Conseil national des prix : Les prix des denrées de première nécessité en débat

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La rencontre a eu lieu jeudi dernier à Bamako sous la présidence du ministre du Commerce et de l’Industrie. Au cours de la rencontre, le Conseil national des prix a abordé divers sujets.

S’agissant du secteur gazier, le Conseil national des prix a approuvé le plan de sortie progressive de la subvention accordée aux importateurs. En effet, depuis 2011, ce principe avait été arrêté avant qu’il ne soit freiné par les évènements de mars 2012. Mais le processus est désormais engagé après une étude sur la question dont les conclusions viennent de tomber. Actuellement, la bombonne de gaz de six kilogrammes est subventionnée par l’Etat à hauteur de 48%. Si cette bouteille  est cédée aux consommateurs à 3 500 FCFA, l’Etat débourse un peu plus de 2 000 FCFA de reliquat par bouteille aux importateurs.

Ce qui revient au budget d’Etat à plus de 7 milliards de FCFA par an. Suivant le plan adopté, le retrait sera progressif sur cinq ans (2015-2019).  Ainsi, les ressources de la subvention seront destinéesà des projets environnementaux et de promotion des fourneaux économiseurs de bois. Cependant, l’Etat entend accompagner les acteurs du secteur pour qu’ils puissent s’approvisionner directement sur le marché international  et encourager les consommateurs dans l’acquisition des bouteilles.

 

Le président du Comité de régulation de l’eau et de l’électricité CREE), Moctar Touré, a expliqué de son côté le protocole d’accord entre le gouvernement-l’UNTM et le patronat sur l’application du tarif social de l’électricité. Ce tarif applicable en décembre 2014 sera constaté sur les factures entre fin janvier et février 2015.

 

Le ministre Konaté a quant à lui, informé les membres du Conseil de la situation d’approvisionnement du pays en produits de première nécessité. Actuellement, selon les services techniques, le pays est suffisamment approvisionné en farine, en  riz, en sucre, en lait en poudre et les prix sont inférieurs à leur niveau de l’année dernière, excepté le lait en poudre.

Selon le ministre du Commerce et de l’Industrie, les prix dans l’ensemble vont de stables à moins chers par rapport aux cinq dernières années. Il a indiqué que les prix pratiqués au Mali sont les plus bas de la sous-région.

Le Conseil s’est félicité de la baisse tendancielle dont le rythme doit être maintenu au profit des consommateurs. Il a été demandé au représentant du Conseil malien des transporteurs routiers (CMTR) de faire constater la baisse sur leurs tarifs.

Haman Khadra

 

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