La 25e session ordinaire du comité de direction de l’Observatoire économique et statistique d’Afrique subsaharienne (AFRISTAT), visant à renforcer l’institution et les systèmes statistiques nationaux pour qu’ils soient en mesure de fournir des données fiables et actuelles permettant d’évaluer les efforts de développement, s’est ouverte ce mercredi à Cotonou.
Cette session de trois jours a pour but de faire les points relatifs au fonctionnement de l’institution, mais aussi, le point sur la mobilisation de ses ressources propres et à examiner les conclusions de l’étude sur la restructuration institutionnelle de l’Observatoire et la reconstitution de son fonds de financement au titre de la période 2016-2025, a expliqué le ministre béninois pour le développement, Marcel de-Souza.
Cette rencontre a regroupé une soixantaine de directeurs généraux des instituts nationaux de statistique, les représentants des institutions sous régionales d’intégration, des banques centrales et des partenaires techniques et financiers.
L’AFRISTAT est une organisation internationale créée par un traité signé le 21 septembre 1993 à Abidjan par les 14 pays africains membres de la Zone Franc dont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Centrafrique, Comores, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo.
En avril 1998, la Guinée-Bissau et la Mauritanie ont rejoint l’AFRISTAT, tandis que la Guinée, le Cap-Vert et le Burundi sont devenus Etats membres respectivement en septembre 2000, septembre 2002 et avril 2006. Ceci porte à 19 le nombre d’Etats membres.
Cette institution a pour mission de contribuer au développement des statistiques économiques, sociales et de l’environnement dans les Etats membres et de renforcer leurs compétences dans ces domaines.
Publié le 2012-06-21 11:39:26 | French. News. Cn