à venir. C’est prévisible, puisqu’avec l’annonce de sa candidature la semaine dernière, la réélection de Bouteflika pour un quatrième mandat devient, de facto, imminente. Même s’il s’avère qu’aujourd’hui, à Alger, le secret de polichinelle est que l’armée, avec yeux exorbités, tiendrait à voir grandement dans le bain-marie démocratique en cours. Selon un Diplomate en poste à Bamako, il n’est pas exclu que la situation égyptienne ne fasse tache d’huile au pays kabyle.
En tout état de cause, l’axe Bamako-Rabat se renforce dans tous les domaines. Outre les volets classiques, comme l’éducation, la santé, les et le commerce, c’est-à-dire sur le plan socio-économique, culturel et diplomatique, les deux pays affichent clairement leurs intentions de coopérer dans les secteurs. Même les plus sensibles. Précisément, dans la défense, la sécurité, la lutte contre le terrorisme et le côté religieux.
En effet, dans l’espace de cinq mois seulement, du 18 septembre 2013 au 18 février 2014, le Roi Mohamed VI a effectué deux visites de travail et d’amitié au Mali. Et, à l’issue de chacun de ces deux déplacements à Bamako, la question des négociations avec les groupes armés qui piétinent toujours devient au centre des discussions entre les deux parties. Surtout lors de la signature de l’accord cadre de coopération ayant sanctionné la fin du présent séjour du Roi chérifien au Mali. Devant les cameras de l’ORTM, le Ministre marocain des Affaires Etrangères révélera que pays jouera désormais le rôle de facilitateur dans la recherche d’une paix durable dans le septentrion malien. Et, c’est le sujet qui préoccupe Alger le plus.
Sur le plan diplomatique, le Royaume chérifien est entrain de franchir des étapes décisives à l’endroit du Mali et de plusieurs autres Etats d’Afrique sub-sahariens. Ce qui atteste la série de visites qu’il effectue en Côte d’Ivoire, en Guinée-Conakry et au Gabon au cours du même périple. A l’image de l’ex Guide libyen, El Mahamar Kadhafi, le Roi Mohamed VI entretient une Diplomatie offensive sur le plan économique et politique dans presque toutes les Régions africaines. Etant donné que les Etats n’ont pas d’amis, mais des intérêts, le Maroc, en termes de coopération bilatérale, a le vent en poupe à l’échelle continentale. Par rapport à Alger, Rabat s’affiche en partenaire plus concret. Seulement, avec sa position géographique avec le Nord du Mali, l’Algérie a plus d’influences sécuritaires sur le processus de paix en cours. Alors que pourrait faire IBK, quelle sera sa stratégie afin d’éviter la colère d’Alger? Surtout est-il que l’Algérie est une puissance sous-régionale tant sur le plan économique que militaire. Elle partage de longues frontières avec le Mali. A ce titre, l’Algérie, tout comme la Mauritanie, a toujours servi de base arrière pour les rebellions touarègues irrédentistes.
Habib Diallo
Zihara Omarienne de Nioro du Sahel
Un article ecrit par un journaleux qui arrondi ses fins de moi grace of Makhzen de M6 (a practice very common to the Makhzen). Ecrire un article, critiquer est prendre position est normal. Insulter un pays et son president pour qelques dirhams de M6 ne l’est pas..
Le Mali, notre ami et voisin, est libre de ses choix que l’on doit respecter. Toujour est-il que l’Algerie et le Mali sont lies par l’histoire et la geography (il n’y a qu’a regarder la carte geographique de la region). C’est un realite que nul ne peux ignorer.
Pour un Mali undivisible, libre, democratique et sourtout laic.
Un american d’origine Algerienne.
Cet article est un tissu de spéculations frisant le mensonge. M6 et son Maroc, créateur et pourvoyeur en armes et finances du MUJAO, ne pourra jamais supplanter l’Algérie dans cette partie du Mali où elle est présente depuis les indépendances. De fait, que peut apporter le Maroc à une région – le Sahel – avec laquelle il n’a pas de continuité territoriale? Rien à part une présence, si elle est autorisée par nos amis maliens, qui poserait problème aux Algériens jaloux de leur intégrité territoriale et de l’inviolabilité de leurs frontières. Du reste, une présence marocaine ne serait que l’excuse et le moyen de renforcer le MUJAO qui pourra mieux mener des actions subversives contre l’Algérie et contre le F. Polisario dont le Maroc occupe depuis 1975 le territoire après un deal honteux avec l’Espagne, ancien pays colonisateur. Le Maroc cherche également à sécuriser par MUJAO interposé les voies de transit de la drogue qu’il produit et tente d’exporter massivement via les territoires du Sahara occidental occupé et de la Mauritanie, ayant totalement échoué à le faire à travers l’Algérie. Un dernier objectif du Maroc à travers ses gesticulations est d’amener le Mali, et d’autres pays de la sous-région à geler leur reconnaissance de la RASD, Etat membre de l’UA alors que le Maroc ne l’est pas. Cependant, ces plans et gesticulations ne détourneront pas l’Algérie de sa mission d’aide multiforme à un retour de l’Etat malien au Nord et au lancement d’un véritable processus de développement, seule base d’une paix durable.
Ce n’est que la vérité. Le royaume chérifien est un pays qui a, depuis, longtemps aidé les pays africains dans la recherche de leur stabilité ( dans le cadre onusien ou dans la coopération bilatérale avec ces pays). Il a participé à l’indépendance de l’algérie, pour ne pas dire que si ce n’est pas le Maroc peut être que l’algérie est toujours sous contrôle français, je pense que ce pays ingrat envers son pays frère ne peut jouer le rôle de médiation dans n’importe quel conflit surtout celui au nord du Mali car il est l’initiateur de ce faux problème. comme d’habitude l’algérie cherchera a empoisonné tous ses voisins et a exporté ses problèmes intérieur.
Mon cher ami, je te suggérerai de ne pas raconter de salades. Sais-tu qu’en matière de lutte de décolonisation, l’Algérie a lutté contre la France durant 132 ans dont 7 et 1/2 de guerre totale avec 2,5 millions de morts qui ne sont certainement pas marocains. Le Maroc,lui,n’a jamais été colonisé. Il a été un protectorat, ce qui signifie que seule l’autorité suprême est aux mains d’un Résident français. Le makhzen (Etat marocain est resté intact). A ce titre, le Maroc a fourni la France, comme d’ailleurs certains pays d’Afrique de l’Ouest avec les tirailleurs sénégalais, en soldats pour combattre la “Rébellion” en Algérie. L’action de ces troupes été particulièrement féroce. Certes le Maroc, comme la Tunisie, la Libye et le Mali ont abrité des bases de combattants de la liberté d’Algérie. Mais dire que ce genre de fait a été décisif dans la victoire des Algériens est une affirmation plus qu’hasardeuse. Pour conclure sur ce “grand rôle” du sultanat marocain dans la conquête de l’indépendance de l’Algérie, mentionnons trois faits historiques. En premier lieu, vers 1830-40, le sultan a sur demande des généraux français opérant en Algérie, interdit à l’Emir Abdelkader, chef de la résistance, et à ses troupes de se replier au Maroc après les batailles qu’il menait contre la soldatesque française qui a fini par le vaincre. Deuxièmement, durant la guerre de libération, en 1956, un avion marocain transportant la direction politique de la Révolution algérienne de Rabat vers Tunis est intercepté par la chasse française au dessus de la Méditerranée et obligé d’atterrir à Alger. L’Algérie n’a jamais remuer la plaie concernant cette affaire mais il historiquement établi que le futur Hassan II et son conseiller militaire Oufkir, ancien officier de l’armée française en Indochine, sont impliqués jusqu’au coup. Troisième fait d’armes du Maroc à l’égard de l’Algérie. Dès sa sortie d’une longue guerre sanglante, l’Algérie a subi, en 1963, une agression armée avec pour objectif d’occuper le sud-ouest algérien. C’est le grand militant de l’Afrique, Modibo Keïta, qui au nom de l’OUA, s’est dépensé sans compter pour arrêter l’agression. J’espère que ce petit résumé aidera à mieux saisir le “grand rôle” du Maroc allié d’Israël et bras armé de l’OTAN dans la région dans l’indépendance de l’Algérie.
Bonjour à toutes et à tous.
Pour ceux qui mettent en cause l’honnêteté du journaliste qui a écris cet article et disent qu’elle a reçu de m’argent de M6, je dirais que cette pratique d’achat de journaliste, de média, d’associations et de politiques pour nuire au Maroc sont l’apanage de l’Algérie que les dirigeants dépensent les immenses reserves de pétrodollars à nuire au Maroc et à l’Afrique.
Pour Yahia BOUDEB
Bien sûr l’Algérie est un ange pour l’Afrique.
Elle exporte les terroristes partout, elle crée des faux mouvementes de libération chez ses voisins, et pour cela elle dépense l’argent des algériens dans ses agissements belliqueux au lieu de développer son pays qui vit dans la pauvreté malgré les richesses du pays.
Historiquement ce que vous racontez c’est du n’importe quoi car les marocains peuples et dirigeants ont aidé l’Algérie dans son combat pour l’indépendance dès le 19 ieme siècle.
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