Le Ministre de la culture, Bruno Maiga a ouvert, le 28 février 2014 à la maison du cinéma national, les travaux de la session ordinaire du Centre National de la Cinématographie du Mali (CNCM). L’ordre du jour était de faire la rétrospective de l’année écoulée, examiner et évaluer la qualité du travail accompli par le Cncm. Il ressort des discussions que pour l’exercice 2014, le Cncm prévoit un budget équilibré en recettes et en dépenses d’un montant global de 396.176.717 FCFA.
La dite somme sera répartie entre la subvention d’Etat qui s’élève à 348.945.000 FCFA soit 88,07% et les ressources propres estimées à 47.231.717 soit 11,93%. Le ministre de la culture, d’entrée de jeu, s’est penché sur les difficultés du cinéma malien. « Le cinéma, au-delà de la problématique financière qui prévaut par ailleurs, a besoin d’être soutenu dans sa vocation de promotion socio-économique et culturelle par l’existence d’un cadre de référence à même de contribuer à renforcer les capacités des structures et du personnelle artistiques et technique, à améliorer la facture des œuvres produites, à développer le professionnalisme et le talent des créateurs ». Et d’ajouter « nous avons pleinement conscience que ce serait une faute de ne pas produire nous-mêmes nos images qui parlent de nous, qui nous racontent au monde». Pour relever ce défi dans les jours à venir, a ajouté Burno Maïga.
Avant de rassuré les administrateurs et hommes de la culture, qu’il proposera au gouvernement malien un projet de loi portant fonds de soutien financier des activités cinématographiques. Il a, aussi, promis que des dispositions seront prises pour fixer la composition, l’organisation et le fonctionnement dudit fonds. Pour terminer, il a invité les créateurs maliens à dépasser les clivages, les non-dits, les arrières pensées qui handicapent les projets. «Nous ferons en sorte que le cinéma serve nos populations et serve notre jeunesse en quête de repère sur les chemins de la vie», a souligné le ministre.
Pour rappel, au titre de 2013, le CNCM a exécuté plusieurs de ces programmes dans les domaines de la formation, au titre de la production, des diffusions, de participation à des festivals.
Hadama B. Fofana