Conseil d’administration du FMI : La réouverture des robinets et ses conditions

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C’est dans un communiqué que le fonds monétaire international a annoncé la décision de la reprise des décaissements immédiats pour le compte de sa coopération avec le Mali à travers la Facilité élargie de crédit (FEC).

MALI/FMI : Le gouvernement rectifié

En effet, le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé les première et deuxième revues des résultats économiques obtenus par le Mali dans le cadre du programme économique soutenu par un accord triennal au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC).

La décision du Conseil d’administration ouvre la voie au décaissement immédiat d’un montant de 8 millions de DTS (environ 11.7 millions de dollars EU), ce qui porte le montant total des décaissements au titre de l’accord FEC à 14 millions de DTS (environ 20.5 millions de dollars EU).

Le Conseil d’administration a approuvé l’accord au titre de la FEC en faveur du Mali le 18 décembre 2013 pour un montant de 30 millions de DTS (environ 43.9 millions de dollars EU, soit 32 % de la quote-part) (voir communiqué de presse 13/524).

À l’issue des délibérations du Conseil d’administration, M. Naoyuki Shinohara, Directeur général adjoint et président par intérim du Conseil d’administration, a publié la déclaration suivante : «La reprise économique est en cours, mais elle reste fragile, et les perspectives sont assombries par une situation sécuritaire difficile et le risque d’une épidémie Ébola. De graves manquements dans la gestion des finances publiques ont causé des retards dans la première revue du programme appuyé par le FMI et la fourniture d’aide au budget général. Afin de rétablir la confiance des entreprises, des consommateurs et des bailleurs de fonds, il est essentiel de durcir l’application des règles budgétaires et de passation de marché, en s’appuyant sur les résultats des audits officiels récents», a-t-il précisé.

«La loi de finances 2015 remet les finances publiques sur une trajectoire soutenable. Elle met l’accent à juste titre sur la mobilisation des recettes, les dépenses prioritaires en faveur de la croissance et du développement humain, et le recours limité au financement intérieur, laissant de la place au financement bancaire du secteur privé. Il est urgent de redoubler d’efforts pour renforcer la gestion des finances publiques.

Les réformes de la politique et de l’administration fiscales doivent être accélérées pour accroître le produit de l’impôt. Un contrôle plus étroit des dépenses, soutenu par une meilleure gestion de la trésorerie, aidera à prévenir l’accumulation d’arriérés. Une conclusion de l’audit des arriérés intérieurs et l’apurement rapide de ces arriérés favoriseront la reprise économique. Il est essentiel de mener des réformes visant à améliorer le climat des affaires afin de rehausser les perspectives de croissance à moyen terme au Mali.

Dans la période à venir, il sera crucial de poursuivre le renforcement du système financier, d’alléger les contraintes administratives pour les contribuables, d’assainir les finances de la compagnie d’électricité et de lutter contre la corruption», a-t-il conclu.

Abass BA avec FMI

 

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2 COMMENTAIRES

  1. faire rentrer ces depenses extrabudgetaires dans le budget c’est a dire legaliser le vol en instrumentalisant les institutions. Avec ça le FMI se donne bonne conscience. Quelle difference ya -t-il entre vol tout court et vol legalise si l’on sait que l’assemblee n’est nationale n’est qu’un conglemerat de petits bourgeois qui ne soucient guere du petit peuple et qui confondent la fonction de depute avec affaires, combines.Dans tous les cas le regime du charlatan IBK n’a aucune credibilite aux yeux des hommes serieux

  2. Le FMI a démontré par A+B que la gouvernance du régime inutile de L’IBKON And Family n’était autre chose qu’une constellation de vols de nos deniers publics et de mensonges à gogo.

    Cette réalité palpable du régime immobile d’IBKON n’a pas changé malgré la reprise des aides du FMI.

    Car le FMI a réussi à faire entrer les dépenses extrabudgétaires d’Ali IBKON et ses 40 voleurs, dans budget d’état et comme il fait un contrôle budgétaire il ne peut être que satisfait et reprendre sa coopération avec le Mali.

    Mais la question du vol du régime IBKON n’est pas résolue pour autant car aucun voleur n’est à ce jour arrêté et nos larrons courent toujours aussi bien que nos milliards nuitamment volés sous le fallacieux sceau d’un prétendu secret de défense j’allais dire de vol.

    Tant que ces malfrats courent les rues à bamako nous ne sommes pas tirés d’affaires et pire nous risquons d’autres mésaventures encore plus grossières.

    J’exhorte le FMI à la vigilance car nos structures de contrôle financier au Mali sont atrophiées et amorphes et ne peuvent garantir aucune bonne gouvernance pour le Mali avec l’avènement de ces El caponne de Koulouba et Sebenicoro.

    Prudence donc peuple du Mali le régime de L’IBKON te vole toujours mais en catimini cette fois ci.

    Salute.

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