Contentieux électoral au conseil malien des chargeurs :rnL’indignation des opérateurs économiques face aux manoeuvres dilatoires de Babalaye

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Comme le dit l’adage bambara, mieux vaut répéter mille fois  une bonne vérité que de proférer mille fadaises. Comment ne pas penser à ce vieux dicton devant le sentiment général qui anime le milieu des opérateurs économiques indignés par les manœuvres dilatoires de Ousmane Babalaye Daou au niveau de la justice ? Cela, malgré le fait que son inscription sur la liste des candidats à l’élection consulaire des membres du Conseil Malien des Chargeurs a été annulée par le jugement n°2  rendu, le 16 mars 2007, par le Tribunal Administratif de Bamako qui a été confirmé par l’Arrêt n°52 du 3 mai 2007 de la Section Administratif  de la Cour Suprême.

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e gros importateur n’a pas de mots assez justes  pour exprimer sa colère devant ce qu’il appelle un non sens. «A partir du moment où Babalaye a été disqualifié par et par le Tribunal Administratif de Bamako et par la Cour Suprême pour défaut de qualité, car n’étant ni importateur, ni exportateur, ni transitaire et que, par la suite, aucune décision judiciaire ne lui a conféré, par la suite, la qualité de chargeur, le débat devait être définitivement clos. On ne sait pas par quelle opération du saint-esprit  il s’est subitement vu doté de cette qualité jusqu’à ce qu’il s’enhardisse à vouloir parler au nom des chargeurs du Mali. Ce qu’il fait là est un véritable acte de gangstérisme. Heureusement que le Mali n’est pas un pays de hors-la-loi. Il faut toujours croire en la justice qui  arrivera certainement à se dépêtrer de  cette affaire» a-t-il souligné avec un brin d’oportunisme.

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«Dans cette affaire, c’est la justice qui doit prendre ses responsabilités, car les enjeux sont de taille. Il s’agit du cœur de l’économie malienne. En plus du rôle stratégique que les chargeurs jouent dans l’approvisionnement d’un pays  continental comme le Mali, ce sont eux les créateurs de richesses et d’emplois. En minimisant les frais d’approche de par leur entregent, leur expérience et leur savoir-faire, ils font gagner des milliards de FCFA à l’Etat malien. Ce qui n’est pas sans jouer positivement sur les prix. Comme on le voit, en dehors de leur rôle éminemment économique, les chargeurs assurent aussi celui de soupape de sécurité sociale. Les rênes d’une institution aussi stratégique sur  le plan économique et social ne devraient pas être confiées à n’importe qui. La logique la plus élémentaire voudrait que ce responsable paye ses impôts à l’Etat» relève cet autre transitaire qui a pignon sur rue à Bamako. 

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Faut-il changer une équipe qui gagne ? se demande un transitaire huppé de la place.

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Il met en avant le bilan de Amadou Djigué à la tête du Conseil Malien des Chargeurs, un mandat émaillé de hauts faits d’armes dont le plus éloquent aura vu faire son baptême de feu – au propre comme au figuré-en allant récupérer, au lendemain de l’éclatement de la crise ivoirienne en septembre 2002,  au péril de sa vie, plus de 22 000 tonnes de marchandises, soit 1 500 conteneurs, sauvant ainsi des milliards de FCFA.

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Au grand bonheur des centaines d’opérateurs économiques et de l’économie malienne.

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Autre acte remarquable de Amadou Djigué, c’est la réouverture réussie du corridor Abidjan-Bamako, un exploit qui aura permis de ramener les coûts de transport de 3,5 millions de FCFA à un million de FCFA par camion, soit un gain de 2,5 millions de FCFA pour les chargeurs.

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De plus, sous l’impulsion de Djigué, les chargeurs disposent aujourd’hui de toutes les facilités dans les différents ports d’approvisionnement, de Tema à Dakar en passant par Lomé, Accra et Cotonou.                           

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                                       Yaya SIDIBE

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