Les travaux des experts qui se sont déroulés samedi et dimanche ont été portés sur les secteurs de la diplomatie, de l’administration du territoire, de la santé, de la défense et de la sécurité. S’y ajoutent l’économie, les transports et les infrastructures, les mines, l’énergie, la justice, le commerce, l’éducation, la recherche scientifique, les ressources animales et halieutiques, entre autres.
La cérémonie d’ouverture, tenue le samedi dernier au département des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a été co-présidée par le secrétaire général de ce ministère, Seydou Coulibaly, et le directeur général de la coopération bilatérale du Burkina Faso, Michel Somme. Au cours de la rencontre, les deux délégations ont passé en revue l’ensemble des projets d’accord et ont travaillé d’arrache-pied pour dégager des perspectives de coopération dans des domaines aussi divers que variés.
Le général de la coopération bilatérale du Burkina Faso a encouragé les experts à travailler dans un esprit de convivialité et de compréhension mutuelle afin d’aboutir à des accords mutuellement approuvés qui seront soumis à la signature, aujourd’hui, des deux ministres des Affaires étrangers.
« Je les invite à tenir compte, dans les négociations, de l’intérêt supérieur de nos deux peuples qui subissent au quotidien des affaires de crises sécuritaires et humanitaires que connaissent chacun de nos pays », a lancé Michel Somma. Cet appel est significatif. Car, la coopération entre nos deux pays avait du plomb dans l’aile. Ce, au regard de l’intervalle qui sépare la 9è, tenue depuis les 8 et 9 juillet 2010, et la présente 10è session de la grande Commission mixte Mali-Burkina.
Faut-il souligner que la tenue de cette 10è session de la grande Commission mixte de coopération Mali-Burkina concrétise la vision et les orientations des dirigeants des Transitions en cours dans les deux États. également, nos pays et le Burkina Faso sont liés par une communauté de destin qui engage les deux gouvernements et peuples à œuvrer inlassablement au renforcement de leurs relations avec pour défi commun les questions politiques, sécuritaires, économiques et humanitaires.
Selon le secrétaire général du département des Affaires étrangères, notre capacité à trouver des solutions devrait davantage nous inciter à mutualiser nos efforts pour renforcer notre partenariat stratégique. «Toutefois, le défi sécuritaire devra mériter une attention particulière dans notre partenariat stratégique», a indiqué Seydou Coulibaly.
Conformément au programme, après la cérémonie de clôture de la rencontre, il est prévu que le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, accorde une audience au chef de la délégation burkinabé, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale des Burkinabé de l’extérieur, Mme Olivia Ragnaghnewendé Rouamba.
Véritable cadre idéal pour examiner les différents axes de notre coopération, la session des experts a permis de formuler des recommandations à même d’insuffler une nouvelle dynamique aux relations régulières. Ces recommandations doivent, en principe, être examinées et validées par la réunion ministérielle qui débute aujourd’hui.
Oumar DIAKITE