Le mardi 09 septembre 2014 s’est tenue à Dubaï la Conférence internationale des investisseurs organisée par l’UEMOA pour le financement de la deuxième phase de son Programme Economique Régional (P.E.R).
Six chefs d’Etat de l’UEMOA ont pris part à cette importante rencontre: les présidents Thomas Yayi Boni du Bénin, Blaise Compaoré du Burkina Faso, Alassane Dramane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Macky Sall du Sénégal et Faure Eyadema du Togo. La Guinée-Bissau était représentée par son président de l’Assemblée nationale. La délégation du Mali était conduite par le ministre du Commerce, Monsieur Abdel Karim Konaté.
Les partenaires financiers ont retenu 16 projets d’un coût de près de 20 Milliards de dollars (environ 10.000 milliards de francs CFA) pour l’ensemble des pays de l’UEMOA. Notre pays est concerné par cinq projets sur les 16 retenus. Il s’agit de:
1. La réalisation et l’exploitation de l’axe ferroviaire Dakar-Bamako-Sikasso-Bobo-Dioulasso qui se décompose comme suit :
* Dakar-Tambacounda-Faléa-Bamako (1000 km)
* Bamako-Bougouni-Sikasso-Ouangolodougou (569 km)
* Sikasso-Bobo-Dioulasso (164 km)
* Bamako-Koulikoro (60km).
Le coût total de ce projet s’élève à 1750 milliards de francs CFA.
Cet axe, en reliant les pays de l’hinterland(Burkina Faso, Mali, Niger) aux pays côtiers (port de Dakar, port de Cotonou, port d’Abidjan), vise à développer l’exploitation des ressources minières, agricoles et industrielles de la sous-région, à augmenter les échanges communautaires, à sécuriser les importations et les exportations, à réduire les coûts de transport et d’entretien routier.
2. La réalisation de cinq centrales solaires photovoltaïques de 20 MWc chacune dans cinq pays de l’UEMOA dont le Mali pour un coût total de 150 milliards de francs CFA. L’objectif recherché est d’améliorer l’indépendance énergétique de la sous- région, de diversifier les sources d’énergie notamment naturelles et renouvelables, de lutter contre la déforestation et le changement climatique.
3. La réalisation des interconnexions de lignes électriques haute tension dans le cadre dela dorsale nord West African Power Pool (WAPP). Les axes concernés sont :
* Sikasso-Bougouni–Sanankoroba-Bamako : 225 KW (396 km) dans le réseau Mali-Burkina Faso-Ghana.
* Ouagadougou-Frontière du Niger : 330 KW (445 km) dans le réseau Nigeria-Niger-Burkina Faso- Bénin- Togo.
L’impact attendu de ce projet est de :
* favoriser la diversification et la sécurité énergétique du Burkina Faso et du Mali et de l’espace UEMOA par le développement de l’interconnexion électrique.
* répondre à des besoins énergétiques en forte croissance à l’horizon 2025: 572 MW au Mali et 798 MW au Burkina Faso.
Le coût de ce projet est estimé à 160 milliards e francs CFA.
4. L’aménagement hydro-agricole du casier de Kandiourou dans la zone de l’Office du Niger (9114 ha). L’impact attendu de ce projet est de :
* renforcer la productivité de l’eau agricole (maximum de 15.000 m3/ha/an).
* d’améliorer la sécurité alimentaire.
La population bénéficiaire directe est estimée à 7200 personnes.
Le coût du projet est de 47 milliards de francs CFA.
5. La réalisation d’aménagements hydrauliques ruraux multi-usages pour les huit pays de l’UEMOA. Il s’agit de la construction :
* de forages haut débit,
* de mini réseaux, postes de distribution,
* d’aménagements agricoles et pastoraux.
L’impact attendu est:
* d’enrayer les effets du changement climatique,
* de rationaliser l’exploitation des ressources en eau,
* d’améliorer la sécurité alimentaire pour les populations bénéficiaires estimées à 320.000 personnes.
Le coût du projet est de 43 milliards de francs CFA.
Cellule de communication du Ministère du COMMERCE
coulibalycoulibaly
Au moins ça c’est du sérieux. Les opposants encouragent cela.
Mais les opposants critiqueront et dénonceront les incompétences, les vols et les mensonges d’Etat.
Vive la Démocratie et la Vérité.
Dans le plan directeur multisectoriel de la CEDEAO qui a ete mis sous boisseau durant une vingtaine d’annees,la CEA avait propose en Afrique de l’OUEST,l’interconnexion des lignes de haute tension,l’interconnexion des reseaux des lignes de chemin de fer,etc.Je suis heureux que ce document soit aujourd’hui deterre.Le Plan Multisectoriel avait ete concu en vue de la valorisation des ressources naturelles de la CEDEAO.L’energie solaire n’a pas vocation industrielle a ce stade de developpement.20MW ne represente pas grand chose sur le plan d’industrialisation.Tout en construisant le reseau interconnecte,il faut aussi developper les sources d’energie hydraulique dont certains pays de la CEDEAO sont bien pourvus:la Guinee a un potential de presque 3000 MW .Le Nigeria a 10000 MW dans la vallee du Fleuve Niger et des Affluents.Le solaire a une vocation rurale en fait de compte.L’approche regionale d’integration economique doit garder cette coherence et une grande rigueur.
Jespère k les opposant ne vont pas critiquer ca aussi ? Le Mali a failli presque disparu en 2012. Maitenan Grace à Dieu le Grand Mali rennait petit à petit. Dommage pour les opposants.
la grande porte du bonheur commence a s’ouvrir pour le MALI et bravo a toi mon PRÉSIDENT ,tu fait renaitre l’espoir des maliens
Et de 2 ! Décidément "les fenêtres du développement " s'ouvrent ACTUELLEMENT pour l'Afrique en général et le MALI surement : Soyons AFRO – OPTIMISTES et débarrassons nous du NEGATIONISME et du manque de confiance en nous même et profitons en, car elle se refermeront après !
Nous devons s’unir car cela aura beaucoup d’impact sur tout les pays Africains en matière de développement et de paix.Les Africains doivent savoir que seul ensemble nous pourrons relevé le défi.
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