Du 6 au 9 Février 2012, le ministre des Mines, Amadou Cissé a participé à Cape Town en Afrique du Sud à la conférence annuelle des mines connue sous le nom d’INDABA MINING. Ce rendez-vous annuel du secteur des mines a regroupé plus de deux mille cinq cents participants venus d’Afrique et d’ailleurs. Le chef du département des mines a fait une communication sur les potentialités minières du Mali et la nouvelle vision qu’est la diversification des ressources.
Ce séjour du ministre Amadou Cissé à Cape Town a permis de faire connaître davantage le Mali et son secteur minier. Un secteur minier dont la politique repose sur les axes prioritaires qui consistent à générer des revenus stables pour l’Etat, à favoriser l’investissement privé, la transparence et la bonne gouvernance dans l’industrie extractive. Pour ses performances dans ce domaine, le Mali a été déclaré comme pays en conformité avec l’initiative pour la transparence des industries extractives. Le ministre Cissé a aussi rappelé que notre politique minière vise la protection de l’environnement, le développement durable et le développement communautaire. Il a aussi évoqué la gestion de l’après-mine.
En marge de cette conférence, le ministre Amadou Cissé a participé à des sessions organisées par la Banque Mondiale. Les sessions portaient notamment sur l’initiative et la transparence des industries extractives (ITIE), la vision minière Africaine et le CASEM pour la promotion des petites mines et les mines artisanales.
Cette initiative a été saluée par le ministre des mines. Pour lui, sans transparence dans l’industrie extractive, il n’y aura pas de paix. Le Mali qui a volontairement souscrit à cet exercice, a-t-il dit, n’a rien à cacher. Toujours, selon le ministre Amadou Cissé, le Mali entend faire une large communication afin que le citoyen lambda sache ce que l’on produit et où vont les revenus générés par les mines. Amadou Cissé a profité de cette tribune pour informer les participants de l’adoption d’un nouveau du code minier par l’Assemblée Nationale. Ce code très attractif offre plusieurs avantages. Il est possible pour les privés nationaux d’acquérir des actions minimum de cinq pour cent. Désormais, on peut renouveler un titre minier sans réduction de superficie. Le code rénové prend en compte le développement communautaire à travers la réalisation d’infrastructures socioéconomiques de bases pour les populations locales et l’après-mine.
Le ministre a par ailleurs informé les investisseurs de la création de la Chambre des Mines du Mali.
Une synthèse de Sylla Aminata Dembélé
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