Dans leur dynamique de mieux informer les producteurs sur la meilleure technique afin d’obtenir des résultats satisfaisants dans la culture du coton, l’Association des Producteurs de Coton Africain (APROCA) et la Compagnie Malienne de Développement Textile(CMDT) à travers leur projet Better Cotton Initiative(BCI) a organisé le 31 octobre dernier à l’hôtel Olympe, son premier conseil national des parties prenantes à l’intention des acteurs de la filière. A cette occasion, on notait la présence du directeur national de l’agriculture, Daniel Siméon Kéléma, du directeur général adjoint de la CMDT, Cheick Tidiane Doucouré et de Bakary Togola, secrétaire général de l’APROCA.
A en croire le directeur général adjoint de la CMDT, le présent projet dont il est question est axé d’une part sur l’intensification, la diversification, la maîtrise de l’eau, la gestion durable de la fertilité des sols et l’approvisionnement correct et régulier du marché et d’autre part à accroitre la production, la productivité et la qualité de notre coton. Cependant, il juge que les enjeux mondiaux autour du coton aujourd’hui incitent à l’ouverture, à la réflexion à l’innovation dans l’intérêt des acteurs de la filière. Puis de constater que certes la filière cotonnière du Mali, à l’instar des autres filières de la sous régions a traversé des crises sans précédant, mais a su les surmonter grâce à l’engagement constant et indéfectible des partenaires.
En effet, pour M. Kéléma, directeur national de l’agriculture, le coton est un secteur vital pour l’économie de notre pays. Car, suivant des années a-t-il soutenu, le coton procure entre 160 à 200 milliards de nos francs de recettes d’exportation, soit 30 à 45% du total d’exportation. En outre, le directeur national laissera croire que les objectifs et la démarche de ce projet qui est d’une importance capitale pour l’épanouissement de notre agriculture cadrent parfaitement avec la vision que notre pays a de la culture du coton en particulier et de l’agriculture en général. Il estime enfin qu’après trois années de mise en œuvre, le projet BCI est parvenu à des résultats qui nous édifient sur son bien-fondé, notamment en termes d’augmentation de la production et surtout de la qualité du coton produit, du renforcement des capacités de nos coopératives de producteurs en termes d’organisation et de système de production.
Quant au secrétaire général de l’APROCA, Bakary Togola, après avoir dégagé tous les avantages que l’on peut attendre de ce projet, a exhorté les 17 différents gouvernements de l’association à accorder une attention particulière au projet BCI. Car, selon lui, seul ce secteur est capable de garantir un avenir radieux et prometteur au continent. Pour ce faire, il (Togola) pense que la presse a un grand rôle à jouer dans la réussite du projet en exécutant pleinement sa partition : la diffusion de l’information.
Toutefois, faut-il le rappeler le siège de l’APROCA se trouve à Bamako.
A NIAGALY