Du latin integrare, renouveler, rendre entier, l’intégration désigne le fait d’entrer dans un tout, dans un groupe, dans un pays, etc.
Ainsi, l’intégration économique est le processus d’unification des politiques économiques entre différents États et qui passe par l’abolition partielle ou totale des restrictions tarifaires (taxes, droits de douane) et non-tarifaires sur le commerce. Il en existe plusieurs formes : zone de libre-échange, marché commun, zone monétaire, union douanière etc.
L’intégration économique désigne la stratégie de regroupement d’activités au sein d’une même entreprise. Cela permet de maîtriser le savoir-faire technique, commercial ou financier pour accroître la productivité et bénéficier d’effets de synergie.
L’intégration économique est verticale quand le regroupement concerne les différents stades de production et de distribution d’un même type de produits ou services donnés.
L’intégration horizontale (ou concentration horizontale) est l’extension d’une entreprise qui développe son activité économique au même niveau de la chaîne de valeur que ses produits. Le but est de répartir les coûts sur une plus grande quantité de produits, de réduire les aléas par le biais de produits de substitution ou, tout simplement, d’éviter la concurrence.
Les zones d’intégration économiques régionales sont entre en Amérique : Marché commun du Sud (MERCOSUR), Organisation des États américains (OEA), Union des nations sud-américaines (UNASUR), Afrique : Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO),Union économique et monétaire ouest africaine UEMOA Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), Union africaine, au Moyen-Orient : Ligue arabe, Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP), Conseil de coopération du Golfe (CCG) en Asie : Association des nations de l’Asie du Sud-est (ASEAN) et en Europe : Accord de libre-échange centre-européen (ALECE), Association européenne de libre-échange (AELE), Union européenne (UE).