Dans le cadre de ses engagements de partenariat public et privé, le Fonds de garantie pour le secteur privé du Mali (FGSP) entend financer au moins 220 projets de PME (Petites et Moyennes entreprises) et PMI (Petites et Moyennes Industries) d’ici la fin de l’année dont le montant est inférieur à 500 millions de Francs FCFA.
Les responsables des établissements bancaires était réunis, hier, mardi 11 juin 2014, au siège du Fonds de garantie pour le secteur privé (FGSP) pour la signature d’un document d’accords-cadres de partenariat public et privé pour donner plus de solutions aux banques pour les financements des PME /PMI dans notre pays. Il s’agit de Babali Bah, PDG de la Banque malienne de solidarité (BMS), d’Ibrahim Aboujafar Sweai, DG de la Banque commerciale du sahel (BCS), d’Annour Mahamat Hassan, DG de la Banque Sahélo-Saharienne pour l’Investissement et le Commerce (BSIC) et de Mamadou Igor Diarra, DG de la Banque Of Africa (BOA). Créer à l’initiative du Gouvernement du Mali, en collaboration avec les partenaires privés et certaines Banques de la place, le Fonds de garantie a été agrée comme établissement financier en Avril 2014, a expliqué le DG du FGSP, Cheik Sidi M. Seck, dans son allocution de bienvenue. Dans ce cadre, dira-t-il, le Fonds de Garantie donne sa caution à des banques qui font le financement des PME qui rentrent dans les critères d’éligibilité.
Pour ce faire, a indiqué le patron du FGSP, sa structure a des accords avec les différentes banques pour donner les conditions précises sur les modalités d’intervention parce que le Fonds et les banques se sont engagés à financier ces entreprises dans des conditions les meilleures. Comme par exemple : à des taux d’intérêt en deçà de 9% toutes charges comprises et aussi à diligenter l’examen, le suivi et l’évaluation des projets qui seront soumis. Aussi dans l’accord cadre, fera-t-il savoir, il y a des indicateurs de performance. « Les banques et les établissements financiers ses sont engagés à financer, par exemple courant les six derniers mois de l’année, environs au minimum 220 projets. Les accords prévoient qu’il y ait de nouvelles créations d’entreprises pour la création d’emploi et de revenu » a-t-il dit. Et d’ajouter qu’à travers cet accord cadre chaque partie est appelée à s’investir pour un financement volontariste du secteur privé. Les études de faisabilité du Fonds de garantie prévoient d’intervenir à hauteur d’environ 1,5 milliard et les 50% sont garanties par le Fonds. Donc il va de soi que le financement pour la première année peut aller jusqu’environs 3 milliards. « Tous les projets qui sont moins de 500 millions sont considérés comme PME et rentrent dans le champ du financement. Il y a aussi les systèmes financiers décentralisés qui seront assistés à travers des lignes de crédits garanties par le Fonds et financées par les banques. Cette approche va booster le financement des PME/PMI dans notre pays » a expliqué Cheick Sidi M. Seck.
Pour le porte- parole des banques partenaires, Babaly Ba, le présent Fonds vient à point nommé car il permettra aux banques de s’investir encore plus dans le financement des PME/PMI et cela, dans les conditions les meilleurs autant pour les banques que pour les entreprises elles-mêmes.
Moussa Dagnoko