Dans le souci de maîtriser davantage les prix des grands produits de consommation à l’approche du mois de Ramadan, la présidence du Conseil National des Prix vient d’être confiée à un membre du secteur privé et non moins gros importateur de sucre et de riz au Mali : le patron des «Grands Greniers du Bonheur», Bakoré Sylla.
Cette décision a été prise hier matin lors d’une réunion des membres dudit Conseil, tous nommés par décret présidentiel. Le Conseil National des prix est en effet composé de l’UNTM,
Ce sont donc les membres de cette structure qui fixent de commun accord les prix de toutes les denrées de première nécessité au Mali à savoir le sucre, le riz, l’huile, la farine, le gaz, le lait, le sel entre autres. En décidant aujourd’hui de confier la présidence du Conseil National des Prix à un Opérateur économique et non au représentant du ministre chargé du Commerce comme le stipule l’article 4 de
Le choix de Bakoré Sylla, Officier de l’Ordre National du Mali et celui de
En désignant un Opérateur économique comme président, les membres du Conseil National des Prix ont voulu non seulement rompre avec la lourdeur administrative mais désormais, ils veulent prendre en compte tous les intérêts en jeu : les préoccupations des importateurs des denrées de première nécessité et la protection des consommateurs contre une éventuelle hausse vertigineuse des prix. Qui d’autre que Bakoré Sylla pouvait occuper ce poste ? En 2009, il a été le seul opérateur économique à avoir honoré tous ses engagements dans le cadre de l’exécution des clauses du cahier de charges signé entre l’Etat et neuf importateurs de sucre à savoir GGB, GDCM, Djigué-SA, SMA de Ben Moctar, SOMIMA de petit Barou, BATEX-CI de Boubacar Cissé, SOMAYAFF, Abdoulaye Niang (Kayes), Ibrahim Diawara (Société Sacko). C’est en reconnaissance de ce service rendu que
Les membres du Conseil National des Prix à la tâche
Des visites de terrain sont prévues à l’approche du mois de carême.
En effet, dès le jeudi prochain, le Conseil National des Prix se propose d’accompagner le ministre chargé du Commerce à l’Usine SUKALA.
Une autre rencontre est aussi prévue avec tous les commerçants de la place : grossistes, demi-grossistes et détaillants. Objectif : voir de près l’état des stocks dans les magasins : le sucre, la farine, l’huile, le gaz, le sel entre autres. Et surtout s’assurer que le stock sur place peut tenir tout le mois de carême.
C’est dire qu’en cette année du cinquantenaire, les autorités tiennent à ce que la communauté musulmane soit dans les bonnes dispositions pour passer le mois béni du carême.
Birama Fall